Lesservices techniques ont tronçonnĂ© une partie du tronc. Ce sapin, qui est restĂ© dix ans dans le jardin d’Isabelle VelĂ© et de sa famille,
D’oĂč vient cette tradition ?Comme la plupart des symboles de NoĂ«l, le sapin trouve ses origines dans les religions paĂŻennes qui ont prĂ©cĂ©dĂ© le christianisme. Ce qui n’est guĂšre surprenant, la date de la NativitĂ© du Christ ayant elle-mĂȘme Ă©tĂ© choisie de maniĂšre Ă  supplanter les fĂȘtes paĂŻennes du solstice d’hiver. Dans l’empire romain, la date du 25 dĂ©cembre – qui correspondait alors au solstice – marquait la fĂȘte de la divinitĂ© solaire Sol Invictus. Elle Ă©tait elle-mĂȘme prĂ©cĂ©dĂ©e de la semaine des Saturnales, cĂ©lĂ©brant Saturne, dieu de l’agriculture pendant laquelle il Ă©tait d’usage de
 s’échanger des cadeaux. Les Romains dĂ©coraient aussi pour l’occasion leurs maisons avec des branches de conifĂšres. En Europe du Nord, chez certains peuples germaniques et en Scandinavie, la pĂ©riode Ă©tait celle de la fĂȘte de Yule. Dans la mythologie nordique, c’est le dieu Heimdall qui venait, dans la nuit, visiter chaque foyer humain, et laissait des cadeaux Ă  ceux s’étant bien conduits durant l’ toutes ces cĂ©lĂ©brations, l’usage d’arbres Ă  feuilles persistantes comme Ă©lĂ©ments de dĂ©coration est une constante. Quoi de plus symbolique, au cƓur de l’hiver, que des arbres aux Ă©pines toujours vertes, pour cĂ©lĂ©brer le retour de l’allongement des jours et du printemps ? La symbolique de l’arbre comme image de la vie et de la renaissance est du reste aussi rĂ©pandue qu’ancienne, et n’est d’ailleurs pas Ă©trangĂšre au christianisme. On pense Ă  l’arbre de vie » du jardin d’Éden, l’expression Ă©tant aussi une mĂ©taphore rĂ©pandue pour dĂ©signer la croix du Christ. Pourtant, avant de se rĂ©approprier cette tradition, l’Église a longtemps combattu les cultes paĂŻens rendus aux arbres. La lĂ©gende veut ainsi qu’au VIIIe siĂšcle, saint Boniface de Mayence, apĂŽtre des Germains », ait abattu d’un seul coup de hache un arbre sacrĂ© appelĂ© le chĂȘne de Thor » en prĂ©sence de nombreux paĂŻens, dans l’actuelle rĂ©gion allemande de la Hesse. Ces derniers se seraient aussitĂŽt convertis, constatant que le dieu au marteau n’avait pas immĂ©diatement envoyĂ© la foudre en quand les chrĂ©tiens l’ont-ils reprise ?On attribue une premiĂšre rĂ©appropriation chrĂ©tienne de la tradition paĂŻenne Ă  Saint Colomban, moine irlandais ayant beaucoup voyagĂ© en Gaule. Un soir de NoĂ«l, il aurait emmenĂ© quelques religieux du monastĂšre de Luxeuil, fondĂ© par lui au pied des Vosges en 590, au sommet d’une montagne. LĂ  se trouvait un trĂšs vieux sapin, objet d’un culte paĂŻen. Chez les Celtes, l’épicĂ©a Ă©tait en effet considĂ©rĂ© comme l’arbre de l’enfantement ». Colomban et ses compagnons auraient alors accrochĂ© leurs lanternes aux branches de l’arbre, de maniĂšre Ă  dessiner une croix lumineuse. Mais cette histoire, dont n’atteste aucun document de l’époque, semble vraisemblablement, on peut dater l’apparition de la tradition du sapin de NoĂ«l au XVe siĂšcle, dans les pays germaniques. La toute premiĂšre mention Ă©crite de cette coutume remonte Ă  1521, dans un livre de comptes de la ville de SĂ©lestat Bas-Rhin, appartenant Ă  l’époque au Saint-Empire romain germanique. Ce registre indique cette dĂ©pense Quatre schillings aux gardes forestiers pour surveiller les mais Ă  partir de la Saint Thomas ». On payait donc les garde-forestiers pour empĂȘcher l’abattage sauvage des mais » de l’alĂ©manique meyen, arbres festifs ». Quant Ă  Saint Thomas, il se fĂȘtait alors le 21 dĂ©cembre. Pour la ville, l’interprĂ©tation ne fait aucun doute si la ville de SĂ©lestat doit ainsi protĂ©ger sa forĂȘt en prĂ©voyant une telle dĂ©pense, il est Ă  supposer que le fait de dĂ©corer un arbre Ă  cette Ă©poque de l’annĂ©e Ă©tait relativement courant et faisait partie des coutumes », indique le site Internet de la de cette coutume vient elle-mĂȘme de la pratique des mystĂšres » dans l’Occident mĂ©diĂ©val, il Ă©tait frĂ©quent de jouer sur le parvis des Ă©glises, de scĂšnes de la Bible, dont le rĂ©cit du jardin d’Éden, notamment Ă  l’occasion des grandes fĂȘtes liturgiques. Devant la difficultĂ© de trouver un pommier avec ses fruits en plein dĂ©cembre, on choisit alors un sapin », Ă©crit ainsi le pĂšre Émile Hennart, prĂȘtre du diocĂšse d’Arras, dans un article sur les origines du sapin de NoĂ«l publiĂ© sur le site de l’Église de France. On dĂ©corait aussi ces arbres avec des oublies », des pĂątisseries rondes destinĂ©es Ă  rappeler l’ ville de Riga, capitale de la Lettonie, revendique elle aussi, trĂšs officiellement, la paternitĂ© du premier sapin de NoĂ«l. Il aurait Ă©tĂ© installĂ© en 1510, par une guilde de marchands. D’abord destinĂ© Ă  ĂȘtre brĂ»lĂ© pour le solstice, il aurait finalement Ă©tĂ© prĂ©servĂ©, dĂ©corĂ© et Ă©rigĂ© sur la place du marchĂ© de la ville pour cĂ©lĂ©brer NoĂ«l. Aujourd’hui encore, une dalle de pierre en signale l’ viennent les dĂ©corations ?Le sapin de NoĂ«l tel que nous le connaissons aujourd’hui est probablement le fruit du mĂ©lange de l’hĂ©ritage paĂŻen et des mystĂšres chrĂ©tiens. Au dĂ©but du XVIIe siĂšcle, ces deux traditions semblent s’ĂȘtre confondues, probablement pour des raisons pratiques », estime l’historien amĂ©ricain Greg Dues 1. Mais ce n’est qu’au XIXe siĂšcle que la tradition, dans sa forme actuelle, a rĂ©ellement franchi les frontiĂšres du monde germanique et gagnĂ© l’ensemble de l’Europe, notamment par le biais de l’aristocratie. En France, c’est la duchesse d’OrlĂ©ans et belle-fille du roi Louis-Philippe, HĂ©lĂšne de Mecklembourg-Schwerin, d’origine allemande, qui aurait introduit le sapin de NoĂ«l Ă  la cour de France en 1837. Mais ce sont les Alsaciens qui, en Ă©migrant en France aprĂšs la guerre de 1870, en ont vĂ©ritablement rĂ©pandu l’usage dans les foyers Angleterre, c’est le mari de la reine Victoria, le prince Albert de Saxe-Cobourg Gotha, lui aussi nĂ© en Allemagne, qui a importĂ© cette tradition dans les annĂ©es 1840. Des illustrations de journaux de l’époque reprĂ©sentent ainsi la famille royale devant un arbre de NoĂ«l richement dĂ©corĂ©. On y aperçoit notamment de trĂšs nombreuses bougies. HĂ©ritiĂšres des lumiĂšres du solstice, elles ont aujourd’hui laissĂ© la place Ă  nos guirlandes lumineuses. Petits gĂąteaux et friandises ont pris la suite des oublies » mĂ©diĂ©vales. Au sommet de l’arbre, on retrouve l’étoile de BethlĂ©em dans les mystĂšres, dĂšs le XIVe siĂšcle. Quant aux boules de NoĂ«l, elles furent d’abord rouges, rappelant les fruits dĂ©fendus de l’arbre du jardin d’Éden. Lecultivateur donne aussi de bons conseils pour conserver son arbre le plus longtemps possible : «Ne pas attendre plus de quatre heures aprĂšs la coupe pour le mettre dans un seau d’eau, ne pas couper Ă  plat mais en biseau, lui donner de l’eau tiĂšde dans un bocal de 4 litres, et le tenir loin des sources de chaleur.» En suivant ces procĂ©dures, les familles peuvent Comment Faire la DiffĂ©rence Entre Sapin et ÉpicĂ©a ? Au premier abord, faire la diffĂ©rence entre sapin et Ă©picĂ©a n’est pas forcĂ©ment Ă©vidente pour les dĂ©butants en reconnaissance des vĂ©gĂ©taux. Pour cause, ces deux grands arbres, faisant d’ailleurs partie des plus grands arbres du monde, appartiennent Ă  la mĂȘme famille. En effet, le Sapin et l’ÉpicĂ©a appartiennent Ă  la famille des les quelque 200-250 espĂšces que comporte cette famille, nombreuses d’entre elles prĂ©sentent des caractĂ©ristiques similaires. Feuillage persistant exception des MĂ©lĂšzes constituĂ© d’aiguilles, des fruits en forme de pomme de pin, de la rĂ©sine collante et une forte odeur que ce soit le Sapin ou l’ÉpicĂ©a, des Ă©lĂ©ments de diffĂ©renciation simples existent pour les repĂ©rer au premier coup d’Ɠil. Ici nous parlerons surtout des diffĂ©rences entre l’ÉpicĂ©a Commun et le Sapin Blanc car ce sont deux arbres qu’on rencontre facilement dans nos rĂ©gions. Mais les Ă©lĂ©ments que nous Ă©voqueront permettront de faire la distinction entre les conifĂšres du genre Picea ÉpicĂ©a et ceux du genre Abies Sapin.Enfin, nous savons que certains termes peuvent ĂȘtre techniques, donc n’hĂ©sitez pas Ă  vous rendre sur notre Lexique Botanique. Ainsi, vous ne serez pas perdus. PrĂ©sentation Rapide de l'ÉpicĂ©a Commun Appartenant aussi Ă  la famille des PinacĂ©es, lÉpicĂ©a commun est un grand arbre rĂ©sineux pouvant