Quevous soyez un vrai supporter des Lakers ou simplement un fan de la NBA, vous devrez savoir que le maillot violet et or de Los Angeles fait partie des monuments de lâunivers sportif. PortĂ© par des stars de cinĂ©ma mais aussi les joueurs de football, ce maillot dĂ©passe les limites de son pĂ©rimĂštre de basket. Des lĂ©gendes de la prestigieuse Ă©curie
© Mucem Comment avez vous eu lâidĂ©e de ce projet dâexposition ? Câest Gilles Perez, le deuxiĂšme commissaire de lâexposition, qui a eu lâidĂ©e Ă lâĂ©tĂ© 2013. Il venait de rĂ©aliser un documentaire sur la fabrication du Mucem, qui sâappelle NaisÂsance dâun musĂ©e, et a connu les Ă©quipes scientifiques Ă cette occasion. Par ailleurs, Zeev Gourarier, le directeur scientifique du musĂ©e souhaitait aborder le football dans une exposition. Du coup, aprĂšs leur rencontre, Zeev a demandĂ© Ă Gilles dâattendre quâun conservateur soit intĂ©ressĂ© par le projet pour construire un vrai projet dâexposition. Nous avons donc commencĂ© Ă travailler ensemble en septembre 2013, deux mois aprĂšs mon arrivĂ©e. Et nous avons ouvert lâexposition en octobre 2017. Cela fait quatre annĂ©es de travail, avec quelques coupures. Vous pensiez donc que le football pouvait avoir une place au musĂ©e ? ComplĂ©tement oui. Travailler sur ce projet fut un plaisir du dĂ©but jusquâĂ la fin, mais il sâest aussi construit dans un contexte dâargumentation continue car ce nâest pas un sujet qui sâimpose par nature, comme pourrait lâĂȘtre une exposition biographique sur des ancĂȘtres fondateurs comÂme Michel Leiris ou Georges Henri RiviĂšre, des thĂšmes qui font peut-ĂȘtre plus lâunanimitĂ© dans le monde des musĂ©es et au Mucem. Câest compliquĂ© de faire une expoÂsition sur le football parce quâil existe des prĂ©jugĂ©s, mĂȘme ici en interne ; beaucoup avaient peur que nous soyons dans le clichĂ©. Nous avons dĂ» argumenter, mais justement câest ce qui Ă©tait intĂ©ressant, il a fallu tenir bon avec un sujet qui n'allait pas de soi. Nous avons travaillĂ© avec un mĂȘme objectif sur le long terme, pour rĂ©aliser une exposition pour tout le monde, rappeler le rĂŽle citoyen du footÂball, montrer comment il est un prisme pour comprendre la sociĂ©tĂ©. Vous saviez dĂšs le dĂ©part Ă quels publics se destinait cette exposition ? Non, nous ne nous sommes pas posĂ©s la question de nous adresser Ă un public en particulier, ce qui peut amener Ă forcer le trait, Ă ĂȘtre encore plus dans la caricature. DâemblĂ©e, nous avons voulu faire une exposition pour tout le monde. Nous Ă©tions convaincus que justement le football pouvait intĂ©resser tout le monde. Pour nous, il nâexiste pas de cĂ©sure, de classes, sur lâintĂ©rĂȘt liĂ© au football. Câest au fur et Ă mesure, aprĂšs avoir prĂ©sentĂ© le projet en interne, que nous avons constatĂ© quâil existait un prĂ©jugĂ© qui Ă©tait celui de dire que le public des musĂ©es ne vient pas au stade, et que le public des stades ne vient pas au musĂ©e. MĂȘme si câest un prĂ©jugĂ© qui a peut-ĂȘtre des bases rĂ©elles et a Ă©tĂ© vrai, nous nous sommes placĂ©s en opposition Ă celui-ci. Nous avons toujours dit quâil fallait justement dĂ©passer cette idĂ©e qui repose selon nous sur une fausse lecture de la sociĂ©tĂ© qui vise Ă Ă©loigner deux classes de la sociĂ©tĂ© les personnes qui regardent le football et celles qui visitent les musĂ©es. Au dĂ©but du projet, avez-vous visitĂ© dâautres expositions sur le football, ou plus gĂ©nĂ©ralement le sport ? Nous en avons beaucoup vu. Gilles en avait vu en AmĂ©rique du Sud et notamment le musĂ©e du football Ă San Paolo. Pour ma part, jâai visitĂ© des musĂ©es en France avec le muÂsĂ©e des Verts Ă Saint-Ătienne, en Angleterre avec le NatioÂnal football Museum Ă Manchester ou le musĂ©e du club de Manchester United. Mais aussi en Espagne FC Barcelona museum ou en Italie les musĂ©es de la Juventus de Turin et du Gran Torino. Et nous avons suivi les musĂ©es qui ouvraient en Europe, car il en existe aujourdâhui de plus en plus dans les clubs de football et de fĂ©dĂ©rations. Nous les avons visitĂ©s, ce sont des musĂ©es qui prĂ©sentent gĂ©nĂ©ralement un "hall of fame", des trophĂ©es, des maillots de grands joueurs, et des parcours musĂ©ographiques qui mettent en avant une Ă©popĂ©e et une histoire glorieuse, en cachant parfois les points noirs de lâhistoire du club ou qui pourraient faire dĂ©faut Ă cette image. Ce nâest pas du tout ce que nous avions envie de reproduire. Ce que souhaitions Ă©viter, câest reproduire cette marchandisation de cette culture football, comme nous pouvons le voir Ă BarceÂlone ou Ă Turin Nous nous sommes tournĂ©s vers dâautres types de musĂ©es pour chercher lâinspiration. Mais peu de musĂ©es Ă mon sens prennent le football au sĂ©rieux, câest-Ă -dire comme un fait de sociĂ©tĂ©. Le musĂ©e national du Sport Ă Nice le fait trĂšs bien, mais propose des expositions plutĂŽt historiques, dĂ©diĂ©es Ă lâhistoire de la Coupe du Monde ou de la Coupe dâEurope par exemple. Cela nous intĂ©ressait moins. En tant que musĂ©e de sociĂ©tĂ©, nous vouÂlions vraiment nous intĂ©resser Ă ce que nous disait le football sur le monde contemporain dans lequel on vit. De lâesprit de quelles expositions vous sentiez-vous le plus proche ? Lâexposition la plus marquante sur le sujet sâappelait Hors-jeu. Elle a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e en 2008 et 2009 au musĂ©e dâEthnoÂgraphie de GenĂšve et a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par Rafaelle Poli et Christian DelĂ©craz. Cette exposition a abordĂ© le football comÂme un sport-spectacle dont l'Ă©tude permet de s'interroger sur la complexitĂ© de notre monde. Et la trame sâest imposĂ©e comment ? De maniĂšre Ă©vidente ? Ce dĂ©coupage en trois parties â Passions, Engagements, Mercatos â est intervenu assez tĂŽt. DĂšs le dĂ©but, jâai eu envie de parler des supporters et Gilles, de lâengagement politique Ă travers le football ; donc ces deux parties Ă©taient Ă la base du projet. Ensuite, nous nous sommes demandĂ©s comment aborder lâĂ©conomie. Parler dâune chose vĂ©cue