Ladomination brutale de lâhomme sur la femme est une consĂ©quence du mĂ©pris de lâautoritĂ© divinement Ă©tablie ( GenĂšse 3:16 ). AprĂšs lâĂden, les hommes ont frĂ©quemment abusĂ© de leur pouvoir en exploitant avec cruautĂ© leurs semblables, y compris des femmes et des enfants. Pourtant, Dieu nâa jamais voulu quâil en soit ainsi.
1. Quelles questions devrait se poser une sĆur qui envisage de se marier ? TOUS les chrĂ©tiens sont sous lâautoritĂ© de JĂ©sus Christ, qui est parfait. Toutefois, quand une chrĂ©tienne se marie, elle se place sous lâautoritĂ© dâun homme imparfait. Cette situation peut entraĂźner des difficultĂ©s. Alors si une sĆur envisage de se marier avec un certain frĂšre, elle devrait se demander Quâest-âce qui me montre que ce frĂšre sera un bon chef de famille ? Accorde-ât-âil la prioritĂ© aux activitĂ©s spirituelles ? Si ce nâest pas le cas, quâest-âce qui me fait penser que les choses changeront aprĂšs notre mariage ? » Bien sĂ»r, elle devrait aussi se demander Ai-âje des qualitĂ©s qui vont favoriser la rĂ©ussite de notre mariage ? Suis-âje patiente et gĂ©nĂ©reuse ? Ai-âje une amitiĂ© Ă©troite avec JĂ©hovah ? » Eccl. 49, 12. Le degrĂ© de bonheur quâune femme connaĂźtra dans son couple dĂ©pendra, dans une certaine mesure, des dĂ©cisions quâelle prendra avant de se marier. 2. Ă quelles questions rĂ©pondrons-ânous dans cet article ? 2 Des millions de sĆurs se soumettent Ă leur mari de façon exemplaire. Elles mĂ©ritent des fĂ©licitations ! Nous sommes trĂšs heureux de servir JĂ©hovah aux cĂŽtĂ©s de ces sĆurs fidĂšles. Dans cet article, nous rĂ©pondrons Ă ces trois questions 1 Quelles difficultĂ©s une femme mariĂ©e peut-âelle rencontrer ? 2 Pourquoi une chrĂ©tienne dĂ©cide-ât-âelle de se soumettre Ă son mari ? 3 Quâest-âce que des conjoints peuvent apprendre de lâexemple de JĂ©sus, dâAbigaĂŻl et de Marie au sujet du principe de la soumission ? QUELLES DIFFICULTĂS UNE FEMME MARIĂE PEUT-âELLE RENCONTRER ? 3. Pourquoi nâexiste-ât-âil pas de mariage parfait ? 3 Le mariage est un cadeau parfait de Dieu, mais les personnes mariĂ©es, elles, sont imparfaites 1 Jean 18. Câest pourquoi la Bible les avertit quâelles connaĂźtront des difficultĂ©s » 1 Cor. 728. Parlons de celles quâune femme mariĂ©e peut rencontrer. 4. Pourquoi une femme pourrait-âelle penser quâil est rabaissant de devoir se soumettre Ă son mari ? 4 Peut-ĂȘtre en raison de son Ă©ducation, une femme pourrait se dire quâil est rabaissant de se soumettre Ă son mari. Marisol, une sĆur qui vit aux Ătats-Unis, explique LĂ oĂč jâai grandi, on rĂ©pĂšte constamment aux femmes quâelles doivent ĂȘtre Ă©gales aux hommes dans tous les domaines. Je sais que câest JĂ©hovah qui a mis en place le principe de lâautoritĂ©. Je sais aussi quâil a donnĂ© aux femmes un rĂŽle qui demande de lâhumilitĂ©, mais qui est honorable. Ăa nâempĂȘche que ce nâest pas toujours facile, dans un tel contexte, de garder un point de vue Ă©quilibrĂ© sur lâautoritĂ©. » 5. Quel point de vue erronĂ© certains hommes ont-âils sur le rĂŽle de la femme ? 