dĂ©passer les 60 mĂštres de hauteur. Il pousse naturellement en montagne au-dessus de 400 mĂštres. Ce conifĂšre pousse trĂšs rarement en revanche il s’adapte trĂšs bien aux climats froids et humides de montagne. On le trouve en effet frĂ©quemment dans le Massif Central, les PyrĂ©nĂ©es, les Alpes ou encore le Jura Ă  l’état naturel. Aussi, il grandit vite, alors il est largement utilisĂ© en sylviculture, un point commun avec le Sapin au Sapin Blanc, l’ÉpicĂ©a Commun est moins sensible Ă  la pollution de l’air. L’ÉpicĂ©a Commun est aussi plus facilement observable que le Sapin Blanc. En effet, son aire de rĂ©partition est bien plus large. On trouve l’ÉpicĂ©a Commun dans tout le continent Eurasiatique, jusqu’en c’est une espĂšce trĂšs rustique. Il peut facilement supporter des froids intenses en dessous de -30 °C. Enfin, les ÉpicĂ©as ont tendance Ă  conquĂ©rir de large territoires. Ainsi, lorsqu’une forĂȘt est constituĂ©e essentiellement d’ÉpicĂ©a, on l’appelle pessiĂšre. CaractĂ©ristiques de l'ÉpicĂ©a Commun Picea abies - PinacĂ©es Comment reconnaĂźtre le Sapin de l’ÉpicĂ©a et quelles sont leurs diffĂ©rences marquantes ? PremiĂšrement, l’ÉpicĂ©a est bien plus prĂ©sent dans l’Est de la France que dans l’Ouest. On le trouve en effet moins en Bretagne par pour rapidement faire la diffĂ©rence entre Sapin et ÉpicĂ©a, il suffit de regarder les cĂŽnes, les fameuses pommes de pin. En effet, celles de l’ÉpicĂ©a Commun pointes vers le bas, alors que celles du Sapin Blanc pointes vers le autre Ă©lĂ©ment de diffĂ©renciation se trouve dans le feuillage des deux espĂšces. Bien qu’ayant toutes les deux des aiguilles, l’ÉpicĂ©a Commun possĂšde des aiguilles, solitaires, et disposĂ©es en brosse sur le rameau. Elles ont une couleur vert foncĂ© sur toutes les faces. Les aiguilles de l’ÉpicĂ©a Commun ne sont pas aplaties mais quadrangulaires. Aussi, contrairement au Sapin Blanc, les aiguilles de l’ÉpicĂ©a elles mesurent entre 15 et 25 mm de est une espĂšce monoĂŻque. Les cĂŽnes mĂąles et les cĂŽnes femelles sont distincts mais tous les deux prĂ©sents sur chaque individu. Le cĂŽne mĂąle sont jaune-orangĂ© et mesurent entre 15-25 mm tandis que les cĂŽnes femelles arborent une couleur verte ou rouge-carmin et mesurent 20-40 mm. Une fois fĂ©condĂ©es, ces cĂŽnes femelles donnent les fameuses pommes de pins pointant vers le bas. Photos de Montrant la DiffĂ©rence entre Sapin et ÉpicĂ©a L'ÉPICÉA COMMUN PrĂ©sentation Rapide du Sapin Blanc Tout comme l’ÉpicĂ©a, le Sapin Blanc est une espĂšce indigĂšne de ConifĂšre en France. Sur la liste des Plantes Sauvages Françaises, c’est d’ailleurs un des plus grands arbres de nos forĂȘts, avec le Sapin de Douglas. Le Sapin Blanc porte aussi de nombreux noms, ce qui atteste du fait qu’il soit commun, Ainsi, on l’appelle Ă©galement Sapin commun, Sapin pectinĂ©, Sapin de Normandie, Sapin des Vosges, Sapin noir, Sapin Ă  feuilles d’if ou mĂȘme encore Sap. Les points communs qu’il a avec l’ÉpicĂ©a, c’est que lui aussi est un grand ConifĂšre rĂ©sineux Ă  aiguilles persistantes. On l’utilise aussi largement en sylviculture. Le Sapin Blanc est en effet une des essences les plus utilisĂ©es pour son bois en France. On le plante largement dans les montagnes. Pouvant mesurer jusqu’à 80 mĂštres de hauteur, il lui arrive aussi de vivre jusqu’à 500 ans. Le Sapin Blanc supporte relativement bien les pĂ©riodes de sĂ©cheresse. Il rĂ©siste mieux au chaud que l’ÉpicĂ©a Commun qui lui, craint le sec. En revanche, le Sapin Blanc a une aire de rĂ©partition beaucoup plus petite que l’autre. En effet, on le trouve principalement qu’en Europe Centrale et occidentale Ă  l’état sauvage. CaractĂ©ristiques du Sapin Blanc Abies alba - PinacĂ©es Contrairement Ă  l’épicĂ©a, le houppier du Sapin Blanc change beaucoup en fonction de son Ăąge. Ainsi, il arbore un port conique lorsqu’il est jeune, puis ovoĂŻde. Enfin, la cime prend une forme tabulaire avec l’ñge. Ainsi, elle peut permettre aux graines de mieux s’étaler sur le du Sapin Blanc est lisse, d’une belle couleur gris argentĂ© avec quelques poches de rĂ©sines apparentes. Ensuite, lorsque l’arbre prend de l’ñge, elle se crevasse. Les bourgeons du Sapin Blanc sont gros. Plus gros que ceux de l’ÉpicĂ©a commun. Mais ils sont difficilement observables sur les arbres hauts. La diffĂ©rence la plus marquante entre Sapin et ÉpicĂ©a reste la position des cĂŽnes. En effet, les pommes du Sapin pointent vers le haut, alors que celles de l’ÉpicĂ©a pointes vers le bas. Au premier coup d’Ɠil cette diffĂ©rence suffit Ă  se rendre compte de la prĂ©sence d’un Sapin ou d’un les aiguilles du Sapin Blanc ne sont pas piquantes. Elles sont plates et possĂšdent une pointe Ă  deux bouts. Contrairement Ă  l’ÉpicĂ©a qui lui, a des aiguilles piquantes, avec une seule pointe et de forme quadrangulaire. Enfin, les aiguilles du Sapin Blanc comportent deux lignes blanches sous le dessous. Ce qui contraste Ă©normĂ©ment avec le vert foncĂ© intense et luisant du dessus. Photos Montrant la DiffĂ©rence entre Sapin et ÉpicĂ©a LE SAPIN BLANC RĂ©sumĂ© des DiffĂ©rences entre Sapin et ÉpicĂ©a PremiĂšrement, le Sapin Blanc possĂšde des aiguilles plates contrairement Ă  l’ÉpicĂ©a Commun qui possĂšde des aiguilles les aiguilles du Sapin Blanc ne piquent pas contrairement Ă  celles de l’ y a aussi les cĂŽnes dressĂ©s vers le haut chez le Sapin Blanc qui reprĂ©sente une diffĂ©rence avec les cĂŽnes pointant vers le bas de l’ÉpicĂ©a commun. L’écorce grise du Sapin Blanc marque la diffĂ©rence avec l’écorce rouge de l’ÉpicĂ©a au Sapin Blanc, l’ÉpicĂ©a Commun garde un port plutĂŽt triangulaire une fois Commun supporte moins bien le sec que le Sapin Commun est moins sensible Ă  la pollution de l’air que le Sapin Blanc. SourcesImage de couverture
lecollet constitue le point ou la partie aĂ©rienne rejoint la partie souterraine de l’arbre. Le tronc est la partie cylindrique situĂ©e entre le sol et la naissance des branches principales. Chaque branche est constituĂ©e comme un petit tronc. Son fonctionnement Pour vivre et pousser, un arbre, comme tout ĂȘtre vivant, a ses propres besoins. Comme tout le monde il
Sapin Nom commun Sapin Nom scientifique genre Abies Modifier voir modĂšle ‱ modifier Les Sapins Abies forment un genre d'arbres appartenant au groupe des conifĂšres. Ils sont toujours verts, leur tronc est rĂ©sineux il produit de la rĂ©sine et le plus souvent droit. Ils poussent dans des rĂ©gions tempĂ©rĂ©es ou froides. En Europe du Nord et en AmĂ©rique du Nord, les sapins constituent de trĂšs grandes forĂȘts. Sommaire 1 Feuilles, fruits et classification 2 Le sapin de NoĂ«l 3 Voir aussi Note Feuilles, fruits et classification[modifier modifier le wikicode] Le sapin a des caractĂ©ristiques communes avec d'autres arbres comme le pin, le cĂšdre, le mĂ©lĂšze ou l'Ă©picĂ©a Ses feuilles, appelĂ©es aiguilles, sont persistantes c'est-Ă -dire qu'elles ne tombent pas Ă  l'automne, Ă  la diffĂ©rence du chĂȘne, par exemple, dont les feuilles sont caduques. C'est pourquoi il est vert tout au long de l'annĂ©e. Une aiguille de sapin peut vivre une dizaine d'annĂ©es avant de tomber, ce qui fait du sapin un des arbres d'Europe dont les feuilles vivent le plus longtemps. Ses fruits sont en forme de cĂŽne, aussi les appelle-t-on des cĂŽnes mais leur nom le plus courant est pommes de pin ». Comme eux, que ce soit dans la classification classique ou phylogĂ©nĂ©tique, plus rĂ©cente, il fait partie de l'ordre vĂ©gĂ©tal des conifĂšres qui sont en gĂ©nĂ©ral aussi des rĂ©sineux ; et, Ă  l'intĂ©rieur de cet ordre, de la famille des pinacĂ©es c'est-Ă -dire des conifĂšres qui sont des rĂ©sineux et ont de nombreuses Ă©cailles, des feuilles en forme d'aiguilles et des cĂŽnes femelles et mĂąles sĂ©parĂ©s. Dans la classification classique seulement, ils forment le genre Abies ; c'est pourquoi, par exemple, l'espĂšce du sapin blanc porte le nom scientifique Abies alba, celle du sapin d'Andalousie est appelĂ©e Abies pinsapo, etc. Le sapin de NoĂ«l[modifier modifier le wikicode] Un sapin de NoĂ«l bien dĂ©corĂ© Le sapin est traditionnellement associĂ© Ă  NoĂ«l les familles adoptent un sapin »1 pour la durĂ©e des fĂȘtes. Il est dĂ©corĂ© de guirlandes, boules, Ă©toiles et sucreries, et l'on dĂ©pose Ă  ses pieds les cadeaux de NoĂ«l. Voir aussi[modifier modifier le wikicode] Note[modifier modifier le wikicode] ↑ C'est en fait souvent un Ă©picĂ©a.