par tous et, Ă premiĂšre vue, immatĂ©rielle. Nous avons beauÂcoup travaillĂ© pour savoir ce que nous allions exposer et nous avons pu collecter des objets au fur et Ă mesure de la rĂ©flexion. La partie sur lâĂ©conomie Ă©tait finalement la plus Ă©vidente, parce que tout le monde sâintĂ©ressait à ça au moÂment oĂč nous produisions lâexposition. Et, en mĂȘme temps, la plus difficile Ă penser musĂ©ographiquement parce quâil existe trĂšs peu dâobjets. Quels ont Ă©tĂ© les apports de votre comitĂ© scientifique ? Nous avons mis en place un comitĂ© scientifique qui a reÂgroupĂ© des chercheurs et des joueurs. Il y avait notamment Rachid Mekhloufi, un ancien joueur de Saint-Ătienne et de lâĂ©quipe nationale algĂ©rienne et PrĂ©drag Pasiç, ancien joueur international bosnien qui a fondĂ© une Ă©cole multiethnique Ă Sarajevo et dont nous Ă©voquons lâhistoire dans lâexposition. Et puis des chercheurs qui avaient travaillĂ© sur le football, comme StĂ©phane Mourlane, Christian BromÂberger, Claude Boli ou Rafaelle Poli. Avec eux, nous avons rĂ©flĂ©chi et leur avons proposĂ© un projet qui mettait beaucoup en avant les supporters. Câest quelque chose qui me tenait Ă cĆur. Gilles souhaitait aussi montrer le cĂŽtĂ© politique, car il avait rĂ©alisĂ© un travail documentaire important sur les rebelles du football. Dans des contextes particuliers, comme dans celui du conflit israĂ©lo-palestinien ou de la guerre en ex-Yougoslavie, le football a Ă©tĂ© utilisĂ© pour diffuser dâautres idĂ©es. Le comitĂ© scientifique nous a conseillĂ©s de surtout nous intĂ©resser aux contradictions dans le football, comme des fils Ă tirer pour construire le propos. Câest important, car ces contradictions, celles dâun sport liĂ© Ă un vrai business et en mĂȘme temps basĂ© sur des valeurs de solidaritĂ©, mettent en avant celles des sociĂ©tĂ©s contemporaines. Vous avez Ă©galement travaillĂ© sur des rĂ©cits. 1 Le musĂ©e de lâinnocence Masumiyet MĂŒzesi a Ă©tĂ© créé Ă Istanbul en accord avec le roman Ă©ponyme de ... En effet, le deuxiĂšme principe musĂ©ographique Ă©tait de faire une exposition de rĂ©cits. Nous avons trois parties â Passion, Engagement et Mercatos â ainsi quâune introduction qui contient un vestiaire oĂč lâon se lave de ses idĂ©es prĂ©conçues sur le football et une salle immersive. Et une conclusion, qui a pour titre "Prolongations", qui est lĂ pour montrer les initiatives rĂ©centes pour un football plus citoyen. Lâexposition de rĂ©cits, câest un concept issu du "muÂsĂ©e de lâinnocence" du romancier Orhan Pamuk1. Câest un petit musĂ©e, Ă Istanbul, qui part de son livre Le musĂ©e de lâinnocence. Dans ce musĂ©e, Oran Pamuk raconte une histoire. Pour lui, nous ne sommes plus dans un monde qui a besoin dâĂ©popĂ©es et de grandes histoires nationales, mais dâhistoires intimes et de rĂ©cits pour pouvoir le comprendre. Avec Nous sommes Foot, nous plongeons le visiteur dans des contextes particuliers, parfois guerriers, avec des tĂ©moignages et des rĂ©cits qui permettent au visiteur de lâexposition de se projeter dans ces histoires. Par exemple, je pense que nous pouvons comprendre le conflit israĂ©lo-palestinien Ă travers le rĂ©cit de la vie quotidienne de la footballeuse Honey Thaljieh. Nous essayons de crĂ©er une interaction entre une vitrine qui ne parle pas et un visiÂteur qui ne parle pas non plus, mais comprend. Les bouts de vies se rĂ©pondent, se comprennent et permetÂtent des croisements sociaux. Les travaux de musĂ©es dâethnographie vous ont Ă©galement inspirĂ©s ? Le manifeste du musĂ©e dâEthnographie de NeuchĂątel, rĂ©ÂdigĂ© par Marc-Olivier Gonseth, Jacques Hainard et Roland Kaerh fut aussi une source dâinspiration. De maniĂšre plus large, lâouvrage Cent ans sur la colline de Saint Nicolas dans lequel les partis pris musĂ©ographiques de chaque exposition du musĂ©e dâEthnographie de NeuchĂątel sont finement recensĂ©s, mâa donnĂ© beaucoup dâoutils thĂ©oriques ou pratiques pour travailler sur le parcours. Lâapproche musĂ©ographique du musĂ©e dâEthnographie de NeuchĂątel a aussi permis dâamener de lâhumour dans lâexÂposition. Nous avons pris la libertĂ© de tourner en dĂ©rision certains aspects ou dâironiser sur certaines pratiques, en plaçant par exemple une photographie de Maradona avec un maillot "no drugs" ou une compilation des plus belles simulations du football moderne. Il aurait peut ĂȘtre fallu plus dâhumour dans lâexposition, mais câĂ©tait important car, en France, nous nâavons pas lâhabitude de rire dans nos musĂ©es. Quels choix avez-vous faits pour la musĂ©ographie ? Nous avons travaillĂ© avec un collectif dâartistes espagnol qui sâappelle Democracia. DĂšs 2016, le collectif a proposĂ© un projet articulĂ© autour de lâidĂ©e dâun grand couloir qui distribue toutes les salles de lâexposition. Ils sont partis de lâidĂ©e de reprendre une architecture brutaliste, un peu comme Ă lâintĂ©rieur des premiers stades qui existaient en Europe, avec des ensembles architecturaux rĂ©pĂ©titifs. Nous cherchons Ă plonger le visiteur sous des gradins, avec des grands couloirs, Ă©clairĂ©s par des nĂ©ons trĂšs froids, comÂme ceux que lâon emprunte dans le stade pour chercher sa place. Nous avons aussi utilisĂ© le grillage, comme un Ă©lĂ©ment de la scĂ©nographie, qui rappelle ceux qui se situent parfois entre les supporters et le stade. Tout cela participe Ă la crĂ©ation dâune ambiance froide, industrielle, bĂ©tonnĂ©e, trĂšs proche de celle des stades dâaujourdâhui et assez Ă©loignĂ©e de lâambiance "fausse pelouse et filet de but" qui est gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©e dans les expositions qui traiÂtent du football. Le graphisme a aussi Ă©tĂ© rĂ©flĂ©chi selon ce principe, avec de grands numĂ©ros et de grandes lettres, comme dans le stade, pour nous situer dans lâespace. Dans le stade, notre ticket nous indique notre place â bloc B, porte 4, place 65 â ici, ce sont des grands numĂ©ros qui indiquent chaque partie de lâexposition. Avec les Ă©tudiants du dĂ©partement son et image de Aix-Marseille UniversitĂ©, le