5 Dâun autre cĂŽtĂ©, une chrĂ©tienne pourrait ĂȘtre mariĂ©e Ă un homme qui considĂšre les femmes comme infĂ©rieures. Une sĆur appelĂ©e Ivon, qui vit en AmĂ©rique du Sud, tĂ©moigne Dans notre culture, les hommes mangent en premier et les femmes, aprĂšs. On attend des filles que, dĂšs leur plus jeune Ăąge, elles fassent la cuisine et le mĂ©nage, tandis que les petits garçons sont servis par leur mĂšre et leurs sĆurs, et on leur dit quâils sont les ârois de la maisonâ. » Une sĆur qui sâappelle Yingling et qui vit en Asie raconte quant Ă elle Dans ma langue, il y a un dicton qui laisse entendre que les femmes nâont pas besoin dâĂȘtre intelligentes ou dâavoir des compĂ©tences. Elles doivent effectuer toutes les tĂąches mĂ©nagĂšres et elles nâont pas le droit dâexprimer leur opinion Ă leur mari. » Ces façons de penser manquent dâamour et sont contraires aux principes bibliques. Un mari qui se laisse influencer par de tels points de vue rend la vie difficile Ă sa femme, nâimite pas JĂ©sus et nâa pas lâapprobation de JĂ©hovah Ăph. 528, 29 ; 1 Pierre 37. 6. Que doit faire une sĆur mariĂ©e pour renforcer son amitiĂ© avec JĂ©hovah ? 6 Comme nous lâavons vu dans lâarticle prĂ©cĂ©dent, JĂ©hovah veut que les maris comblent les besoins spirituels, affectifs et matĂ©riels de leur famille 1 Tim. 58. Toutefois, les sĆurs mariĂ©es doivent se rĂ©server du temps chaque jour pour lire et mĂ©diter la Bible, ainsi que pour prier JĂ©hovah du fond du cĆur. Cela peut ĂȘtre trĂšs difficile, car elles sont souvent bien occupĂ©es. Elles pourraient se dire quâelles nâont pas le temps ou lâĂ©nergie dâĂ©tudier et de prier, mais il est indispensable quâelles prennent le temps de le faire. Pourquoi ? Parce que JĂ©hovah veut que chacun de nous cultive une relation Ă©troite avec lui Actes 1727. 7. Quâest-âce qui aidera une femme Ă remplir le rĂŽle que JĂ©hovah lui a confiĂ© ? 7 Une femme devra peut-ĂȘtre fournir de gros efforts pour se soumettre Ă un mari imparfait. Toutefois, si elle comprend et accepte les raisons pour lesquelles JĂ©hovah lui demande dâĂȘtre soumise Ă son mari, ce sera plus facile pour elle de remplir le rĂŽle quâil lui a confiĂ©. POURQUOI UNE CHRĂTIENNE DĂCIDE-âT-âELLE DE SE SOUMETTRE Ă SON MARI ? 8. En accord avec ĂphĂ©siens 522-24, pourquoi une chrĂ©tienne dĂ©cide-ât-âelle de se soumettre Ă son mari ? 8 Une chrĂ©tienne dĂ©cide de se soumettre Ă son mari parce que câest ce que JĂ©hovah attend dâelle lire ĂphĂ©siens 522-24. Elle a confiance en son PĂšre cĂ©leste. Elle sait quâil est toujours motivĂ© par lâamour et que tout ce quâil lui demande est pour son bien Deut. 624 ; 1 Jean 53. 9. Que se passe-ât-âil quand une sĆur respecte lâautoritĂ© de son mari ? 9 Le monde incite les femmes Ă considĂ©rer quâil est rabaissant de se soumettre Ă son mari, et il ne les encourage pas Ă tenir compte des normes de JĂ©hovah. Bien sĂ»r, ceux qui dĂ©fendent de telles idĂ©es ne connaissent pas notre Dieu plein dâamour. JĂ©hovah ne donnerait jamais Ă ses filles quâil aime tant un commandement qui les rabaisserait. Une sĆur qui fournit des efforts pour remplir le rĂŽle que JĂ©hovah lui a confiĂ© favorise la paix dans sa famille Ps. 119165. Tout le monde tire profit de sa belle attitude son mari, ses enfants et elle-âmĂȘme. 10. Que nous apprend le tĂ©moignage de Carol ? 10 Une femme qui se soumet Ă son mari, bien quâil soit imparfait, prouve quâelle aime et quâelle respecte JĂ©hovah, celui qui a mis en place le principe de lâautoritĂ©. Carol, une sĆur qui vit en AmĂ©rique du Sud, explique Mon mari commet parfois des erreurs. Mais je sais que la façon dont je rĂ©agis quand il fait une erreur rĂ©vĂšle Ă quel point je tiens Ă mon amitiĂ© avec JĂ©hovah. Jâessaie donc de lui rester soumise parce que je veux plaire Ă mon PĂšre cĂ©leste. » 11. Quâest-âce qui aide une sĆur appelĂ©e Aneese Ă pardonner Ă son mari, et que nous apprend son exemple ? 