\n le sapin fait partie de cette famille d arbres
Faitpartie de HuffPost News. ©2022 BuzzFeed, Inc. Tous droits rĂ©servĂ©s. Politique animateur de l’Association française du sapin de NoĂ«l naturel (AFSNN), cette avancĂ©e constante des Afficher Masquer le sommaireArbre qui ne perd pas ses feuilles la listeLe chĂȘneLe sĂ©quoiaLe cĂšdreLe buisL’olivierL’arbousierLe bergamotierLe citronnierL’orangerLe pistachierLe yuccaYucca filamentosaLe cocotierComment choisir son arbre persistant ?Questions / RĂ©ponses autour des arbres persistantsComment on appelle les arbres qui ne perdent pas leurs feuilles ?Quels sont les arbres qui ne perdent pas leurs feuilles en hiver ? On appelle arbre persistant tout arbre qui arrive Ă  maintenir ses feuilles en toutes saisons et ce, quelles que soient les intempĂ©ries. C’est sĂ»r, ce sont des arbres robustes. Ce sont donc des plantes aux multiples atouts. Le fait qu’ils soient persistants veut tout d’abord dire qu’ils demandent peu d’entretien, ce qui peut ĂȘtre un vĂ©ritable atout pour votre jardin si vous n’avez pas la main verte. De plus, ils vous protĂ©geront du vis-Ă -vis et de la lumiĂšre du soleil peu importe la saison. Cela peut Ă©galement vous intĂ©resser si vous avez des voisins autour de vous et que vous souhaitez ĂȘtre abritĂ© des regards lorsque vous ĂȘtes dans votre jardin. Enfin, sachez que les arbres persistants ne sont pas uniquement des variĂ©tĂ©s comme le sapin, bien que celui-ci en fasse partie. Vous trouverez Ă©galement des arbres fruitiers, et de nombreuses variĂ©tĂ©s de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, puisqu’on en compte plus de 50. Bien sĂ»r, nul besoin de tous vous les prĂ©senter. Voici donc les 12 arbres qui ne perdent pas leurs feuilles et que nous considĂ©rons comme Ă©tant particuliĂšrement intĂ©ressants Ă  planter dans votre jardin, pour vous protĂ©ger des regards indiscrets, vous protĂ©ger du soleil, et avoir un peu d’ombre toute l’annĂ©e. Arbre qui ne perd pas ses feuilles la liste Parmi les 55 arbres persistants qui arrivent Ă  maintenir leur feuillage Ă  toute Ă©preuve, 12 variĂ©tĂ©s ont particuliĂšrement attirĂ© notre attention. Qu’il s’agisse d’arbres classiques ou d’arbres fruitiers, vous aurez l’embarras du choix pour trouver votre bonheur grĂące Ă  cette longue liste. Le chĂȘne Le vĂ©ritable nom de cette variĂ©tĂ© d’arbre trĂšs connue est quercus. En effet, quercus est le nom scientifique, lĂ  ou chĂȘne est le nom commun. Le chĂȘne, ou quercus, comme vous prĂ©fĂ©rez, regroupe de nombreuses variĂ©tĂ©s d’arbres et d’arbustes. Il s’étend de l’hĂ©misphĂšre nord aux zones tropicales d’Asie et d’AmĂ©rique. On en trouve donc assez facilement partout. En ce qui concerne ses caractĂ©ristiques, plusieurs Ă©lĂ©ments sont Ă  connaĂźtre. Le chĂȘne pousse dans une terre fraĂźche plutĂŽt que sĂšche, et il faut Ă©galement qu’elle soit riche et profonde. Toutefois, selon la variĂ©tĂ© de chĂȘne vers laquelle vous vous tournez, certains comme le chĂȘne Ă©carlate, ou Quercus coccinea, prĂ©fĂšrent le sol sec et non calcaire. Les variĂ©tĂ©s au feuillage persistant sont notamment le chĂȘne vert, ou encore le chĂȘne glauque. Sachez par ailleurs que la durĂ©e de vie de cette variĂ©tĂ© d’arbre est de 200 Ă  500 ans. Le sĂ©quoia Le sĂ©quoia fait partie de la famille des conifĂšres. Il fait partie des arbres les plus anciens et les plus hauts car, en plus d’avoir une croissance extrĂȘmement rapide, il peut trĂšs vite atteindre une taille de 100 mĂštres de haut. Il est assez frĂ©quent de l’apercevoir dans les jardins botaniques et les grands parcs puisqu’il reprĂ©sente une telle hauteur et une telle largeur qu’il n’est pas donnĂ© Ă  n’importe quel jardin. Vous avez donc besoin d’un espace trĂšs vaste si vous souhaitez en planter un chez-vous. Le sĂ©quoia existe sous trois formes diffĂ©rentes Le sĂ©quoia sempervirens, qui est originaire des États-Unis, et plus prĂ©cisĂ©ment d’Oregon et de Californie. Il s’agit de la variĂ©tĂ© la plus ancienne et la plus haute, avec 1500 ans d’espĂ©rance de vie et 110 mĂštres de sequoiadendron giganteum, originaire lui aussi de Californie. Bien qu’il soit plus modeste que la variĂ©tĂ© prĂ©cĂ©dente, ce type de sĂ©quoia peut tout de mĂȘme mesurer jusqu’à 80 mĂštres de hauteur. C’est davantage en largeur qu’il s’affirme, puisqu’il est considĂ©rĂ© comme Ă©tant l’arbre le plus volumineux du monde. Son tronc est, en effet, d’une largeur Metasequoia glyptostroboides, qui quant Ă  lui, pousse en Chine. Il se dĂ©veloppe en plein centre de ce pays d’Asie, Ă  plus ou moins 1000 mĂštres d’altitude. Cette variĂ©tĂ© n’est pas un arbre persistant, car aprĂšs avoir virĂ© au rouge en automne, les feuilles finissent par tomber en hiver. Faites bien attention Ă  la variĂ©tĂ© de sĂ©quoia que vous choisissez pour votre jardin. Le cĂšdre TrĂšs fortement sollicitĂ© dans les parcs et jardins botaniques, le cĂšdre, de son nom scientifique cedrus, fait partie de la grande famille des conifĂšres, et plus prĂ©cisĂ©ment des PinacĂ©es. Il se dĂ©cline en de nombreuses variĂ©tĂ©s, originaires de plusieurs pays. Europe, Liban, Himalaya, Afrique du Nord
 Vous en trouverez Ă  bien des endroits. Tous possĂšdent les mĂȘmes caractĂ©ristiques qui aident Ă  le reconnaĂźtre un bois odorant, un aspect majestueux et une cime gĂ©nĂ©ralement conique, mais parfois Ă©talĂ©e. Ce sont des arbres robustes dont leur persistance n’est plus Ă  prouver. En plein cƓur de l’hiver, le cĂšdre demeurera inchangĂ© et sera au rendez-vous pour majestueusement masquer votre jardin des regards extĂ©rieurs. Il arrive que le cĂšdre et le pin soient confondus en raison de leur forte ressemblance. Afin de les distinguer, sachez que le cĂšdre possĂšde des aiguilles de couleur verte qui poussent en rosette sur des branches horizontales. À l’inverse, les pins ont des branches moins longues et leurs cĂŽnes ont de grosses Ă©cailles. Le buis Le buis est un petit arbre qui ressemble davantage Ă  une plante qu’à un arbre vĂ©ritable. Tout d’abord, il faut savoir qu’il dĂ©passe rarement les 6 mĂštres de haut. De plus, sa forme fait de lui un accessoire de dĂ©coration, plus qu’un arbre qui s’élĂšve majestueusement dans le ciel. Il n’en reste pas moins coquet et charmant, avec sa forme de boule. Le buis est trĂšs souvent utilisĂ© pour concevoir des haies naturelles, puisqu’il s’agit d’un arbre persistant qui ne craint pas mĂȘme le gel. C’est une plante rustique qui ne craint pas plus la sĂ©cheresse que le gel. Vous pouvez donc planter un buis dans votre jardin sans craindre qu’il meurt en raison des conditions mĂ©tĂ©orologiques ou d’un entretien trop faible. Sachez par ailleurs que les buis aiment tout particuliĂšrement les sols drainĂ©s et riches en calcaire. Ils ne supportent pas vraiment une trop grande quantitĂ© d’eau, c’est pourquoi il faut Ă©viter les terres trop humides, bien que cet arbuste le supportera tout de mĂȘme grĂące Ă  sa robustesse. L’olivier Vous vous en doutez sĂ»rement, mais l’olivier est l’arbre qui produit les olives. C’est donc un arbre fruitier qui fait partie de la famille des Oleacaes. On le trouve particuliĂšrement dans la zone mĂ©diterranĂ©enne, notamment la Provence, mais aussi en Espagne, en Italie et en GrĂšce. Sa particularitĂ© est son tronc de couleur grise, qui a tendance Ă  se tordre dans tous les sens. Bien qu’il s’agisse d’un arbre persistant, sa robustesse ne supporte pas les tempĂ©ratures trop nĂ©gatives et le gel. Si vous vivez dans des zones dont les tempĂ©ratures peuvent avoisiner les −10°, nous ne vous recommandons pas de planter cet arbre chez vous. Il est tout de mĂȘme majoritairement rĂ©servĂ© aux pays et aux rĂ©gions chauds. L’arbousier Parfois appelĂ© arbre Ă  fraises, ce petit arbre fruitier est le compagnon idĂ©al pour les jardins qui se trouvent dans des zones Ă  climat doux. L’arbousier donne des fruits appelĂ©s “arbouses”, qui sont entiĂšrement comestibles bien que trĂšs mĂ©connus. Ils sont acidulĂ©s et forts en vitamine C. On appelle cet arbuste “arbre aux fraises” en raison de la forte ressemblance physique entre les fraises et les arbouses. En ce qui concerne les caractĂ©ristiques de l’arbousier, sachez qu’il apprĂ©cie un sol tout Ă  fait ordinaire, Ă  condition qu’il soit bien drainĂ©. L’exposition Ă  privilĂ©gier est la mi-ombre, mais il supporte Ă©galement trĂšs bien le soleil. Son feuillage est persistant et sa pĂ©riode de floraison se situe en Ă©tĂ©. De fait, l’arrivĂ©e des arbouses est donc en automne, peu de temps aprĂšs les fleurs. La hauteur de l’arbousier est de 2 Ă  5 mĂštres, c’est donc un arbre de petite taille. Si vous souhaitez planter des arbres fruitiers qui ne sont pas trop grands afin de ne pas masquer la lumiĂšre du