Satis, nous avons pu crĂ©er un espace immersif au dĂ©but de lâexposition. Les ambiances sonores de cet espace ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es Ă partir de sons collectĂ©s dans les vestiaires avant les matchs et dans des stades. Vous souhaitiez Ă©galement crĂ©er un espace pour Ă©changer. Nous avions envie quâune agora existe dans lâexposition, pour crĂ©er un lieu de discussion et de dĂ©bats. LâidĂ©e Ă©tait de dire que le football est un reflet de la vie sociale et contemporaine. CâĂ©tait un parti pris musĂ©ographique, nous ne voulions pas assĂ©ner de vĂ©ritĂ©s et, parfois, pouvoir poser des questions. Par exemple, dans la partie religion, figure la question "est ce que le football est une religion ou un opium du peuple ?". Le nombre de sections de lâexposition, et son temps de visite, ce sont des clins dâĆil ? Bien sĂ»r. Nous sommes dans un stade, câest une exposition qui se visite en 90 minutes, dĂ©coupĂ©e en onze parties⊠nous avons un peu tirĂ© le fil, mais il sâagit plutĂŽt de communication. Le sous-texte est liĂ© au fait de dire que le stade est une mĂ©taphore de la sociĂ©tĂ©, au sein de laquelle nous cherchons notre place. Seule la partie "hooligans" est traitĂ©e de maniĂšre diffĂ©rente. En effet, pour cette partie, nous avons voulu faire une distinction de maniĂšre musĂ©ographique entre la culture ultras et le monde hooligan. Le hooliganisme est formellement mis en cage, avec une porte pour indiquer au visiteur que sâil souhaite faire une impasse sur cette partie et cette violence, il peut le faire, comme le spectateur peut refuser la violence. Pour passer par cette piĂšce, il faut ouÂvrir la porte, faire un choix. Hans van der Meer, Marseille, Montredon, 2004. Centre national des arts plastiques © Hans van der Meer / Hollandse Hootge, 2015 OM - Olympique Lyonnais, Stade VĂ©lodrome, Marseille, France, 16 aoĂ»t 2002, Lionel Briot © ADAGP, Paris, 2018 Claude LĂ©vĂȘque, Hooligan, 2006 kamel mennour, Paris Claude LĂ©vĂȘque © ADAGP, Paris 2017. Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London Ă partir de ce parti pris musĂ©ographique, comment avez-vous rĂ©unis les objets prĂ©sentĂ©s ? Nous avions envie de faire quelque chose dâimportant conÂcernant le "supportĂ©risme". Mais, dĂšs le dĂ©but, nous somÂmes partis du constat que les objets des supporters nâĂ©taient pas forcĂ©ment conservĂ©s dans les musĂ©es. Au musĂ©e national du Sport, ou ailleurs en France, les objets de supporÂters gĂ©nĂ©ralement conservĂ©s sont des Ă©charpes ou des fa- Ânions, câest-Ă -dire des objets qui reprĂ©sentent plus les specÂtateurs que les supporters ultras par exemple. Des enquĂȘtes-collectes sur le "supportĂ©risme" nous ont permis de recueilÂlir beaucoup de donnĂ©es et comprendre et imagiÂner ce qui pouvait ĂȘtre rĂ©alisĂ© en termes musĂ©ographiques. Vous Ă©tiez surtout intĂ©ressĂ©s par le mouvement "ultras". Tout ce qui est liĂ© au mouvement ultras, qui forme une vraie contre-culture, a complĂ©tement Ă©chappĂ© aux collecÂtions patrimoniales. Et câest vraiment ce qui nous intĂ©resÂsait car, justement, cette contre-culture, cette sous-culture permet de dire beaucoup de choses sur la culture mainstream ou globale dans laquelle nous vivons. Donc, dĂšs le dĂ©but, nous avons voulu nous intĂ©resser Ă ces groupes de supporters, les comprendre et savoir comment ils fonctionnent. Nous avons donc mis en place des enquĂȘtes-collectes, comme celles qui existaient au musĂ©e des Arts et Traditions populaires depuis 1937 et que le Mucem conÂtinue Ă organiser depuis sa rĂ©ouverture. Nous somÂmes partis â aidĂ©s par un chercheur spĂ©cialiste du sujet, SĂ©bastien Louis, et un photographe, Giovanni Ambrosio â Ă la rencontre des groupes de supporters pour collecter des objets sur place ou susciter des dons. Pendant quatre ans, nous avons rĂ©alisĂ© des enquĂȘtes-collectes dans dix pays de la zone Euro MĂ©diterranĂ©enne, collectĂ© prĂšs de 600 objets, 3 000 photographies et plusieurs heures dâenregistrement. Quand est apparu ce mouvement en France ? Le premier groupe dâultras, le Commando Ultra, est nĂ© Ă Marseille, en 1984. Ce groupe nous a prĂȘtĂ© une caisse en mĂ©tal, une cantine toute cabossĂ©e, rouillĂ©e. Au musĂ©e, les rĂ©gisseurs nous ont demandĂ© pourquoi nous voulions exposer cet objet complĂ©tement "pourri", qui ne correspond en rien aux codes dâun musĂ©e classique ou de beaux-arts. Et, en mĂȘme temps, nous avons mis six ou sept mois pour expliquer aux ultras que nous souhaitions cet objet. Ils ne voulaient pas sâen dĂ©tacher, car il Ă©tait trĂšs important Ă leurs yeux, cela fait quinze ans que cette cantine est utilisĂ©e lors des dĂ©placements et cela lui donne beaucoup de valeur pour celles et ceux qui lâutilisent. Nous leur avons achetĂ© une cantine neuve quâils utiliseront pendant les quatre mois de lâexposition. Et cette cantine a trouvĂ© sa place ? PrĂ©sentĂ©e dans lâexposition, elle permet aux visiteurs de mieux comprendre le phĂ©nomĂšne ultra. Parmi les prĂ©jugĂ©s, les supporters sont souvent associĂ©s Ă des gens violents ou alcooliques. En exposant cette caisse, nous racontons son histoire, son intĂ©rĂȘt, et du coup lâimportance quâelle reprĂ©sente pour les supporters. Nous exposons aussi un album-photo pour montrer que les premiers ultra Ă Marseille Ă©taient des minots de 15 ans qui avaient juste envie de faire comme en Italie, dâavoir des drapeaux et de ne pas rester assis dans un stade. Nous montrons que, anthropoÂlogiquement, cela a du sens, quâil y a eu des Ă©changes culÂturels entre ces gamins. Des lettres sâĂ©changeaient entre ultras italiens, serbes et marseillais dans les annĂ©es 1980. Les visiteurs peuvent comprendre que les ultras ne sont pas des personnes violentes par dĂ©finition, mais quâil sâagit aussi dâune culture qui permet dâexpliquer la sociĂ©tĂ©. Par exemple, si un mouvement ultra est nĂ© en 2008 en Tunisie, câest parce quâil offre un lieu dâexpression publique. Si la violence existe dans les stades, câest parce quâelle existe dâabord dans la sociĂ©tĂ©. Chambre