11 Si une femme a lâimpression que son mari ne tient pas compte de ses sentiments et de ses inquiĂ©tudes, il peut ĂȘtre trĂšs difficile pour elle de le respecter et de lui ĂȘtre soumise. Mais remarque comment rĂ©agit une sĆur appelĂ©e Aneese quand cela lui arrive. Elle dit Jâessaie de ne pas garder rancune Ă mon mari et de me rappeler quâon commet tous des erreurs. Mon objectif est de pardonner volontiers, comme JĂ©hovah le fait. Et quand je pardonne, je retrouve ma paix intĂ©rieure » Ps. 865. Une femme qui est disposĂ©e Ă pardonner trouvera sans doute plus facile de se soumettre Ă son mari. DES EXEMPLES BIBLIQUES DE SOUMISSION 12. Quels exemples de soumission la Bible contient-âelle ? 12 Certains pensent peut-ĂȘtre que soumission est synonyme de faiblesse, mais câest loin dâĂȘtre le cas. La Bible contient de nombreux exemples de personnes qui ont acceptĂ© de se soumettre Ă lâautoritĂ© de quelquâun, mais qui avaient une grande force morale. Voyons ce que nous pouvons apprendre de JĂ©sus, dâAbigaĂŻl et de Marie. 13. Pourquoi JĂ©sus est-âil soumis Ă JĂ©hovah ? Explique. 13 JĂ©sus est soumis Ă JĂ©hovah, mais ce nâest certainement pas parce quâil manque dâintelligence ou que ses capacitĂ©s sont limitĂ©es. Il fallait une grande intelligence pour enseigner avec simplicitĂ© et clartĂ© comme il lâa fait Jean 745, 46. JĂ©hovah connaissait trĂšs bien les aptitudes de JĂ©sus ; câest pourquoi il lui a permis de collaborer avec lui pour crĂ©er lâunivers Prov. 830 ; HĂ©b. 12-4. Et quand JĂ©sus a Ă©tĂ© ressuscitĂ©, JĂ©hovah lui a confiĂ© tout pouvoir dans le ciel et sur la terreâ Mat. 2818. MĂȘme si JĂ©sus a de grandes capacitĂ©s, il cherche toujours Ă se laisser guider par JĂ©hovah. Pourquoi ? Parce quâil aime son PĂšre Jean 1431. 14. Que peuvent apprendre les maris a de la façon dont JĂ©hovah considĂšre les femmes et b des pensĂ©es contenues en Proverbes 31 ? 14 Leçons pour les maris. Si JĂ©hovah a demandĂ© aux femmes de se soumettre Ă leur mari, ce nâest pas parce quâil considĂšre quâelles sont infĂ©rieures aux hommes. La preuve, câest quâil a choisi aussi bien des femmes que des hommes pour rĂ©gner aux cĂŽtĂ©s de JĂ©sus Gal. 326-29. JĂ©hovah a montrĂ© quâil avait confiance en son Fils en lui accordant une grande autoritĂ©. De mĂȘme, un mari fera preuve de sagesse en confiant Ă sa femme une certaine autoritĂ©. Au sujet de la femme capable, la Parole de Dieu dit quâelle peut assurer la gestion de sa maison, acheter et gĂ©rer des propriĂ©tĂ©s et faire du commerce lire Proverbes 3115, 16, 18. Elle nâest pas une esclave qui nâa pas le droit dâexprimer son opinion. Au contraire, son mari a confiance en elle et il est attentif Ă ce quâelle a Ă dire lire Proverbes 3111, 26, 27. Quand un homme manifeste Ă sa femme un tel respect, elle prend plaisir Ă lui ĂȘtre soumise. JĂ©sus est soumis Ă JĂ©hovah. Que peut apprendre une femme capable de son exemple ? voir paragraphe 15. 15. Que peuvent apprendre les femmes de lâexemple de JĂ©sus ? 