soleil, tout en ayant l’opportunitĂ© de cueillir des fruits, vous pouvez donc vous tourner vers cet arbuste. Le bergamotier Le bergamotier est, sans surprise, l’arbuste qui permet d’obtenir la bergamote, ce fruit rempli de vertus et aux saveurs parfumĂ©es. De son nom botanique Citrus bergamia, c’est un arbre fruitier de la famille des rutacĂ©es. Il possĂšde donc un feuillage persistant et sa floraison se situe d’ailleurs de novembre Ă  janvier. C’est donc une plante qui apprĂ©cie tout particuliĂšrement l’hiver. Sa hauteur avoisine les 4 mĂštres, ce n’est donc pas un arbre imposant. Il aime les climats doux en hiver, une exposition ensoleillĂ©e et un sol bien drainĂ©. Bien qu’il possĂšde un feuillage persistant, ce n’est pas un arbuste rustique pour autant. Le citronnier Arbre fruitier incontournable, c’est Ă  lui que nous devons ce merveilleux agrume qu’est le citron. De la famille des rutacĂ©es Ă©galement, comme le bergamotier et l’oranger dont nous allons parler ci-dessous, le citronnier est un arbre fruitier dont la taille se situe entre 3 et 5 mĂštres. Son feuillage est bel et bien persistant et il apprĂ©cie tout particuliĂšrement l’exposition ensoleillĂ©e. Sa floraison se situe de mars Ă  juillet et la rĂ©colte des citrons peut se faire en hiver. Son nom scientifique est le citrus limon. Le citronnier nĂ©cessite un sol riche et bien drainĂ© car cela favorise grandement son dĂ©veloppement. Sa plantation doit se faire au printemps, afin d’éviter les gelĂ©es et les fortes chaleurs. L’entretien de cet arbuste n’est pas difficile si vous vous situez dans une zone avec un climat doux. En effet, le citronnier craint tout de mĂȘme le gel, mais ne supportera pas non plus d’ĂȘtre cultivĂ© en intĂ©rieur, puisqu’il a besoin de fraĂźcheur la nuit pour ĂȘtre en parfaite santĂ©. L’oranger Enfin, voici le troisiĂšme arbre fruitier de la famille des rutacĂ©es que nous allons vous prĂ©senter. Comme le citronnier, il prĂ©sente une rĂ©colte en hiver, et sa floraison commence en avril et se termine en juillet. C’est un arbre persistant, qui donne donc des oranges l’hiver, ce qui en dit long sur sa robustesse. Il est plus grand que le citronnier, puisque sa taille peut atteindre les 10 mĂštres. De son vrai nom botanique Citrus sinensis, cet arbre fruitier prĂ©fĂšre l’exposition ensoleillĂ©e, les sols riches, sableux et bien drainĂ©s, et ne supporte pas les tempĂ©ratures nĂ©gatives. En effet, dĂšs −3°, son feuillage commence Ă  s’abĂźmer. Le pistachier Le pistachier est un arbre fruitier qui n’est pas plus rustique que les rutacĂ©es. De son nom latin “Pistacia sp.”, il fait partie de la famille des AnacardiacĂ©es et prĂ©sente un feuillage persistant sur certaines espĂšces seulement. Avec une hauteur pouvant atteindre les 8 mĂštres, c’est donc un arbre de taille consĂ©quente. Sa floraison se situe au dĂ©but de l’étĂ© et parfois Ă  la fin du printemps. C’est un arbre originaire d’Asie et d’AmĂ©rique Centrale et une seule de toutes les variĂ©tĂ©s donne en rĂ©alitĂ© des pistaches. Toutefois, tous les arbres de cette famille possĂšdent un vĂ©ritable charme et du caractĂšre. Avec une exposition ensoleillĂ©e dans un sol fertile et sans exposition Ă  des tempĂ©ratures nĂ©gatives, votre pistachier sera Ă©panoui dans votre jardin. Le yucca Le yucca est une plante souvent placĂ©e en pot dans le but d’ĂȘtre installĂ©e en intĂ©rieur. Toutefois, sachez qu’il s’agit Ă©galement d’un arbuste que vous pouvez planter dans votre jardin. Sa hauteur ne dĂ©passe pas les trois mĂštres, et il n’est de ce fait pas des plus imposants, mais il a le mĂ©rite d’ĂȘtre persistant. Originaire d’AmĂ©rique centrale, cet arbuste possĂšde deux noms Yucca gloriosa Yucca filamentosa Il s’agit de la variĂ©tĂ© gloriosa que vous pouvez planter en extĂ©rieur, au soleil et dans un sol ordinaire. Il fait partie de la famille des AsparagacĂ©es et sa floraison se situe entre juin et octobre. L’entretien de cet arbre est un vĂ©ritable jeu d’enfant car il ne demande que du soleil pour ĂȘtre Ă©panoui. Pour vous assurer qu’il se dĂ©veloppe correctement, optez pour une plantation au printemps. Sachez par ailleurs qu’il s’agit d’une plante qui apprĂ©cie tout particuliĂšrement les sols sableux, et que des tempĂ©ratures nĂ©gatives peuvent tout de mĂȘme abĂźmer son feuillage. Puisque le yucca peut faire office de plante d’intĂ©rieur, rien ne vous empĂȘche d’opter pour la culture en pot afin de le rentrer chez vous lors des saisons froides. Soyez patients, car la floraison du yucca ne dĂ©butera que 5 ans aprĂšs qu’il soit plantĂ©. Le cocotier Persistant, le cocotier n’est toutefois pas un arbre. Nous avons tout de mĂȘme souhaitĂ© vous le prĂ©senter car ce palmier saura amener un peu d’exotisme dans votre jardin. Il ne supporte toutefois pas les tempĂ©ratures infĂ©rieures Ă  −10°, comme de nombreux arbres fruitiers. Si vous avez un climat doux en hiver, vous pouvez tout Ă  fait opter pour ce palmier dans votre jardin. Il donne des petites fleurs douces et parfumĂ©es tout au long de l’annĂ©e, ce qui est un vĂ©ritable atout. Originaire des rĂ©gions tropicales, il fait partie de la famille des ArĂ©cacĂ©es. Sachez qu’il peut ĂȘtre trĂšs grand et peut donc tout autant faire 5 mĂštres qu’en faire 30. Comment choisir son arbre persistant ? Planter un arbre est un vĂ©ritable engagement sur le long terme. Il va mettre des annĂ©es Ă  pousser, et il sera trĂšs difficile de le dĂ©loger une fois qu’il fera plusieurs mĂštres de hauteur. Pour ne pas vous retrouver face Ă  ce cas de figure, il est donc important de bien choisir le vĂŽtre. De nombreux critĂšres sont Ă  considĂ©rer concernant le choix de votre arbre persistant. OĂč comptez-vous le placer ? Avez-vous anticipĂ© la taille qu’il fera une fois qu’il aura fini de pousser ? Sachez par ailleurs que bien qu’il s’agisse d’un merveilleux coupe-vent, qu’il vous protĂšge des rayons du soleil, l’ombre qu’il crĂ©e peut vous poser problĂšme. Si vous ne le placez pas stratĂ©giquement, il peut empĂȘcher la lumiĂšre de pĂ©nĂ©trer dans votre jardin, et donc dans votre logement. Il est important de bien rĂ©flĂ©chir Ă  la variĂ©tĂ© que vous choisissez, mais Ă©galement Ă  l’emplacement dans votre jardin. En plus de sa hauteur, anticipez Ă©galement sa largeur, car lorsqu’un arbre pousse, il peut rapidement s’imposer et prendre beaucoup de place. N’hĂ©sitez pas Ă  demander conseil Ă  votre entourage ou Ă  des vendeurs lorsque vous irez acheter votre arbre persistant. Questions / RĂ©ponses autour des arbres persistants Vous vous posez encore quelques questions au sujet des arbres persistants ? Pas d’inquiĂ©tude, nous sommes lĂ  pour y rĂ©pondre et pour vous aider Ă  connaĂźtre le sujet plus en dĂ©tail. Comment on appelle les arbres qui ne perdent pas leurs feuilles ? Bien que le terme courant soit donc “arbre persistant” en raison du feuillage persistant des arbres concernĂ©s, le terme utilisĂ© en botanique est en rĂ©alitĂ© “sempervierent”, qui provient du latin et qui signifie “toujours vert”.Ce terme dĂ©signe donc, dans le domaine de la botanique, toutes les plantes qui gardent leurs feuilles, et ce mĂȘme en hiver. Quels sont les arbres qui ne perdent pas leurs feuilles en hiver ? Vous l’avez compris, les arbres appelĂ©s “persistants” ne perdent pas leur feuillage lors de la saison hivernale. Il en existe en rĂ©alitĂ© une cinquantaine d’arbres. EnThĂ©rapie Familiale Psychanalytique, le dessin libre de l’arbre gĂ©nĂ©alogique est une crĂ©ation familiale qui invite Ă  jouer dans un espace transitionnel oĂč se superposent deux appareils Ă  penser, celui de la famille et celui des thĂ©rapeutes. Proposer cette technique de mĂ©diation permet l’expression du fonctionnement inconscient familial dans une dynamique transfĂ©ro