d'un adolescent supporter, Mazaugues, 2017, Mucem © Mucem/Yves Inchierman Certains objets ont-ils Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s aux collections ? Pas encore. Nous avons inscrits les objets en matĂ©riel dâĂ©tude, nous avons ce statut depuis 2013 Ă notre portĂ©e et avons aujourdâhui cinq ans pour pouvoir les Ă©tudier et savoir ce qui est intĂ©ressant Ă garder ou pas dans les collections publiques. Et nous espĂ©rons vraiment faire entrer des objets Ă lâinventaire. Nous avons Ă©tĂ© en lien avec le projet de "grande collection Euro 2016" pour partager nos outils de recherche ; nous avons notamment travaillĂ© avec eux pour mettre en commun nos outils pratiques, comÂme les fiches dâentretien, de description des objets ou dâautorisation de droit Ă lâimage. Enfin, avez vous procĂ©dĂ© Ă des achats ? La tĂȘte de la marionnette de Sepp Blatter a Ă©tĂ© difficile Ă acquĂ©rir. Nous avions vu cette marionnette dans les mĂ©dias et il nous la fallait absolument, car il sâagit du seul objet matĂ©riel nous permettant de parler de lâĂ©conomie. Cette marionnette a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en mai 2015 par une ONG, Avaaz, pour demander la dĂ©mission de Sepp Blatter devant les locaux de la Fifa Ă ZĂŒrich lors de son 65e congrĂšs, et lâarrĂȘt de lâesclavage moderne au Qatar sur les chantiers des stades de la Coupe du Monde 2022. Ensuite, les acquisitions comme celles des maillots se sont faites au fur et Ă mesure de lâavancĂ©e du projet. Vous parlez de contraste, vous prĂ©sentez aussi des objets de valeur ? Nous prĂ©sentons la Coupe du Monde, la vraie, celle gagnĂ©e par la France en 1998, câest un prĂȘt de la fĂ©dĂ©ration française de football. Et, Ă partir de dĂ©cembre, nous avons pu exposer la Ligue des Champions, prĂȘtĂ©e par lâUEFA, câest une chance incroyable. Pour certaines personnes, la Coupe du Monde a trois fois plus de valeur que les toiles de Picasso que nous prĂ©sentions lâan dernier, dont la valeur dâassurance est bien supĂ©rieure. Et ce nâest pas risible, câest tout Ă fait comprĂ©hensible et il faut le prendre en compte. Expliquer ce changement de rĂ©fĂ©rentiel vous permet de mieux faire comprendre la culture ultra. En effet, lâimportance et la valeur des objets peuvent ĂȘtre ailleurs. Les objets disent beaucoup des gens qui nous les ont prĂȘtĂ©s. Par exemple, nous prĂ©sentons un objet appartenant Ă un groupe dâultras de Latina, une petite ville en dessous de Rome dans la province du Lazio, en Italie. Ce groupe nous a prĂȘtĂ© une caisse en bois avec des klaÂxons, un objet extrĂȘmement important pour lui. Nous avons dĂ©couvert cette caisse dans leur local, pleine de poussiĂšre et avons dĂ» nĂ©gocier plusieurs heures avec eux pour le raÂmener Ă Marseille. Ils nous lâont prĂȘtĂ©e, mais avaient peur que nous la conservions mal. LâintĂ©rĂȘt portĂ© Ă cet objet par ce groupe est vraiment rĂ©vĂ©lateur de la culture ultra. Et câest une dĂ©marche importante pour nous, musĂ©e, de permettre de comprendre pourquoi la relation Ă cet objet intĂ©resse aussi les autres, et appartient Ă la culture commune et au patrimoine. Nous avons beaucoup travaillĂ© avec cette dĂ©marche et, au bout dâun moment, des ultras nous ont donnĂ© des choses en disant, "ok jâai compris, effectivement toutes ces archives vont intĂ©resser dâautres personnes qui nây connaissent rien. Et vous permettre dâavoir un autre regard sur ce que nous faisons". Toujours avec lâidĂ©e de dĂ©passer les prĂ©jugĂ©s. Dans les enquĂȘtes-collectes, beaucoup de personnes nous ont dit, "je suis mariĂ©, jâai des enfants, je les aime, mais le club de football passe avant ma famille". Nous ne pouvons pas faire lâimpasse sur de telles passions. Câest ce que Christian Bromberger appelle des "passions ordinaires". Câest aussi ce que nous souhaitions faire en nous intĂ©ressant au monde ultras, prendre cette culture au sĂ©rieux et lâexposer telle quâelle se dĂ©finit. Vous vous appuyez Ă©galement sur des recherches rĂ©centes en sociologie, sur la spatialisation des supporters dans le stade Nous sommes partis de la cartographie du vĂ©lodrome rĂ©alisĂ©e par Christian Bromberger en 1987. Avec des Ă©tudiants en licence 3 dâanthropologie, nous avons repris son questionnaire, en ajoutant ou en remaniant quelques questions. Les cartes prĂ©sentĂ©es ont plus une valeur illustrative que statistique, car nous nâavons pu interroger que 300 personÂnes, sur un public de 25 000 personnes pour le match en question, sachant que la capacitĂ© du stade est de 80 000 personnes. De maniĂšre illustrative, ces cartes fonctionÂnent bien, elles montrent dâune part le lien entre la provenance gĂ©ographique des spectateurs et leur place dans le stade. Et, dâautre part, le lien entre les catĂ©gories socio-professionnelles et les positions dans le stade. Le football cristallise des contradictions par forcĂ©ment Ă©videntes Ă prĂ©senter. La Fifa dĂ©fend la paix par le football. Jules Rimet a justement créé la Fifa pour cet idĂ©al. Sauf que, sous couvert de cette idĂ©ologie de paix, des millions dâeuros peuvent ĂȘtre dĂ©tournĂ©s ou des ouvriers migrants peuvent ĂȘtre dĂ©tenus dans des conditions de travail effroyables sur les chanÂtiers de la Coupe du Monde. Câest une grande conÂtradiction de nos sociĂ©tĂ©s libĂ©rales, câest aussi le cas des entreprises privĂ©es dâĂ©quipementiers sportifs qui parfois ont une image de marque liĂ©e Ă la solidaritĂ© et utilisent de la main dâĆuvre mineure au Pakistan ou en Asie du Sud-Est. Nous sommes dans cette contradiction et câest la raison pour laquelle il nâest pas Ă©vident dâen parler. Nous critiquons les mĂ©faits de la sociĂ©tĂ© libĂ©rale contemporaine et, en mĂȘme temps, nous achetons la derniĂšre paire de Nike. Nous sommes tous dans cette nĂ©gociation de nos identitĂ©s avec ces contradictions. Dans lâexposition, nous avons voulu casser un peu certains prĂ©jugĂ©s pour pouvoir en parler et faire en sorte que le musĂ©e soit un lieu de rĂ©flexion sociale publique. Jâenfonce des portes ouvertes mais, comme ce musĂ©e