15 Leçons pour les femmes. MĂȘme sâil a accompli beaucoup de choses, JĂ©sus ne trouve pas rabaissant de se soumettre Ă lâautoritĂ© de JĂ©hovah 1 Cor. 1528 ; Phil. 25, 6. Pareillement, une femme capable qui imite JĂ©sus ne trouve pas humiliant de se soumettre Ă son mari. Elle le soutient parce quâelle lâaime, mais aussi et surtout parce quâelle aime et respecte JĂ©hovah. AprĂšs avoir fait parvenir de la nourriture Ă David et Ă ses hommes, AbigaĂŻl est allĂ©e Ă leur rencontre. Elle sâincline devant David et le supplie de ne pas se rendre coupable de meurtre en se vengeant voir paragraphe 16. 16. DâaprĂšs 1 Samuel 253, 23-28, quelles difficultĂ©s AbigaĂŻl a-ât-âelle rencontrĂ©es ? voir illustration de couverture. 16 AbigaĂŻl Ă©tait mariĂ©e avec Nabal, un homme Ă©goĂŻste, orgueilleux et qui manquait de reconnaissance. Un jour, David et ses hommes ont voulu le tuer. AbigaĂŻl aurait pu se taire et les laisser faire. Mais elle ne cherchait pas une solution de facilitĂ© pour mettre fin Ă son mariage. Elle a pris des mesures pour protĂ©ger Nabal ainsi que tous ceux qui vivaient sous son toit. Imagine le courage quâil lui a fallu pour aller au-devant de 400 hommes armĂ©s et pour faire raisonner David, avec respect. Elle a mĂȘme pris sur elle la responsabilitĂ© des mauvaises actions de son mari lire 1 Samuel 253, 23-28. David a tout de suite compris que JĂ©hovah avait utilisĂ© cette femme courageuse pour lui donner de bons conseils et lâempĂȘcher de commettre une grave erreur. 17. Que peuvent apprendre les maris du rĂ©cit concernant David et AbigaĂŻl ? 17 Leçons pour les maris. AbigaĂŻl Ă©tait une femme pleine de sagesse. David a bien fait dâĂ©couter son conseil. Cela lui a Ă©vitĂ© de se rendre coupable de meurtre. De la mĂȘme façon, un mari fera preuve de sagesse en tenant compte de lâopinion de sa femme avant de prendre une dĂ©cision importante. Cela lui Ă©vitera peut-ĂȘtre de prendre une mauvaise dĂ©cision. 18. Que peuvent apprendre les femmes de lâexemple dâAbigaĂŻl ? 18 Leçons pour les femmes. Une femme qui aime et respecte JĂ©hovah peut avoir une bonne influence sur sa famille mĂȘme si son mari nâest pas TĂ©moin ou sâest affaibli sur le plan spirituel. Elle ne cherchera pas une solution de facilitĂ© pour mettre fin Ă son mariage. Au contraire, elle essaiera de donner envie Ă son mari dâen apprendre plus sur JĂ©hovah en se montrant respectueuse et soumise 1 Pierre 31, 2. Et mĂȘme sâil ne rĂ©agit pas favorablement Ă sa belle conduite, JĂ©hovah, lui, y attache du prix et se rĂ©jouit de voir quâelle lui reste fidĂšle. 19. Dans quel genre de situation une femme nâobĂ©ira-ât-âelle pas Ă son mari ? 19 Toutefois, une femme soumise nâacceptera jamais de transgresser une loi ou un principe biblique, mĂȘme si son mari lây incite. Imaginons quâune sĆur ait un mari qui nâest pas TĂ©moin et qui lui demande de mentir, de voler ou de faire une autre chose qui dĂ©plaĂźt Ă Dieu. Tous les chrĂ©tiens, y compris les sĆurs mariĂ©es, doivent obĂ©ir avant tout Ă JĂ©hovah. Si le mari dâune sĆur lui demande de faire une chose qui lâamĂšnerait Ă transgresser un principe biblique, elle doit refuser et lui expliquer avec douceur mais fermetĂ© pourquoi elle refuse Actes 529. Voir paragraphe 20*. 20. Comment savons-ânous que Marie avait une relation personnelle et Ă©troite avec JĂ©hovah ? 