PubliĂ© le 12/11/2012 Ă  1751, Mis Ă  jour le 13/11/2012 Ă  1706 Le sapin de la Grand-Place de Bruxelles, en 2008 BENOIT DOPPAGNE/AFP Le conifĂšre installĂ© traditionnellement sur la Grand-Place de Bruxelles est remplacĂ© cette annĂ©e par une structure mĂ©tallique lumineuse, suscitant des rĂ©actions parfois islamophobes. C'est un sapin Ă©lectronique» de 24 mĂštres de haut qui remplacera cette annĂ©e le traditionnel arbre de NoĂ«l de la Grand-Place de Bruxelles. Mis en avant Ă  l'occasion de la cĂ©lĂ©bration des fĂȘtes de fin d'annĂ©e dans la capitale belge, le Xmas Tree, un sapin en acier du label crĂ©atif 1024 Architecture, s'inscrit dans une dĂ©marche artistique qui a vocation Ă  dĂ©poussiĂ©rer NoĂ«l», selon la cette volontĂ© de modernitĂ© initiĂ©e par le maire bruxellois, Freddy Thielemans, n'est pas du goĂ»t d'une partie de la population. C'est le cas d'une Ă©lue locale du parti chrĂ©tien-dĂ©mocrate flamand CD&V, Bianca Debaets, qui a avancĂ© l'argument du motif religieux Ă  l'origine de cet abandon du sapin naturel, selon Le Soir . Pour la conseillĂšre, tout a commencĂ© quand l'appellation MarchĂ© de NoĂ«l» a Ă©tĂ© remplacĂ©e par celle de Plaisirs d'Hivers», balayant toute rĂ©fĂ©rence Ă  la fĂȘte de NoĂ«l». Qu'arrivera-t-il ensuite? La suppression des Ɠufs de PĂąques parce qu'ils se rĂ©fĂšrent Ă  PĂąques?», demandait la conseillĂšre municipale dans une interview Ă  Brusselnieuws. Elle regrettait Ă©galement la disparition de la crĂšche de la NativitĂ©; une crĂšche qui sera pourtant montĂ©e comme chaque annĂ©e, a rassurĂ© le tournure islamophobe sur InternetSuite aux propos de l'Ă©lue, une pĂ©tition en ligne a Ă©tĂ© lancĂ©e samedi, donnant Ă  cette affaire une tournure islamophobe. On ne pliera pas devant les musulmans», Ă©crit un internaute sur cette page qui recueillait prĂšs de signataires lundi soir. Ce n'est pas Ă  nous de nous adapter, nous sommes chez nous», ajoute un autre. Pour une Belgique belge», Ă©crit un sur la Grand-Place de Bruxelles DRSur Facebook, des groupes appelant au boycott de l'Ă©vĂ©nement organisĂ© par la municipalitĂ©, ou appelant au retour du sapin naturel, se sont multipliĂ©s. Aujourd'hui, le but est de se servir de l'art pour faire disparaĂźtre un symbole paĂŻen, christianisĂ© avec le temps par les Ă©glises», dĂ©nonce l'un d'eux, qui n'hĂ©site pas Ă  parler d'un processus de liquidation des traditions dans une dĂ©marche le porte-parole de la mairie socialiste de Bruxelles, Nicolas Dassonville, la communautĂ© musulmane n'est pas Ă  l'origine du changement de sapin. Ce n'est pas parce que certains fondamentalistes s'agitent sur Internet que nous allons remettre en question notre dĂ©cision, a-t-il dĂ©clarĂ©. Ceux qui prĂ©tendent que nous voulons supprimer les symboles de NoĂ«l se trompent lourdement.»Dans un communiquĂ©, l'Ă©lue chrĂ©tienne-dĂ©mocrate a regrettĂ© lundi la tournure prise par sa dĂ©claration. Si elle avoue que l'arbre de NoĂ«l n'est pas un symbole chrĂ©tien ou religieux», elle confirme que c'est bien, selon elle, la rĂ©fĂ©rence Ă  la fĂȘte chrĂ©tienne de NoĂ«l qui lui a valu d'ĂȘtre banni. Une ville historique comme Bruxelles ne se doit-elle pas d'ĂȘtre sensible aux traditions? Et ne devrait-elle pas ĂȘtre une ville multi-religieuse qui laisse ouvertement de la place pour chaque philosophie de vie? Pour beaucoup de gens qui ne sont pas chrĂ©tiens, l'arbre fait aussi partie intĂ©grale de la fĂȘte», conclut-elle.
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Pour autant, le plus haut spĂ©cimen connu mesure 115,55 mĂštres et l'on n'a jusqu'ici jamais trouvĂ© d'arbre dĂ©passant les 120 de l’arbre plus il est grand, plus il risque l’emboliePour transporter l'eau et les nutriments depuis les racines jusqu'aux feuilles, l’arbre utilise deux mĂ©canismes l’évapotranspiration, qui aspire les molĂ©cules d'eau vers les feuilles, et la capillaritĂ©. La sĂšve brute circule dans les trachĂ©ides, des cellules mortes qui possĂšdent des valves pour faire circuler l'eau vers le haut. Or, plus l'arbre est haut, plus la pression diminue Ă  l'intĂ©rieur de ces trachĂ©ides en raison de la gravitĂ©. Lorsque la pression est trop faible, l'arbre risque un phĂ©nomĂšne de cavitation appelĂ©e embolie du xylĂšme », c'est-Ă -dire la formation de bulles d'air dans les vaisseaux qui empĂȘchent le passage de la se prĂ©munir de cette cavitation, l'arbre rĂ©duit la taille des trachĂ©ides dans les parties hautes pour augmenter la pression dans les cellules. Mais ce rĂ©trĂ©cissement a un prix moins d'eau parvient jusqu'aux feuilles, lesquelles, en consĂ©quence, rĂ©duisent leur photosynthĂšse et donc la croissance et l'Ă©vapotranspiration. Au-delĂ  d'une certaine taille, les cellules sont tellement Ă©troites que plus aucune goutte d'eau ne parvient aux branches qui dĂ©pĂ©rissent et arbres les plus hautsUne Ă©tude publiĂ©e dans la revue Nature en 2004 estime que la taille maximale d'un sĂ©quoia gĂ©ant est ainsi limitĂ©e Ă  122 ou 130 m. Une autre Ă©tude de 2008 publiĂ©e dans PNAS porta sur le sapin de Douglas, l'un des autres conifĂšres pouvant atteindre des tailles record ; celui-ci parvient Ă  une hauteur maximale thĂ©orique de 138 mĂštres entre 131 m et 145 m en prenant en compte la marge d'erreur. Le plus haut sapin de Douglas connu, situĂ© Ă  Coos County, dans l'Oregon États-Unis, mesure aujourd'hui 99,7 m. Le Centurion, dans la vallĂ©e de l'Arve, en Australie, est lui le plus grand eucalyptus vivant et mesure 99,8 m de 15 arbres remarquables Ă  protĂ©gerLe chĂȘne d’Henri IV dans le Tar-et-Garonne Dans les traditions populaires, on retrouve souvent nos vieux arbres comme compagnons provisoires d’un hĂ©ros de l’histoire de France. Saint Louis rendait la justice sous un chĂȘne, Jeanne d’Arc priait prĂšs d’un tilleul et NapolĂ©on observait les champs de bataille depuis des points de vue ornĂ©s d’un grand arbre servant de repĂšre. PrĂšs de la commune de Merles, dans le Tarn-et-Garonne, une fontaine abreuva en 1579 le bon roi Henri IV, de passage sur ces terres. Le gros chĂȘne, qui domine le site, accueillit-il le Vert-Galant pour un repos rĂ©parateur, on peut l’imaginer. Toujours est-il que le chĂȘne est depuis longtemps appelĂ© au pays le chĂȘne d’Henri arbre est un chĂȘne pĂ©donculĂ©, appartenant Ă  la famille des FagacĂ©es, prĂ©sent dans tout l’hĂ©misphĂšre Nord mais prĂ©fĂ©rant les altitudes infĂ©rieures Ă  mĂštres. Ce Quercus robur, chĂȘne robuste, peut dĂ©passer les 40 mĂštres de hauteur et son envergure est tout aussi impressionnante. Il vit gaillardement jusqu’à 500 ans et peut atteindre le millĂ©naire. Le bois de chĂȘne est un matĂ©riau majeur dont les qualitĂ©s sont remarquables en charpenterie, en menuiserie, en tonnellerie ; Ă©videmment, il est incontournable en Ă©bĂ©nisterie. C’est un bois de cheminĂ©e qui chauffe bien et se consume lentement. Ses fruits, les glands, nourrissent les cochons et les sangliers. Autrefois, les tanneries rĂ©cupĂ©raient les Ă©corces pour le tannage du cuir. Enfin, la sciure de chĂȘne a fait les beaux jours de l’industrie papetiĂšre.© Georges Feterman, Futura L'Érable de Montpellier dans les Deux-SĂšvres La belle forĂȘt de ChizĂ©, Ă©tablie non loin de Niort, rĂ©serve quelques belles dĂ©couvertes aux visiteurs. Elle abrite notamment l’un des rares parcs animaliers, le ZoodyssĂ©e, entiĂšrement dĂ©diĂ© Ă  la dĂ©couverte et Ă  la connaissance des animaux des forĂȘts françaises, des cervidĂ©s aux sangliers, des petits mustĂ©lidĂ©s belettes, martres, etc. aux grands prĂ©dateurs europĂ©ens, tels le lynx ou le loup. La particularitĂ© Ă©cologique du massif de ChizĂ© rĂ©side dans la prĂ©sence des hĂȘtres, prĂ©fĂ©rant les climats plutĂŽt froids et humides, alors que le climat niortais ou poitevin est d’une grande douceur. C’est justement un arbre du sud, aux exigences opposĂ©es Ă  celles du hĂȘtre, qui attire l’attention, Ă  quelques centaines de mĂštres du parc animalier, dans le village de en question est un Ă©rable de Montpellier aux dimensions exceptionnelles 3,45 mĂštres de circonfĂ©rence, dont le port est d’une grande rĂ©gularitĂ© et d’une belle esthĂ©tique, au milieu d’une prairie. Son Ăąge est difficile Ă  estimer, mais de telles dimensions pour un arbre qui, dans notre pays, reste plutĂŽt Ă  l’état d’arbuste laissent prĂ©sager un Ăąge de plusieurs centaines d’ Ă©rable est une Ă©nigme, tant par son envergure que son Ăąge improbable car c’est un arbuste gĂ©nĂ©ralement de petite taille, Ă  l’état naturel d’en moyenne 5 mĂštres, et de 10 mĂštres, s’il est cultivĂ©. Et sa longĂ©vitĂ© n’excĂšde pas 150 de Montpellier Acer monspessulanum L. est un arbre de la famille des le trouve dans le pourtour mĂ©diterranĂ©en, dans la garrigue mĂ©ridionale, ou sous les climats aux hivers doux. En automne, il se distingue de façon spectaculaire par les couleurs Ă©clatantes de son feuillage, rouge et or.