fonctionne avec de lâargent public et les impĂŽts de tout le monde, nous invitons toutes les personnes qui le souhaitent Ă venir discuter de la place du football dans la sociĂ©tĂ© de maniĂšre citoyenne. Lâexposition commence et finit par le jeu. 2 "Ce que je sais de la morale, câest au football que je le doisâŠ", Albert Camus, 23 octobre 1957. Nous souhaitons finir de maniĂšre positive avec une derniĂšre phrase "et si le football redevenait citoyen ?". Cette exposition a Ă©tĂ© conçue comme une mĂ©taphore de la vie en sociĂ©tĂ©. Il ne sâagit pas dâune exposition sur le football, mais de sociĂ©tĂ© Ă travers le football. Câest pourquoi nous lâavons appelĂ©e Nous sommes football, avec lâidĂ©e que si nous voulions changer la sociĂ©tĂ©, nous avons tous une responsabilitĂ©. Et, de la mĂȘme maniĂšre, que si nous avions envie de changer le football, nous avons tous et toutes notre part de responsabilitĂ©, en tant que citoyens, nous sommes tous et toutes impliquĂ©s dans cette histoire. DĂšs le dĂ©but de lâexposition, la premiĂšre salle permet de rappeler cette mĂ©Âtaphore du jeu citoyen. La phrase dâAlbert Camus rappelle des valeurs qui existent dans le football, la moralitĂ© notamment2. Les balles de peu Ă©voquent le fait que le football est un jeu, câest dâabord des gamins qui jouent dans des rues. Et, Ă la fin, pour boucler la boucle, nous somÂmes revenus sur lâinitiative sociale forte de lâĂ©quipe dâAlma de Africa, une Ă©quipe de migrants espagnols. La corÂÂruption, le fric, les Ă©quipementiers sportifs, le dopage cela existe, mais il ne faut pas oublier que câest quand mĂȘme un jeu qui est pratiquĂ© par des gamins et que le football peut avoir une portĂ©e citoyenne et sociale. En termes de publics, vous pensez avoir atteint vos objectifs ? En octobre 2017, 30 000 personnes avaient dĂ©jĂ vu lâexposition. Un matin de cette semaine jâai pu faire des visites avec des supporters, des personnes qui mâont dit quâils nâavaient jamais mis un pied dans un musĂ©e. Et, le soir, avec dâautres personnes issues dâun petit groupe de patrons dâentreprises locales qui avaient le mĂȘme intĂ©rĂȘt, la mĂȘme passion pour cette exposition. Cela nous a permis de nous dire que nous ne nous Ă©tions pas trompĂ©s. Vous avez observĂ© les rĂ©actions des supporters ? Nous pouvons les identifier, et ils semblent extrĂȘmement intĂ©ressĂ©s. Mais ces observations restent subjectives, une Ă©tude de public par lâobservatoire du Mucem est prĂ©vue. Les mĂ©diateurs en salle et Ă la billetterie nous disent quâefÂfectivement, nous observons un changement. Les personÂnes qui visitent cette exposition ne sont pas habituĂ©es Ă venir au musĂ©e, nous avons dĂ©jĂ lâimpression dâavoir une plus grande diversitĂ© sociale. Mais il y a un effet inverse des personnes viennent au musĂ©e dans lâoptique dâacheter un billet et lorsquâils apprennent que lâexposition temporaire est consacrĂ©e au football, ils repartent. Des partenariats avec des clubs de supporters ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s pour leur faciliter lâaccĂšs Ă lâexposition ? Des actions ont Ă©tĂ© faites avec des Ă©coles de football, avec la FĂ©dĂ©ration Française de Football et les Mutuelles du Soleil, qui sont des mĂ©cĂšnes de lâexposition. En octobre, une journĂ©e a Ă©tĂ© rĂ©servĂ©e Ă tous les minots des Ă©coles de football de Marseille. Avec lâaide dâune personne en service civique, nous avons identifiĂ© une vingtaine de clubs, notamment dans les quartiers nord qui nâont pas lâhabitude de venir au musĂ©e. Dans la partie apprentissage, nous avons rĂ©alisĂ© un mur de photographies avec 500 enfants de ces clubs, et les avons invitĂ©s Ă venir au musĂ©e. Avec les supporters, nous nâavons pas mis en place de collaboration fixe. Nous les avons invitĂ©s et leur avons proposĂ© dâorganiser des visites de groupes gratuites. Mais, ils rĂ©pondent peu pour lâinstant, les groupes de supporters sont dâabord organisĂ©s pour aller en dĂ©placement et pour suivre le club, et câest dĂ©jĂ Ă©norme. Et des personnes de lâOlympique de Marseille viennent ? Des personnes de lâOlympique de Marseille sont venues, mais le club nâa pas voulu participer au projet, mĂȘme si nous avons essayĂ© de les impliquer dĂšs le dĂ©but. Sans faire une exposition sur ce club, il y a une grande cohĂ©rence avec le fait dâĂȘtre Ă Marseille aussi, avec un club emblĂ©matique. Câest dommage de nâavoir pu travailler enÂsemble, mais nous le comprenons, car le club va bientĂŽt ouvrir un musĂ©e bientĂŽt pour ses supporters. Pour le livre qui accompagne lâexposition, vous avez aussi fait travailler des Ă©crivains. 3 Nous sommes Foot. Pour un football populaire. Desport, Mucem, 2017. LâidĂ©e Ă©tait de poursuivre la rĂ©flexion entamĂ©e dans lâexposition dans le catalogue. Nous ne voulions pas faire un catalogue scientifique, parce que cette littĂ©rature existe dĂ©jĂ . En sollicitant des Ă©crivains, nous voulions rapprocher littĂ©rature et football, de la mĂȘme maniĂšre que nous avions voulu associer musĂ©e et football. Il existe une revue de littĂ©rature et de sport, qui sâappelle Desports qui a bien voulu rĂ©aliser un numĂ©ro hors-sĂ©rie en guise de catalogue de lâexposition. Câest un petit livre, de moins de 25 euros, qui permet de faire un complĂ©ment Ă lâexposition et montrer un autre point de vue3. Nous avons repris les trois grandes parties, et les sous parties, de lâexposition, pour rĂ©aliser le sommaire du catalogue. Et puis nous avons demandĂ© Ă des journalistes sportifs comme Vincent Duluc et des romanciers, comme Yasmina Khadra ou Kaouther Adimi, dâexprimer avec leurs mots les relations qui les unissaient avec le football. Nous avons aussi des textes dâĂ©crivains cĂ©lĂšbres, comme Gabriel Garcia Marquez ou Eduardo Galeano. Nous avons voulu Ă©galement faire un livre manifeste, que nous avons sous-titrĂ© Pour un football populaire. Ă la fin de lâouvrage, nous proposons aux fĂ©dĂ©rations et, de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, aux instances du football, dâĂ©voluer vers un football citoyen.