20 Marie avait une relation personnelle et Ă©troite avec JĂ©hovah. De toute Ă©vidence, elle connaissait bien les Ăcritures. Lors dâune conversation quâelle a eue avec Ălisabeth, la mĂšre de Jean le Baptiseur, elle a citĂ© plus de 20 fois les Ăcritures hĂ©braĂŻques Luc 146-55. Pense Ă©galement Ă ceci MĂȘme si Marie Ă©tait fiancĂ©e Ă Joseph, ce nâest pas Ă lui que lâange de JĂ©hovah est apparu en premier. Il sâest dâabord adressĂ© Ă Marie et lui a annoncĂ© quâelle donnerait naissance au Fils de Dieu Luc 126-33. JĂ©hovah connaissait bien Marie et il Ă©tait sĂ»r quâelle entourerait son Fils dâamour et de soins. De son cĂŽtĂ©, Marie a sans aucun doute continuĂ© dâentretenir une relation Ă©troite avec lui, mĂȘme aprĂšs la mort et la rĂ©surrection de JĂ©sus Actes 114. 21. Que peuvent apprendre les maris de ce que la Bible dit au sujet de Marie ? 21 Leçons pour les maris. Un mari qui est sage est heureux que sa femme connaisse bien les Ăcritures. Il ne devrait pas y voir une menace pour son autoritĂ© ou se sentir intimidĂ©. Il comprend que la bonne connaissance que sa femme a de la Bible et de ses principes peut ĂȘtre un vĂ©ritable atout pour sa famille. Et mĂȘme sâil est moins instruit quâelle, câest lui qui a la responsabilitĂ© dâorganiser le culte familial et de veiller Ă ce que sa famille garde de bonnes habitudes spirituelles Ăph. 64. Quel exemple Marie, la mĂšre de JĂ©sus, laisse-ât-âelle aux femmes dans le domaine de lâĂ©tude des Ăcritures et de la mĂ©ditation* ? voir paragraphe 22. 22. Que peuvent apprendre les femmes de lâexemple de Marie ? 22 Leçons pour les femmes. Ce nâest pas parce quâune femme doit se soumettre Ă son mari quâelle nâa plus la responsabilitĂ© dâentretenir sa relation avec JĂ©hovah Gal. 65. Elle doit se rĂ©server du temps pour Ă©tudier la Bible et mĂ©diter sur ce quâelle apprend. Cela lâaidera Ă entretenir son amour et son respect pour JĂ©hovah et Ă trouver de la joie Ă se soumettre Ă son mari. 23. Quand une femme est soumise Ă son mari, quels bienfaits sa famille, son assemblĂ©e et elle-âmĂȘme en retirent-âelles ? 23 Les femmes qui restent soumises Ă leur mari par amour pour JĂ©hovah connaissent une joie et une satisfaction plus grandes que celles qui rejettent le principe biblique de lâautoritĂ©. Elles donnent un bon exemple aussi bien aux jeunes hommes quâaux jeunes femmes. Et elles favorisent une ambiance chaleureuse non seulement dans leur famille, mais aussi dans leur assemblĂ©e Tite 23-5. Aujourdâhui, la majoritĂ© des serviteurs de JĂ©hovah sont des femmes Ps. 6811. Mais tous, hommes et femmes, nous avons un rĂŽle important Ă jouer dans lâassemblĂ©e. Lâarticle suivant expliquera comment chacun de nous peut remplir son rĂŽle.
LesenquĂȘteurs retrouvent le chef de la secte, Shoko Asahara, qui a ordonnĂ© l'attentat : l'homme, qui prĂ©tend ĂȘtre le Christ, dirige depuis 1984 une secte mĂ©langeant enseignements du Yoga, de
Lâun des paradigmes majeurs des doctrines Ă©vangĂ©liques en ce qui concerne le couple est celui de la soumission de lâĂ©pouse et lâautoritĂ© de lâĂ©poux ». La plupart des commentaires prennent appui sur des textes comme ĂphĂ©siens 5 22-23 pour fonder leurs enseignements. Jâaffirme ici haut et fort deux choses PremiĂšrement jâaffirme que cette interprĂ©tation des textes nâest pas bibliqueâDeuxiĂšmement, jâaffirme quâelle aboutit Ă une forme de violence systĂ©matique envers les femmes, pouvant aboutir Ă la violence physique. A lâheure des metoo et balance ton porc, Ă lâheure de la lutte acharnĂ©e contre les violences faites aux femmes, il est temps de lire le texte pour lui-mĂȘme et de refuser de plaquer sur lui des choses qui nây sont pas et qui nây ont mĂȘme jamais Ă©tĂ©! 