© Georges Feterman, Futura Les platanes du MusĂ©e PĂ©trarque dans le Vaucluse La jolie commune de Fontaine-de-Vaucluse, installĂ©e au bord de la Sorgue, est fiĂšre de ses deux cĂ©lĂ©britĂ©s. Le poĂšte PĂ©trarque y vĂ©cut au XIVe siĂšcle, dĂ©ployant son talent dans ce vallon bĂ©ni des dieux. Mais la plupart des visiteurs viennent pour admirer la rĂ©surgence qui, sortant en flots irrĂ©guliers du pied de la falaise calcaire, alimente la riviĂšre Sorgue d’une eau pure, sortie d’un rĂ©seau souterrain en visite dans le village provençal, il ne faut pas oublier de pĂ©nĂ©trer, par un discret passage couvert, dans le jardin du musĂ©e PĂ©trarque. Six platanes monumentaux semblent y danser une folle sarabande, les branches disposĂ©es vers le haut, comme pour faire la ronde. Leur Ăąge est estimĂ© Ă  200 ans, et leur disposition laisse entrevoir un choix esthĂ©tique du crĂ©ateur du jardin. Dans celui-ci, d’autres arbres provençaux attirent Ă©galement l’attention. AprĂšs cette visite horticole, celle du musĂ©e PĂ©trarque s’impose, pour connaĂźtre les liens entre le poĂšte et le en France en 1660, le platane fait partie de la famille des Platanaceae, qui comprend une dizaine d’espĂšces, la plus rĂ©pandue Ă©tant celle d’un hybride, le platane commun Platanus acerifolia, issu du croisement d'un platane d'Occident Platanus occidentalis, originaire des États-Unis, avec un platane issu d'Asie Mineure et des Balkans Platanus orientalis. Sa silhouette aĂ©rienne nous est familiĂšre. On rencontre le platane le long des routes, son tronc poussant bien droit est idĂ©al pour constituer des allĂ©es rectilignes ou orner les places de villages. Il tolĂšre bien l’environnement urbain dont il supporte la pollution. D’une croissance rapide en sol profond et humide, le platane peut atteindre 30 mĂštres de hauteur. Il supporte bien la taille sĂ©vĂšre d’oĂč sa prĂ©sence aussi en ville. ApprĂ©ciĂ© aussi son bois clair, dur et solide, c’est un matĂ©riau intĂ©ressant pour l’ébĂ©nisterie, d'une combustion propre.© Georges Feterman, Futura Le hĂȘtre monumental du Tarn La montagne Noire doit son nom Ă  l’impressionnante couverture forestiĂšre de ses sommets granitiques arrondis. En liaison avec la rudesse du climat, deux essences se taillent la part du lion le sapin et le hĂȘtre. Quelques vieux sujets ont Ă©chappĂ© Ă  l’exploitation forcenĂ©e du XIXe siĂšcle, destinĂ©e Ă  fournir du bois aux multiples petites industries installĂ©es dans les vallĂ©es. L’un d’entre eux dresse sa fascinante silhouette prĂšs des ruines de la chapelle de Saint-Jammes de Bezaucelle, sur la commune de SorĂšze. Sa circonfĂ©rence de 6 mĂštres fait de lui le plus gros arbre de la montagne Noire, laissant imaginer un Ăąge de plusieurs centaines d’ le chĂȘne et le chĂątaignier, le hĂȘtre Fagus sylvatica appartient Ă  la famille des FagacĂ©es. C’est un arbre Ă©lancĂ©, qui peut atteindre 30 Ă  50 mĂštres de hauteur, surtout dĂ©veloppĂ© en Europe centrale, en plaine et en montagne. Le plus spectaculaire est sa variante, le hĂȘtre pourpre, bel arbre d’ornement, d’une trĂšs grande Ă©lĂ©gance. De rares sujets, millĂ©naires, ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s dans la Marne ; cet arbre s’est adaptĂ© aux variations climatiques depuis la nuit des temps, des feuilles fossiles attestant sa prĂ©sence sur Terre depuis au moins cinq millions d’annĂ©es. D'un blanc rosĂ©, lourd, dur et homogĂšne, son bois est excellent pour les travaux de menuiserie et d'Ă©bĂ©nisterie, ainsi que pour le chauffage.© Georges Feterman, Futura Le platane du chĂąteau de la BĂ»cherie dans l’Oise CachĂ© dans le parc du chĂąteau de la BĂ»cherie, qui se visite au moment des journĂ©es du patrimoine, un gros platane d’Orient Ă©merveille tous ceux qui ont la chance de l’approcher Ă  cette occasion. Ses dimensions exceptionnelles 8,30 mĂštres de circonfĂ©rence font de cet arbre un des gĂ©ants d’Île-de-France, qui pourrait approcher les 500 ans. Certaines de ses branches charpentiĂšres sont si lourdes qu’elles reposent naturellement au sol, tentant de marcotter, et donc de s’enraciner, comme savent le faire les Platanus Orientalis a reçu le label d’arbres remarquables par l’association ARBRES. PlantĂ© sous Louis XIV, ce bel arbre a une circonfĂ©rence de 8,30 mĂštres, une hauteur de 38,40 mĂštres, avec une emprise au sol Le platane peut avoir une longĂ©vitĂ© exceptionnelle pouvant aller jusqu’à ans. Introduit en France en 1660, il fait partie de la famille des Platanaceae, qui comprend une dizaine d’espĂšces, la plus rĂ©pandue Ă©tant celle d’un hybride, le platane commun, issu du croisement d'un platane d'Occident Platanus occidentalis, originaire des États-Unis, avec un platane issu d'Asie mineure et des Balkans Platanus orientalis.© Georges Feterman, Futura Le cĂšdre pleureur des Hauts-de-Seine Il y a 150 ans, le pĂ©piniĂ©riste, Gustave Croux observa, dans ses jardins de ChĂątenay-Malabry 92, un bien Ă©trange cĂšdre dont les branches retombaient vers le bas. Lorsque survient ainsi ce que l’on appelle aujourd’hui une mutation », deux possibilitĂ©s s’affrontent. La premiĂšre consiste Ă  Ă©liminer cet arbre laid et bizarre, qui a la mauvaise idĂ©e de retomber vers le sol au lieu de se diriger vers la lumiĂšre. Le pĂ©piniĂ©riste considĂ©ra au contraire, deuxiĂšme possibilitĂ©, que ce variant gĂ©nĂ©tique pouvait avoir un avenir commercial, sĂ©duisant les jardiniers par sa forme originale, ce qui se vĂ©rifia largement par la suite. L’arbre originel » est toujours vivant, devenu au fil des temps une merveille vĂ©gĂ©tale, occupant largement l’espace dans l’arboretum du parc de la VallĂ©e-aux-Loups 92. À Orthez 64, un autre cĂšdre pleureur extraordinaire lui fait concurrence par sa beautĂ© et l’originalitĂ© de son tronc cĂšdres sont des conifĂšres de taille imposante de la famille des PinacĂ©es, originaires du Moyen Orient, d’Afrique du Nord et de l’Himalaya. Ce Cedrus atlantica Glauca Pendula photo est une sous-espĂšce du cĂšdre de l’Atlas, lui-mĂȘme sous-espĂšce du cĂšdre du Liban. Ce Cedrus libani se reconnait par la forme tabulaire au sommet qu’il prend Ă  sa maturitĂ©. Il figure sur le drapeau du Liban dont il est l’emblĂšme. Le cĂšdre du Liban s’est acclimatĂ© en Europe oĂč il a Ă©tĂ© introduit en 1650. On peut toujours admirĂ© celui qui s’épanouit au jardin des Plantes, Ă  Paris, et qui n’était en 1734, qu’un jeune plant ramenĂ© par le botaniste, Bernard de Jussieu. Quant au cĂšdre de l’Himalaya, il se reconnaĂźt par sa cime conique et ses branches retombantes lui donnent un aspect pleureur. PrĂ©sent sur Terre depuis la nuit des temps, le cĂšdre Ă©tait dĂ©jĂ  utilisĂ© par les Égyptiens pour les sarcophages, son bois est quasiment imputrescible, trĂšs odorant, et son huile essentielle possĂšde de multiples propriĂ©tĂ©s.© Georges Feterman, Futura Les cormiers du Bas-Rhin La commune alsacienne de Marmoutier, blottie aux pieds des Vosges, tente de prĂ©server un patrimoine arborĂ© exceptionnel. MĂȘme si de nombreux cormiers ont malheureusement disparu, remplacĂ©s par une agriculture dĂ©vorante, il reste encore beaucoup de ces vieux arbres, 36 exactement, autrefois rassemblĂ©s en vergers de production. L’un d’entre eux est particuliĂšrement spectaculaire, dĂ©passant les 3,50 mĂštres de circonfĂ©rence et les 250 ans d’ñge. L’utilisation des fruits distillĂ©s pour produire du schnaps ne permet pas d’expliquer les nombreux cormiers autour de Marmoutier. Il est probable que le bois de cormier a servi pour les tablettes d’imprimerie des moines de l’abbaye voisine, qui s’étaient spĂ©cialisĂ©s dans cette activitĂ©. Une association locale, Le bonheur est dans le prĂ© », agit au quotidien pour prĂ©server ce riche patrimoine cormier, en raison de ses dimensions, de sa taille et de sa grande beautĂ©, a Ă©tĂ© labellisĂ© Arbre remarquable de France », en 2016. Le Cormier ou Sorbier domestique Sorbus domestica L. est un arbre de plus en plus rare, il est considĂ©rĂ© comme une espĂšce en danger en Suisse et en Autriche. Il fait partie de la famille des RosacĂ©es. Contrairement au sorbier des oiseleurs, cet arbre est une espĂšce mĂ©ridionale, originaire du Sud de l'Europe puis, qui s’est dispersĂ©e dans le reste de notre continent sous la Rome antique. Autrefois, le cormier Ă©tait cultivĂ© en tant qu'arbre fruitier, ses cormes Ă©tant particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©es. Les Romains les faisaient fermenter pour en tirer une boisson ressemblant au cidre. Son bois, trĂšs dur et au grain compact, est employĂ© pour rĂ©aliser des gravures et dans la fabrication des manches d’outils et des outils de traçage.© Georges Feterman, Futura Les vieux ifs de la Manche La tradition des ifs funĂ©raires trouve, dans le dĂ©partement de la Manche, son plein Ă©panouissement. Beaucoup de cimetiĂšres paroissiaux, tous situĂ©s prĂšs de l’église du village, possĂšdent un vieil if, parfois millĂ©naire, tĂ©moin de rites ancestraux oĂč l’arbre Ă©tait plantĂ© sur la tombe des notables, bien avant la christianisation de ces lieux de peut se faire une idĂ©e de l’ñge de ces arbres vĂ©nĂ©rables en s’appuyant sur le fait que les ifs grossissent mais ce n’est qu’une moyenne d’environ 1 mĂštre par siĂšcle. Un if de 10 mĂštres de circonfĂ©rence approche ainsi le millĂ©naire ! Citons quelques vedettes, perdues entre pays de Vire et Cotentin. À Brix et Montgardon, les ancĂȘtres ont beaucoup souffert, tandis qu’à La Lucerne-d’Outremer, Nicorps et Le Chefresne, ils se portent assez bien. Le plus vieil if du dĂ©partement est sans conteste celui de Saint-Ursin. EntiĂšrement creux, son tronc de 9,3 mĂštres de circonfĂ©rence protĂšge les enfants contre les maladies !Souvent considĂ©rĂ© comme un rĂ©sineux, l'if Taxus baccata fait partie de la famille des TaxacĂ©es. Il mesure entre 8 et 10 mĂštres, de croissance lente, mais certains sujets ont atteint des hauteurs d’environ 15 mĂštres et pour certains, l’ñge vĂ©nĂ©rable de ans. D’allure trapue et d’un port arrondi, son bois est souple, utilisĂ© autrefois pour la fabrication des arcs. Mais ce que l’on aime plus chez cet arbre, ce sont les rĂ©alisations, comme avec le buis, de topiaires qui donnent du rythme et de la vie aux jardins Ă  la française.