Ona choisi la version recyclĂ©e : le polyester de ce maillot de bain est fabriquĂ© dans le Nord de Italie Ă partir de bouteilles en plastique usagĂ©es. Idem pour le filet. Idem pour le filet. On avait un doute sur la rĂ©sistance de la matiĂšre recyclĂ©e, on a testĂ© la soliditĂ© des couleurs en labo et ça nous a rassurĂ© : rĂ©sistance de 5/5 Ă lâeau chlorĂ© et 4/5 aux UV.
l'essentiel La SPA de Sainte-Radegonde a mis en place un systĂšme et des astuces pour protĂ©ger les animaux des grosses chaleurs. De quoi sâinspirer si lâon veut faire passer ce cap difficile qui sĂ©vit dans le dĂ©partement, depuis plusieurs semaines. En ces temps de canicule, il nây a pas que les hommes qui souffrent des grandes chaleurs. Les animaux aussi. Au refuge de Sainte-Radegonde, cela fait bien longtemps quâon en a pris conscience. Tout est donc fait pour que les animaux de compagnies patientent dans de bonnes conditions jusquâĂ leur adoption. Chaque unitĂ©, quâelle soit dĂ©diĂ©e aux chiens comme aux chats est dotĂ©e dâune climatisation. Pour autant, il ne faut pas mettre des tempĂ©ratures trop basses. "Le mieux est de rester autour de 22°C", conseille Mathilde, la responsable de la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux SPA Ă Sainte-Radegonde. La clim, câest bien pour protĂ©ger ses animaux de compagnie, mais tout le monde nâen dispose pas chez soi. Il faut donc trouver dâautres astuces et faire preuve de bon sens. "Quand je vois des gens randonner avec leur chien, sous un soleil de plomb, je me dis que ce nâest pas possible. Il faut savoir quâun chien peut attraper des coups de soleil et son organisme peut se fatiguer trĂšs vite", souligne Mathilde. Faire tremper les coussinets Il faut privilĂ©gier les balades courtes et de prĂ©fĂ©rence Ă des horaires plus clĂ©ments. Mieux vaut donc sortir son chien le matin trĂšs tĂŽt, Ă la fraĂźche, ou le soir quand le soleil se fait moins ardent. Câest dâailleurs cette organisation que la SPA a mise en place pour ses animaux, durant toute la pĂ©riode estivale. Les horaires de balades sont tous dĂ©calĂ©s. Les bĂ©nĂ©voles et les salariĂ©s sortent les animaux jusquâĂ 20 h 30, actuellement. De mĂȘme, les salariĂ©s surveillent continuellement le niveau dâeau dans les gamelles. "Nous en remettons plusieurs fois par jour et nous maintenons une surveillance 24 h/24", confie Mathilde qui habite sur le site. Par ailleurs et tout comme nous, les chiens adorent les plaisirs de la baignade. Mais pas besoin dâavoir une piscine ou de les sortir aux lacs des environs, il suffit de remplir une grande bassine et de les inciter Ă y aller. "En fait les chiens se rafraĂźchissent avec leurs coussinets. MĂȘme si on ne met quâun peu dâeau, cela suffit", indique Mathilde. Ă la SPA, plusieurs bassines sont disposĂ©es pour permettre aux chiens de faire trempette. Et si les chats ne sont pas rĂ©putĂ©s pour leur appĂ©tence pour lâeau, ils ne crachent pas non plus sur un petit bain, en cas de grosses chaleurs. "Si votre chat nâaime pas lâeau, vous pouvez lui passer un gant mouillĂ© sur le corps. On peut aussi le prendre par surprise et lui plonger les coussinets dans lâeau", fait savoir la responsable. Les coussinets sont le talent dâAchille des chats et des chiens car trĂšs sensibles, câest pourquoi, il faut aussi Ă©viter de les balader sur le sable trĂšs chaud, la chaussĂ©e, ou du bĂ©ton en cas de canicule. Enfin, dernier conseil qui peut paraĂźtre Ă©vident, mais il est Ă prĂ©ciser, "quâil ne faut jamais laisser son animal dans la voiture oĂč les tempĂ©ratures au soleil peuvent monter jusquâĂ 50° !", prĂ©cise Mathilde lire par ailleurs Ne pas laisser son animal dans la voiture En cas de grosses chaleurs, il est interdit de laisser son chien dans la voiture qui se transforme en fournaise. Mieux vaut le laisser chez soi, dans ce cas. "Il y a encore trop de gens qui pensent qu'on peut les laisser quelques instants, sans danger", estime Mathilde, la responsable de la SPA, Ă Sainte-Radegonde. Elle appelle Ă la vigilance dans ces situations. "Si l'on voit un animal en souffrance dans un vĂ©hicule, il faut prendre des photos, une vidĂ©o et appeler la police ou les secours", dit-elle. Et d'ajouter, "c'est qu'ensuite, qu'on peut casser la vitre pour mettre fin au calvaire de l'animal". La loi autorise en effet cette intervention. Pas dans la voiture En cas de grosses chaleurs, il est interdit de laisser son chien dans la voiture qui se transforme en fournaise. Mieux vaut le laisser chez soi, dans ce cas. "Il y a encore trop de gens qui pensent quâon peut les laisser quelques instants, sans danger", estime Mathilde, la responsable de la SPA, Ă Sainte-Radegonde. Elle appelle Ă la vigilance dans ces situations. "Si lâon voit un animal en souffrance dans un vĂ©hicule, il faut prendre des photos, une vidĂ©o et appeler la police ou les secours", dit-elle. Et dâajouter, "câest quâensuite, quâon peut casser la vitre pour mettre fin au calvaire de lâanimal". La loi autorise en effet cette intervention.