1. Ce paradigme nâest pas bibliqueâ ! Pourquoi ? a. Parce quâil y a un problĂšme structurel dans la construction de cette interprĂ©tation Cette interprĂ©tation se construit sur deux termes tirĂ©s du passage qui concerne les femmes soumission de lâĂ©pouse parce que lâhomme est la tĂȘte quâelle utilise pour caractĂ©riser lâensemble du couple. Or, puisque le couple est composĂ© de deux entitĂ©s, hommes et femmes, il conviendrait de regarder Ă ce qui est dit aux deux avant de dĂ©finir les caractĂ©ristiques conjugales ! Oublierâ dâintroduire dans la caractĂ©risation du couple ce qui est demandĂ© Ă lâhomme et qui vient de la partie du texte qui lui est proprement consacrĂ©e revient Ă exercer une torsion qui est de lâordre de la manipulation. Câest dâautant plus manipulatoire que ce qui est demandĂ© au conjoint masculin nâa rien Ă voir avec lâautoritĂ©. LâapĂŽtre Paul demande en effet Ă lâhomme de livrer sa vieâ par amour pour son Ă©pouse, les versets 25 Ă 33 du mĂȘme chapitre 5 autrement dit, de mettre de cĂŽtĂ© tous ses soi-disant privilĂšges pour Ă©leverâ son Ă©pouse, tout comme le Christ lâa fait pour le salut et la sanctification de lâhumanitĂ©. b. Il y a des problĂšmes liĂ©s Ă lâinterprĂ©tation des termes Cette interprĂ©tation associe le terme kĂ©phalĂ© utilisĂ© pour qualifier lâhomme dans le passage qui sâadresse aux femmes Ă lâautoritĂ© alors que le texte ne le fait jamais! Bien au contraire, Ă chaque fois que les Ăcritures utilisent le terme kĂ©phalĂ©, qui signifie littĂ©ralement tĂȘte et non chef le contexte, câest Ă dire les versets suivants ou qui prĂ©cĂšdent mentionnent le sacrifice, et ce, quâil sâagisse du Christ ou des hommes. LâĂ©lĂ©ment dĂ©terminant pour comprendre la signification du passage nâa donc rien Ă voir avec lâautoritĂ© exousia qui nâest dâailleurs mĂȘme pas mentionnĂ©e dans le texte. Les Ă©vangiles synoptiques nous informent clairement ce que cela signifie dâĂȘtre chefâ ou premierâ Ă la suite du Christ. En Marc 10 43, Luc 22 26 et Matthieu 20 26, JĂ©sus dit Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il nâen sera pas de mĂȘme au milieu de vous. Mais quiconque veut ĂȘtre grand parmi vous, quâil soit votre serviteur; et quiconque veut ĂȘtre le premier parmi vous, quâil soit votre esclave. Les textes utilisent le terme archĂ© ou basileis en Luc pour signifier clairement la hiĂ©rarchie du cĂŽtĂ© de ce quâil rejette et les termes diakonos et doulos pour signifier le sacrifice et le service du cĂŽtĂ© de ce quâil souhaite voir advenir au milieu des disciples. Ătre chef-archĂ© Ă la façon du monde nâa rien Ă voir avec le fait dâĂȘtre chef-kĂ©phalĂ© Ă la façon du Christ. Et câest par un curieux retournement de situation que les tenants du traditionalisme Ă©vangĂ©lique et catholique attribuent Ă lâhomme mariĂ© le rĂŽle de lâautoritĂ© et de la direction des Ă©pouses, alors que lâĂvangile rapporte ici que lâhomme qui veut ĂȘtre grand, autrement dit un chef, doit devenir comme un serviteur, câest-Ă -dire un ĂȘtre qui nâa aucune autoritĂ© ni pouvoir! c. Il y a donc une double trahison du texte biblique dans le paradigme soumission/autoritĂ©â Lâoubli de la responsabilitĂ© que Dieu adresse aux hommes dans le couple au profit du rĂŽle de direction et dâ transformation du sens de tĂȘte/chef en personne qui dirige et ordonneâ. Alors que JĂ©sus redĂ©finit clairement la maniĂšre dont les choses doivent fonctionner au milieu de vousâ les croyants. Celui qui est fort doit accepter un abaissement volontaire jusquâĂ devenir un serviteur. 