© Georges Feterma, Futura Les tilleuls de l'abbaye de Noirlac dans le Cher Ils sont 29, ĂągĂ©s de 300 ans, formant une allĂ©e majestueuse dans le parc de l’abbaye cistercienne de Noirlac. Tous ces tilleuls magnifiques ont Ă©tĂ© probablement taillĂ©s en mĂȘme temps, car ils forment une voĂ»te homogĂšne derriĂšre l’abbaye. En parcourant la nef austĂšre et rigoureuse de l’édifice, soutenue par d’énormes piliers romans, on est saisi par la similitude entre son aspect et celui de l’alignement de tilleuls, rythmĂ© par les troncs imposants des arbres chaque arbre n’appartient pas Ă  la famille restreinte des plus vieux arbres de France, mais l’alignement est incontestablement l’un des plus anciens de notre pays. Il est souvent difficile de conserver dans son intĂ©gritĂ© un tel ensemble, et le renouvellement s’impose alors comme une nĂ©cessitĂ©. Si vous passez par Noirlac, recueillez-vous et priez pour que ce bel alignement demeure longtemps encore respectĂ© dans son n’a pas en mĂ©moire un tilleul et son parfum au printemps ? Ce tilleul Ă  grandes feuilles Tilia platyphyllos est un grand arbre faisant partie de la famille des TilliacĂ©es. Il mesure entre 30 Ă  40 mĂštres, son cycle de vie peut aller jusqu’à ans ! Poussant dans les rĂ©gions tempĂ©rĂ©es d’Europe, il fut longtemps l’arbre du centre des villages, en France comme en Allemagne. Le tilleul est multi-usage employĂ© pour la petite menuiserie, recherchĂ© pour ses infusions et pour son miel, apprĂ©ciĂ© pour ses propriĂ©tĂ©s Ă©mollientes sur la cousin, le tilleul Ă  petites feuilles, Tilia cordata, poussant lui Ă  l’état spontanĂ©, fut choisi en France pour incarner les valeurs de la RĂ©publique Ă  la RĂ©volution française.© Georges Feterman, Futura Le cade tourmentĂ© de l’Aude Difficile de donner un Ăąge Ă  ce vieux genĂ©vrier, perdu dans la garrigue du pays des CorbiĂšres. Quand il vit le jour, il y a plusieurs siĂšcles, le paysage devait ĂȘtre bien diffĂ©rent autour de lui. La patte » de l’homme marquait beaucoup plus les paysages ruraux, dans lesquels chaque parcelle Ă©tait cultivĂ©e. Il y a dĂ©sormais moins de monde dans les campagnes, et le vieux cade pourrait le raconter. Il cache son tronc tourmentĂ© au milieu des garrigues, prospĂ©rant sur un sol maigre et calcaire. Selon les anciens du village, il doit sa forme toute tordue Ă  la neige qui, par son poids, fit rompre la partie supĂ©rieure du tronc. AprĂšs cette pesante Ă©preuve, l’ancĂȘtre reprit sa croissance de plus belle, en changeant de direction, anticipant peut-ĂȘtre d’autres catastrophes. En 2016, il fut dĂ©signĂ© arbre de l’annĂ©e » pour le dĂ©partement de l’Aude Ă  l’issue d’un concours cade Juniperus oxycedrus ou genĂ©vrier cade est prĂ©sent dans les zones mĂ©diterranĂ©ennes, il est caractĂ©ristique de la garrigue provençale et du maquis. Il se plait dans les terres rocailleuses et arides, calcaires et acides. Rustique, l’arbrisseau peut atteindre des hauteurs de 14 mĂštres mais, gĂ©nĂ©ralement, il se contente de dimensions plus fruits sont des baies apprĂ©ciĂ©es pour la fabrication des alcools. Le bois de cade est rĂ©putĂ© pour sa duretĂ© et pour ĂȘtre quasiment imputrescible. Il est aussi travaillĂ© en tournerie tournage sur bois qui rĂ©vĂšle ses veines. Il est utilisĂ© pour la fabrication des becs de flĂ»te. Le cade exhale un parfum typique et Ă©tait autrefois utilisĂ© pour ses propriĂ©tĂ©s cicatrisantes, antiseptiques et dĂ©sinfectantes. L’huile essentielle de cade est utilisĂ©e en aromathĂ©rapie.© Georges Feterman, Futura Le chĂątaignier millĂ©naire du FinistĂšre Le plus gros chĂątaignier de Bretagne 14 mĂštres de circonfĂ©rence se cache sur un terrain de camping, entre Combrit et Pont-LabbĂ©. Il est indispensable de demander l’autorisation des propriĂ©taires du Camping des ChĂątaigniers pour approcher le colosse. L’aspect dĂ©structurĂ© de ses tissus vĂ©gĂ©taux et ses dimensions exceptionnelles plaident pour un arbre millĂ©naire. La surprise est de taille en dĂ©couvrant les jeunes pousses toutes rĂ©centes qui s’échappent du tronc tourmentĂ©. Du jeune sur du trĂšs vieux, le monde vĂ©gĂ©tal est vraiment incroyable, d’autant plus que le vieux chĂątaignier continue Ă  fleurir et Ă  produire des chĂątaignes, aprĂšs mille ans de bons et loyaux services. Les anciens propriĂ©taires de cette ferme reconvertie racontaient que l’ancĂȘtre avait brĂ»lĂ© Ă  plusieurs reprises, survivant Ă  chaque fois au dĂ©sastre avec une incroyable capacitĂ© de cela fait plus de printemps que ce colosse vĂ©gĂ©tal fleurit ! Estimation faite par dendrochronologie. En France, et probablement dans le monde, on ne connaĂźt pas vraiment de concurrent Ă  ce Castanea sativa, vivant approximativement depuis l’époque de l’empereur Charlemagne, vers l’an 800. Quelle santĂ© ! Au plus fort de sa splendeur, la plus grosse branche mesurait 6 mĂštres de circonfĂ©rence. Une petite baisse de rĂ©gime cependant, avec un tour de taille de 14 mĂštres aujourd’hui, contre 21 en 1932. Il est difficile de se reprĂ©senter l’ampleur de sa ramure couvrant une surface de 314 m2 et d’un diamĂštre d’environ 21 mĂštres. Son tronc est court, bosselĂ©, craquelĂ©, creusĂ©, brĂ»lĂ© si profondĂ©ment qu’il a fini par prendre un aspect minĂ©ral. Mesurant 16 mĂštres de haut, il est le dernier survivant de cette chĂątaigneraie bretonne maintenant disparue qui fut classĂ©e, en 1910, Monuments historiques naturels par le prĂ©sident Doumergue. Ses 23 autres congĂ©nĂšres furent rĂ©duits Ă  l’état de combustible et brĂ»lĂ©s durant la seconde guerre mondiale.© Georges Feterman, Futura Le chĂȘne sur son rocher corse Entre le col de Bavella et le village de Solenzara, sur le bord de la D 268, une Ă©trange chimĂšre attire l’attention. Le couple, il faut l’avouer, est insolite ! Un vieux chĂȘne pubescent s’est implantĂ© dans une fissure d’un bloc de granite. Si la racine principale plonge effectivement dans la terre en Ă©tirant au maximum sa structure, l’écorce du chĂȘne pluricentenaire s’est adaptĂ©e aux circonstances. Elle enveloppe le rocher comme le ferait un escargot gĂ©ant avec son pied dĂ©formable. Ce lien fort entre le roc et les tissus vĂ©gĂ©taux n’est pas rare en Corse, oĂč les chaos granitiques abondent, mais un tel Ă©tirement des tissus vĂ©gĂ©taux reste exceptionnel, donnant toute son originalitĂ© au vieux chĂȘne pubescent Quercus pubescent, de la famille des fagacĂ©es, est une espĂšce qui favorise le dĂ©veloppement des truffes. Il peut mesurer entre 10 et 25 mĂštres de haut. Son feuillage est marcescent, c’est-Ă -dire que les feuilles mortes ne tombent pas et sont expulsĂ©es par les nouvelles. L'existence de poils courts et mous sur leur face infĂ©rieure et sur les jeunes rameaux est une adaptation de l'arbre Ă  la sĂ©cheresse, il prĂ©sente d’ailleurs une bonne rĂ©sistance aux incendies. Parfois appelĂ© chĂȘne blanc de Provence », ce chĂȘne ne se rencontre ni en Bretagne, ni dans les Landes. Il est prĂ©sent surtout dans l'Europe du Sud et le Moyen-Orient.© Georges Feterman, Futura Les chĂątaigniers millĂ©naires de la Corse-du-Sud Le village de Zonza est bien connu des randonneurs qui se dirigent vers les sublimes aiguilles de Bavella, autour desquelles on admire d’impressionnants pins Laricio dĂ©formĂ©s par les vents dominants. De part et d’autre du village, de vieux chĂątaigniers dĂ©ploient leur houppier depuis plus de mille ans. Il s’agit certes d’une estimation, mais la circonfĂ©rence du tronc, plus de 10 mĂštres, permet de penser qu’il s’agit bien d’arbres millĂ©naires. L’un d’eux se dresse dans une prairie privĂ©e ne pas y pĂ©nĂ©trer face Ă  l’auberge du Mouflon-d’Or. L’autre se situe en contrebas du village, sur la route de Bavella. Il faut repĂ©rer une borne rouge d’incendie, et emprunter le petit chemin qui part sur la gauche de la route. Le choc Ă©motionnel est assurĂ© en dĂ©couvrant le tronc monumental et ses immenses Castanea sativa, de la famille des FagacĂ©es, est un arbre majestueux, de grande ampleur qui ne fleurit qu’au bout de sa vingtiĂšme annĂ©e. Le chĂątaignier peut ĂȘtre millĂ©naire. L’Europe est sa zone de rĂ©partition ; cette espĂšce couvre hectares du territoire français. Durable et solide, son bois est utile dans la construction, le chauffage, la menuiserie et l’ébĂ©nisterie, il est aussi riche en tanins. Sa floraison est spectaculaire ; ses fruits, les chĂątaignes, sont comestibles ; raison pour laquelle dans certaines rĂ©gions, comme les CĂ©vennes, le chĂątaignier fut appelĂ© arbre Ă  pain » ou pain des pauvres » car ses fruits remplaçaient la farine de cĂ©rĂ©ales. Celle-ci fut longtemps la base de l’alimentation des Corses. Aujourd’hui, cette farine est utilisĂ©e pour la confection de pĂątisseries et de crĂȘpes. La culture de chĂątaigniers et de ses fruits s’appelle la castanéïculture. Les chĂątaignes se dĂ©gustent en hiver sous diverses prĂ©sentations marrons glacĂ©s, grillĂ©s ou rĂŽtis avec la dinde de NoĂ«l.