Commentsavoir si les maillots sont authentiques ? Chez Loulou, nous te garantissons des maillots de football vintage officiels, authentiques et sous licence de clubs. En effet, nous mettons un point dâhonneur Ă proposer des piĂšces uniques, rares mais Ă©galement de qualitĂ©. Notre savoir faire de collectionneur nous permet aujourdâhui de faire trĂšs rapidement la
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Les chaussures de marque Nike sont des produits souvent ciblĂ©s par les contrefacteurs. Si vous ne faites pas attention, vous risquez d'acheter des espadrilles falsifiĂ©es au mĂȘme prix que des authentiques. Heureusement, il y a plusieurs façons de s'assurer que les chaussures Nike que vous achetez sont d'origine. 1 Faites des recherches sur les marchands en ligne de chaussures Nike. Soyez extrĂȘmement prudent lorsque vous achetez des chaussures Nike sur Internet. Puisque vous n'avez pas devant vous le produit rĂ©el, vous n'avez aucun moyen de vĂ©rifier si vous n'ĂȘtes pas en train d'acheter un faux produit. Pour Ă©viter d'acheter une contrefaçon, faites ce qui suit. Lisez les notes et commentaires laissĂ©s par d'autres usagers du site Internet avant d'acheter quoi que ce soit [1] . De mauvais commentaires sont un signe Ă©vident que le vendeur n'est pas digne de confiance. Toutefois, faites attention, car certains sites Internet filtrent les commentaires pour ne publier que les bons ». Faites une recherche supplĂ©mentaire sur le vendeur Ă l'aide d'un site indĂ©pendant et vĂ©rifiez sa rĂ©putation de cette façon plutĂŽt qu'Ă travers son propre site. Assurez-vous d'ĂȘtre protĂ©gĂ© contre la fraude. Certains sites Internet proposent Ă leurs clients une politique de retour, mĂȘme si le vendeur est indĂ©pendant du site oĂč l'achat est effectuĂ©. Ainsi, vous avez la certitude que vous serez remboursĂ© si les chaussures Nike que vous achetez sont de contrefaçon. 2 Ăvitez les vendeurs qui prĂ©sentent des photos provenant de banques d'images plutĂŽt que des photos de leur inventaire. Les photos des banques d'images sont plus attrayantes, mais ce n'est pas ce que vous devriez privilĂ©gier lorsque vous achetez des chaussures en ligne. Une photo prise localement dĂ©montre que la paire de chaussures existe rĂ©ellement et tĂ©moigne de sa condition. Vous pouvez tenter de contacter le vendeur et lui demander de prendre une autre photo des chaussures avec un objet tĂ©moignant de la date ou de l'authenticitĂ© de la photo. Par exemple, demandez au vendeur de prendre une photo de la chaussure avec le journal du jour. 3 Ăvitez les produits Nike qualifiĂ©s de faits sur mesure », de variante » ou d' Ă©chantillon ». Les vrais Ă©chantillons de chaussures Nike ne se trouvent qu'en pointures amĂ©ricaines 9, 10 et 11 pour hommes, 7 pour femmes et 3,5 pour enfants. Il n'existe aucune chaussure Nike faite sur mesure » ou variante de produit ». VĂ©rifiez l'ensemble de l'inventaire du vendeur. Pour une raison inconnue, les contrefacteurs vendent rarement des chaussures de pointure amĂ©ricaine 9 ou de 13 et plus. Les chaussures Nike qui ne sont plus fabriquĂ©es ne devraient pas ĂȘtre disponibles dans un grand Ă©ventail de pointures. Par exemple, si vous faites une recherche pour un vieux modĂšle de chaussures Nike et trouvez un site qui en possĂšde 200 paires en inventaire, ce sont probablement des fausses. 4 Ăvitez les chaussures Nike qui sont vendues bien au-deçà de leur valeur normale. Ces chaussures sont contrefaites ou trĂšs endommagĂ©es. Des chaussures Nike dont le prix est rĂ©duit de moitiĂ© sont gĂ©nĂ©ralement contrefaites. Il est plus probable qu'un rabais raisonnable vous soit proposĂ©, surtout si ce sont des chaussures d'Ă©dition limitĂ©e ou un vieux modĂšle. Certains vendeurs demandent un prix trĂšs Ă©levĂ© pour leur produit, puis vous permettent de marchander Ă un prix extrĂȘmement bas. Soyez prudente, puisque vous n'avez pas le produit rĂ©el devant vous pour vĂ©rifier son Ă©tat et son existence. VĂ©rifiez l'estimation du dĂ©lai de livraison. Si un dĂ©lai de 7 Ă 14 jours est nĂ©cessaire, vos chaussures proviennent probablement de Chine un foyer important de la contrefaçon de chaussures Nike ou d'un autre pays Ă©loignĂ©. Si vous devez commander vos chaussures Nike en ligne, il est prĂ©fĂ©rable de faire votre achat directement sur le site Internet de la compagnie ou Ă partir de la liste des dĂ©taillants autorisĂ©s Nike. 5 N'achetez pas de chaussures qui sont disponibles avant la date officielle de mise en vente. Il est pratiquement certain que des chaussures disponibles avant cette date sont falsifiĂ©es. Ces chaussures peuvent ressembler Ă un modĂšle annoncĂ© puisqu'elles sont conçues de maniĂšre Ă ressembler Ă©normĂ©ment Ă celui-ci. Les photos des nouveaux modĂšles, dĂ©voilĂ©es avant leur mise en vente, permettent aux contrefacteurs de produire des copies sans qu'il soit encore possible de les comparer avec le modĂšle original. Plusieurs personnes tombent dans le panneau en tentant de mettre la main sur le nouveau modĂšle avant tout le monde [2] . 6 VĂ©rifiez vos chaussures Nike. Lorsque vous trouvez des chaussures qui vous plaisent, prenez le temps de vĂ©rifier leur authenticitĂ©. Faites une vĂ©rification supplĂ©mentaire auprĂšs de Nike ou Ă l'aide du site Internet d'un dĂ©taillant de confiance. Comparez les chaussures dĂ©sirĂ©es avec une image du modĂšle original. Demandez au vendeur de vĂ©rifier l'authenticitĂ© des chaussures. Vous pouvez Ă©galement demander les coordonnĂ©es de son fournisseur pour obtenir plus d'information. PublicitĂ© 1 Examinez l'emballage. La plupart des chaussures Nike copiĂ©es ne sont pas livrĂ©es dans une boite Nike originale. Elles sont plutĂŽt emballĂ©es sous vide dans un plastique transparent ou mĂȘme livrĂ©es sans boite. Les boites de fausses chaussures Nike sont souvent assemblĂ©es de façon hĂątive et par consĂ©quent, elles sont moins robustes que les vraies boites Nike. 2 Examinez l'Ă©tat des chaussures. Si vous avez dĂ©jĂ possĂ©dĂ© des chaussures Nike semblables dans le passĂ©, comparez-les Ă vos nouvelles chaussures. Si les deux paires ne semblent pas de mĂȘme qualitĂ©, vos nouvelles chaussures sont probablement fausses et risquent de s'abimer aprĂšs seulement quelques jours d'utilisation. Les vraies chaussures Nike sont toujours plus souples et plus sombres que les Nike de contrefaçon. Ceci est dĂ» au fait qu'elles sont produites avec du vrai cuir, alors que les chaussures de contrefaçon sont usinĂ©es avec du faux cuir. La semelle des Nike de contrefaçon prĂ©sente souvent des marques provenant du processus de fabrication, ce qui n'est pas le cas des vraies chaussures Nike. VĂ©rifiez le laçage. Les chaussures Nike originales sont complĂštement lacĂ©es, alors que sur des chaussures de contrefaçon, les lacets ne sont enfilĂ©s que dans un oeillet sur deux. 3 VĂ©rifiez le numĂ©ro de rĂ©fĂ©rence du produit sur la boite ainsi que sur l'Ă©tiquette Ă l'intĂ©rieur des chaussures. Chaque paire de chaussures Nike originale possĂšde un numĂ©ro de rĂ©fĂ©rence identique Ă celui inscrit sur la boite. Si les numĂ©ros sont absents ou diffĂ©rents, les chaussures sont probablement fausses. VĂ©rifiez l'Ă©tiquette sur la languette. Souvent, les contrefacteurs de produits Nike placent de vieilles Ă©tiquettes de pointures Ă l'intĂ©rieur de la chaussure. Par exemple, une fausse Ă©tiquette peut indiquer que la chaussure a Ă©tĂ© conçue en 2008 alors que Nike n'a mis ce modĂšle en marchĂ© qu'en 2010. 4 Essayez les chaussures. Les semelles des espadrilles Nike de contrefaçon donnent l'impression d'ĂȘtre en plastique alors que les vraies chaussures Nike ont des semelles faites de caoutchouc BRS 1000. Les pointures des fausses chaussures Nike ne respectent pas les standards. Elles sont gĂ©nĂ©ralement 1/2 pointure trop petites et beaucoup plus Ă©troites que les vraies chaussures Nike. Faites l'essai du mĂȘme modĂšle chez un dĂ©taillant de confiance pour avoir une idĂ©e prĂ©cise de la sensation qu'elles devraient procurer. PublicitĂ© Conseils Signalez les boutiques ou les dĂ©taillants qui vendent de fausses chaussures Nike en envoyant un courriel Ă Nike. Ceci permettra de diminuer le risque que d'autres personnes achĂštent des chaussures Nike de contrefaçon Ă l'avenir. Demandez aux employĂ©s des boutiques Nike de vous aider Ă vĂ©rifier si vos chaussures sont originales ou non. Malheureusement, Nike n'est pas responsable des chaussures vendues par les dĂ©taillants indĂ©pendants ou non autorisĂ©s et ne pourra vous verser un remboursement ou une compensation. PublicitĂ© Ă propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 267 962 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?