2. Quel est alors le paradigme vĂ©ritablement biblique ? a. A lâĂ©pouse, il est demandĂ© deux choses la soumission et le respect envers celui quâelle est invitĂ©e Ă considĂ©rer comme sa tĂȘte. Paul exprime ici lâunitĂ© de nature entre lâhomme et la femme dans le couple il est sa tĂȘte, elle est son corps ! Est-ce que cela signifie quâil a tout pouvoir et autoritĂ© comme les chefs des nations ? Quâil commande Ă sa femme comme on commande Ă son pied dâavancer ? Bien sĂ»r que non. La femme a une tĂȘte qui lui appartient en propre et qui est autre que celle de son mari voir 1cor11 ; de mĂȘme que le mari a un corps propre et autre que celui de sa femme. Et chacun est Ă©galement invitĂ© Ă les utiliser pour le royaume de Dieu. Parce quâelle a une tĂȘte propre, il ne lui est pas demandĂ© de faire comme si elle nâen avait pas. Elle reste responsable de sa vie, de ses choix, de son salut, de sa relation avec Dieu, comme tout disciple lâest. Ce qui est demandĂ© Ă lâĂ©pouse, câest de comprendre et dâagir comme si elle en avait deux. Autrement dit de tenir compte des raisonnements de son autre tĂȘte et de se soumettre Ă elle dans le respect. b. A lâĂ©poux, il est demandĂ© deux choses Ă©galement le sacrifice et lâamour envers celle quâil est invitĂ© Ă considĂ©rer comme son corps. Cela signifie-t-il quâil nâa pas de corps ? Bien sĂ»r que non ! LâĂ©poux a un corps propre. Il ne lui est donc pas demandĂ© de faire comme sâil nâen avait quâun, celui de lâĂ©pouse qui devient alors comme un prolongement de son propre corps et un outil de service bien utile. Paul demande ici aux Ă©poux de faire comme sâils avaient deux corps, le leurs, dont ils savent prendre soin, et celui de leurs Ă©pouses. Autrement dit, de tenir compte des besoins de lâautre corps. Paul demande mĂȘme aux maris de placer les intĂ©rĂȘts de cet autre corps avant ceux du leur ! Câest lâimage typologique de lâĆuvre du Christ envers lâĂ©glise qui est Ă©galement utilisĂ©e pour signifier de quelle maniĂšre le mari doit aimer son Ă©pouse lâapĂŽtre Paul met en avant les notions de sacrifice, dâoubli de soi pour favoriser lâĂ©lĂ©vation de lâĂ©pouse, son accomplissement personnel. c. Un tableau rĂ©capitulatif de ce passage dĂ©montre le parallĂ©lisme entre les paroles adressĂ©es Ă lâĂ©pouse et celles adressĂ©es Ă lâĂ©poux Si les notions dâattitude et de comportement sont souvent considĂ©rĂ©es comme des synonymes, elles comportent Ă©galement des diffĂ©rences Lâattitude est un Ă©tat intĂ©rieur qui prĂ©dispose Ă rĂ©agir dâune certaine maniĂšre devant les circonstances. Cet Ă©tat est le fruit de la gĂ©nĂ©tique, de lâĂ©ducation mais aussi de la volontĂ© propre, des choix de lâindividu. Le comportement quant Ă lui, est lâaction ou la rĂ©action observable dâun individu dans un environnement extĂ©rieur. 3. Une doctrine qui aboutit Ă la violence ! Oublier la symĂ©trie des demandes que lâapĂŽtre Paul adresse aux membres du couple au profit dâun focus placĂ© uniquement sur le pĂŽle fĂ©minin, câest agir comme les pharisiens ou les disciples de JĂ©sus qui considĂ©raient le mariage comme leur Ă©tant avantageux Ă eux seuls! Ce que cela produit, câest lâeffacement de milliers, de millions dâĂȘtres humains, sommĂ©s de vivre dans les traces de pas laissĂ©s par celui qui les prĂ©cĂšde, leur seigneur et maitre, leur Ă©poux⊠Les