© Georges Feterman, Futura Le pistachier lentisque de la Corse PrĂšs d’une vieille bĂątisse du joli village de Ghisonaccia, Élise, qui rĂ©sidait ici depuis quelques annĂ©es, avait bien repĂ©rĂ© quelques branches mortes Ă©mergeant d’un sol remblayĂ© par des travaux de terrassement. PoussĂ©e par la curiositĂ©, elle fit dĂ©gager les remblais en question pour comprendre d’oĂč venaient ces branches. Tel un trĂ©sor archĂ©ologique, elle venait de dĂ©couvrir un pistachier lentisque monumental, qui avait survĂ©cu malgrĂ© l’ensevelissement qu’il avait subi. Le lentisque est plutĂŽt un arbuste du maquis corse, mais celui de Ghisonaccia, avec ses 3 mĂštres de circonfĂ©rence, pourrait ĂȘtre millĂ©naire ! Un sacrĂ© rescapĂ©, qui Ă©chappa ensuite Ă  un incendie, sauvĂ© par les pompiers d’extrĂȘme au mastic Pistacia lentiscus L. appartient Ă  la famille des AnacardiacĂ©es. C’est un arbuste au feuillage persistant typique de la garrigue provençale et du maquis des climats mĂ©diterranĂ©ens. La taille de cet arbrisseau varie entre de 3 et 6 mĂštres. Connu depuis l’antiquitĂ©, cet arbrisseau est originaire des rĂ©gions du sud de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique, rĂ©gions oĂč son huile est toujours consommĂ©e de diverses façons. Si son petit fruit est comestible et apprĂ©ciĂ© aussi en confiserie, c’est surtout pour sa gomme naturelle, dĂ©gageant une forte odeur balsamique, que cet arbre est rĂ©putĂ©. Son efficacitĂ© thĂ©rapeutique, pour certaines affections, est connue depuis longtemps. Presque 200 grammes de rĂ©sine, jusqu’à 4 kilos pour les plus exceptionnels sujets, sont rĂ©coltĂ©s par an.© Georges Feterman, Futura Les oliviers du MusĂ©e Renoir dans les Alpes-Maritimes Dans le jardin de la villa des Collettes, de vieux oliviers accueillent les visiteurs. Ils font face au musĂ©e Auguste-Renoir, installĂ© dans la maison oĂč vĂ©cut le maĂźtre de 1907 Ă  1919, annĂ©e de sa mort. Les oliviers en question inspirĂšrent Renoir, qui les reprĂ©senta Ă  plusieurs reprises. Il n’est pas rare de voir aujourd’hui de jeunes artistes exercer leur talent devant les troncs noueux des ancĂȘtres vĂ©gĂ©taux. Il faut reconnaĂźtre que les silhouettes Ă©trangement torturĂ©es des vieux arbres attirent le regard et suscitent l’admiration. Leur grand Ăąge, estimĂ© Ă  plusieurs siĂšcles, explique sans doute leurs formes Ă©tranges, Ă  moins qu’ils n’aient voulu, par leurs torsions Ă©mouvantes, se faire aimer des les derniĂšres annĂ©es de sa vie, Auguste Renoir souffrait d’insupportables arthroses, qui lui dĂ©formaient les doigts et les articulations, comme autant de branches des oliviers. Il travailla ici jusqu’à ses derniĂšres heures, veillĂ© par les vieux oliviers, dont l’ñge est estimĂ© Ă  400 est un arbre fruitier qui, Ă  l’abri du vent, peut mesurer jusqu’à 20 mĂštres. C’est une sous-espĂšce de Olea europaea, de la famille des OlĂ©acĂ©es. L'olivier sauvage existait au Sahara, il y a environ ans avant notre Ăšre, pĂ©riode Ă  laquelle s’est installĂ© le climat mĂ©diterranĂ©en. Sa domestication remonterait Ă  Ă  avant notre Ăšre. ChantĂ© et cĂ©lĂ©brĂ© par les poĂštes depuis l’AntiquitĂ©, l’olivier est un symbole de paix et un arbre sacrĂ© dans les religions est aussi symbole de vie et de pĂ©rennité  Et pour cause, il peut vivre ans voire, davantage. Il nourrit le corps, le cƓur et l’esprit, avec ses olives, son huile et son bois dur qui fait le bonheur des sculpteurs et des Ă©bĂ©nistes.© Georges Feterman, Futura IntĂ©ressĂ© par ce que vous venez de lire ? Abonnez-vous Ă  la lettre d'information La question de la semaine notre rĂ©ponse Ă  une question que vous vous posez, forcĂ©ment. Toutes nos lettres d’information Lesapin est l'arbre emblĂ©matique de NoĂ«l. ©Flickr Creative Commons. DĂ©corer le sapin de NoĂ«l, c'est souvent un moment de partage en famille. Il illuminera la demeure avant de recevoir Ă  ses pieds les cadeaux le jour de NoĂ«l. Une tradition qui remonte plus loin qu'on ne le pense. Ça y est, les guirlandes et les boules de NoĂ«l Ă©gayent Le sapin naturel est loin d’ĂȘtre passĂ© de mode. Que du contraire, ses ventes se portent de mieux en mieux. SincĂšrement, les ventes de sapins artificiels restent marginales par rapport aux ventes des naturels», confirme-t-on chez Gamm Vert, Ă  Gasperich. On en vend de 500 Ă  600 dans notre magasin.» Et si vous optez pour un sapin naturel, il y a des chances qu’il vienne de l’étranger. Le Luxembourg reste en effet un important importateur de sapins de NoĂ«l, principalement d’Allemagne. MĂȘme si on note une baisse des importations de l’Eifel, principalement entre 2016 et 2017, tandis que celles des autres pays – Pays-Bas, Belgique, Danemark et France – sont en augmentation. Difficile Ă  produire Mais le sapin luxembourgeois» fait plus que rĂ©sister. Il est en rĂ©alitĂ© de plus en plus demandĂ© et gagne des parts de marchĂ©, selon les professionnels du secteur. Encore faut-il en trouver. Car seulement une dizaine de pĂ©piniĂ©ristes locaux en produisent. Il est vrai que, s’il est un produit phare en fin d’annĂ©e, alors que les autres sont en hibernation, sa production demande de la place 800 arbres par hectare au mieux, du temps plusieurs annĂ©es pour un beau Nordmann et de l’entretien. Avec des pertes qui peuvent ĂȘtre Ă©levĂ©es, et atteindre les 40% de ce qui a Ă©tĂ© plantĂ©. Cet Ă©tĂ©, avec la sĂ©cheresse, on a perdu toutes les jeunes pousses», confirme un pĂ©piniĂ©riste. Cela pour une pĂ©riode de vente limitĂ©e Ă  trois semaines. National et bio Le sapin produit chez nous est, c’est vrai, de plus en plus recherchĂ©, c’est un phĂ©nomĂšne de plus en plus fort au fil des annĂ©es», explique Ă  Paperjam Francis Meyers, qui, avec son frĂšre Jos, met sur le marchĂ© quelques milliers de sapins chaque annĂ©e. Cela rentre dans cette volontĂ© de consommer local, de ne plus acheter un arbre qui a fait À Assel, prĂšs de Bous, ces agriculteurs ont plantĂ© leurs premiers sapins en 1996, histoire de mettre du beurre dans les Ă©pinards en hiver. Que des Nordmann, un sapin de belle tenue qui ne perd pas ses Ă©pines et qui est le chouchou du grand public. Le Nordmann est aussi celui qui est le plus vendu chez Erny Schmitz, pĂ©piniĂ©riste Ă  Troisvierges, et qui fournit notamment en partie les magasins Gamm Vert. Cela fait 30 ans qu’on est dans le sapin», commente le patron. On en vend environ chaque hiver.» Avec une spĂ©cificitĂ© le sapin Schmitz est un sapin bio. Nous ne pulvĂ©risons pas les sapins. Cela demande un peu plus de travail de nettoyage, mais sans impact sur le prix. Les gens ne veulent plus de sapins traitĂ©s chimiquement. Si vous prenez un sapin danois, vous verrez les Ă©pines brunes, c’est suite Ă  la pulvĂ©risation. Chez nous, elles sont vertes.» Le bon plan de la location Et si acheter un sapin ne vous tente pas, optez pour la location. Ce concept unique en son genre est proposĂ© par Bamschoul Becker depuis 30 ans. Vous choisissez votre sapin – en fonction de son espĂšce Nordmann, Ă©picĂ©a, sapin bleu... et de sa taille –, et on vous le livre avec sa motte de terre. En janvier, on vient le reprendre chez vous pour le remettre en pleine terre. Chaque arbre peut ĂȘtre replantĂ© quatre Ă  cinq fois», explique la patronne de l’entreprise de Steinsel. Et si une famille veut avoir le mĂȘme arbre chaque annĂ©e, elle peut le rĂ©server. L’idĂ©e de proposer ce service de location est venue de mon frĂšre. Nous faisions ainsi pour nous. Pourquoi ne pas le faire en faveur de clients, s’est-il demandĂ©.» Et le succĂšs est tel, avec 900 sapins louĂ©s chaque hiver, que Bamschoul Becker ne propose plus de sapins coupĂ©s. La location a Ă©videmment un prix. Comptez de 50 Ă  150€ en fonction de l’essence et de la taille. À l’achat, le prix moyen d’un Nordmann est d’environ 15 euros du mĂštre, et 10 euros du mĂštre pour un Ă©picĂ©a. jvVz.
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