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Commentsavoir si un maillot de football est authentique Une façon que les fans de football montrent leur esprit d'équipe et la fierté est par l'achat de maillots de football de leurs
Depuis plusieurs annĂ©es, des maillots de foot contrefaits sont vendus sur des sites internets et dans des commerces de proximitĂ©. Pour reconnaĂźtre et distinguer ses faux maillots par rapport aux vrais maillots, nous vous proposons un petit guide pratique. Câest un secret de Polichinelle qui dure depuis des annĂ©es. Face au prix Ă©levĂ© des maillots de foot des clubs professionnels, certains sites vendent, sans scrupule, des maillots fakes ou contrefaits. La plupart des consommateurs sont au courant quâils achĂštent des faux maillots bien plus abordables pour leur budget que les vrais maillots. Mais dâautres se font tout simplement avoir car ils ne savent pas distinguer des faux maillots. Pour vous aider Ă mieux dĂ©celer les diffĂ©rences entre les maillots fakes, de mieux en mieux faits, et les vrais maillots, nous vous proposons un petit guide pratique. 1. La coupe et les tailles des maillots Pour diffĂ©rencier les vrais maillots des faux, il vous faudra tout dâabord attentivement analyser la coupe et les tailles des maillots. Les maillots contrefaits ont tendance Ă ĂȘtre plus petits et avoir des coupes plus larges que les vrais maillots. Par exemple, un maillot M contrefait Ă©quivaut Ă peu prĂšs Ă un maillot S replica. 2. La qualitĂ© du tissu Câest un point crucial pour diffĂ©rencier les maillots. Un maillot fake utilise du tissu trĂšs basique avec des technologies souvent mal imitĂ©es. Au toucher, la diffĂ©rence entre un maillot contrefait et un vrai maillot est flagrante. Par exemple, les trous dâaĂ©ration Climacool sur les maillots adidas sont bien diffĂ©rents sur le maillot contrefait. Pareil pour les bandes Flyvent sur les cĂŽtĂ©s des maillots Nike. 3. Les logos Sur les faux maillots, la taille des logos des clubs est diffĂ©rent. Les logos de ces maillots fakes prĂ©sentent des irrĂ©gularitĂ©s. Ils sont souvent plus gros ou plus fin avec des dĂ©tails qui sont mal rĂ©alisĂ©s. Le diable du logo de Manchester United est plus mince » sur le logo du maillot fake que sur celui du vrai maillot. 4. Les couleurs Les couleurs utilisĂ©es par les Ă©quipementiers sont trĂšs prĂ©cises et confidentielles. Du coup, les entreprises qui produisent des maillots contrefaits utilisent parfois des couleurs approximatives, proches de celles des vrais maillots mais diffĂ©rentes. Cela se remarque surtout Ă la lumiĂšre du jour. Pour les clubs qui utilisent du bleu comme lâOM, les diffĂ©rences de bleu sont bien visibles. 5. Les technologies Depuis plusieurs annĂ©es, les Ă©quipementiers ont lancĂ© des technologies de plus en plus techniques sur leur maillot comme le Dri-Fit, lâAeroswift chez Nike ou Climacool chez adidas. Comme Ă©noncĂ© plus haut, le tissu des maillots contrefaits est moins technique tandis que les technologies spĂ©ciales sont totalement diffĂ©rents et souvent mal finis. 6. Les finitions Outre le tissu, les finitions sont mal rĂ©alisĂ©es sur les maillots contrefaits. Avec un maillot qui arbore des bandes verticales ou horizontales, on constatera une diffĂ©rence au niveau de leur nombre mais aussi au niveau de leur taille. Les coutures des maillots contrefaits sont Ă©galement plus alĂ©atoires et souvent mal finis en comparaison des vrais maillots. 7. La sublimation Pour lutter contre les contrefaçons, les Ă©quipementiers utilisent rĂ©guliĂšrement la sublimation sur leur maillot. La sublimation se rĂ©sume Ă lâajout de dĂ©tails graphiques trĂšs sophistiquĂ©s qui sont intĂ©grĂ©s directement dans le tissu. Le maillot away de Manchester United de 2017, utilise la sublimation avec des graphiques subtilement ajoutĂ©es sur la base noire du maillot. Le maillot contrefait imite ces graphiques mais la couleur utilisĂ©e demeure complĂštement diffĂ©rente et plus tape-Ă -lâĆil. Un maillot contrefait imite maladroitement la sublimation. 8. Le prix Pour reconnaĂźtre un maillot fake, son prix de vente devrait vous mettre la puce Ă lâoreille. Si un nouveau maillot de foot dâun grand club europĂ©en est vendu Ă moins de 30 euros, hors promotion exceptionnelle, sur un site internet sur un commerce de proximitĂ©, sil sâagit forcĂ©ment dâun maillot fake. Les vrais maillots de foot sont vendues Ă partir dâune soixantaine dâeuros pour les maillots replicas destinĂ©s aux supporters. Attention, certains sites qui vendent des maillots contrefaits utilisent des photos officielles sur les produits pour tromper leur clientĂšle. Dans ces cas-lĂ , seul le prix de vente pourra vous permettre de dĂ©terminer quâil sâagit bien dâune contrefaçon.
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comment savoir si un maillot de foot est vrai