femmes qui â encore en trop grand nombre- reçoivent ces injonctions de soumission comme Ă©tant de lâordre de la volontĂ© de Dieu pour elles, vivent une lente dĂ©personnalisation qui relĂšve de la violence psychologique la plus simple. Le traumatisme psychologique vĂ©cu par ces femmes qui sâefforcent de bannir de leur cĆur toute initiative personnelle afin dâĂȘtre soumises Ă leurs maris comme au Seigneurâ est similaire Ă celui vĂ©cu par des millions de fillettes chinoises Ă qui on bandait les pieds pendant toute leur enfance pour quâelles gardent un pied menu de fillette. MĂȘme dĂ©bandĂ©s, leurs pieds ne reprennent pas leur aspect normal⊠Les cicatrices et dĂ©formations restent rĂ©elles⊠Ce qui, au contraire, relĂšve du projet de Dieu pour la personne, et encore bien davantage pour le disciple du Christ, câest la mise en Ćuvre dâun potentiel personnel, dâun ou de plusieurs dons au service des autres, de la communautĂ©. Cet appel sâadresse Ă tous, hommes et femmes. La mise sous tutelleâ des dons et talents que le Seigneur a confiĂ© aux Ă©pouses aboutit Ă une perte tragique pour les communautĂ©s de foi. De plus, les Ă©pouses convaincues dâavoir reçu des appels et ne pouvant les vivre Ă cause de maris opposĂ©s Ă la libĂ©ration de leurs talents ou Ă cause de communautĂ©s fermĂ©es quant Ă la place des femmes, perdent une Ă©nergie considĂ©rable Ă lutter contre lâamertume, la frustration. Bien sĂ»r, lâEsprit-Saint, lâEsprit de consolation est lĂ et grĂące Ă lui, de nombreux combats intĂ©rieurs sont gagnĂ©s ! Mais la perte reste double Moins de dons exprimĂ©s dans lâĂ©glise et une Ă©nergie gaspillĂ©e parce quâinvestie dans une lutte Ăąpre contre la souffrance intĂ©rieure de ne pouvoir servir selon ses dons⊠Malheureusement, ce nâest pas encore tout⊠Parce que La violence psychologique peut exister sĂ©parĂ©ment ou nâĂȘtre quâun prĂ©alable Ă la violence physique.» Professeur M. Debout Chef du service de MĂ©decine LĂ©gale du CHU de Saint Etienne â RĂ©alitĂ©s n° 90 â Publication de lâUNAF â juin 2010. Et nous ne pouvons plus, nous ne devons plus agir comme si cela nâexistait pas dans nos communautĂ©s protestantes et Ă©vangĂ©liques⊠Quelques exemples Je me souviens dâune amie chrĂ©tienne dont le mari cocaĂŻnomane vivait dans la dĂ©bauche et faisait subir des humiliations terribles Ă son Ă©pouse, allant un jour jusquâĂ une tentative de meurtre. Je lui ai conseillĂ© la sĂ©paration, ses enfants lâont suppliĂ©e de mâĂ©couter. Lâun des pasteurs de la communautĂ©, lui, a affirmĂ© que si son mari allait en enfer, ce serait sa faute Ă elle⊠Elle a alors repris la vie commune dans des difficultĂ©s terribles et la famille a payĂ© un prix Ă©levĂ© Ă cette dâun sĂ©minaire ou jâenseignais sur le sujet, homme et femme dans lâĂglise et dans le coupleâ, une auditrice, femme battue et chrĂ©tienne, mâa confessĂ© que son mari la battait pour son bien et sa croissanceâ. Elle nâest pas arrivĂ©e Ă accepter lâidĂ©e que cette situation nâĂ©tait pas conforme au cĆur de Dieu, tant elle Ă©tait convaincue de lâimportance premiĂšre de la soumission Ă son conjoint. Elle pensait quâun jour, elle comprendrait de quelle nature Ă©tait ce bien que son agresseur voyait en la battant et quâelle ne voyait pas. Je nâai malheureusement pas rĂ©ussi Ă garder le lien avec elle⊠Une autre encore Ă©tait obligĂ©e de rĂ©pondre aux sollicitations sexuelles permanentes et dĂ©gradantes dâun mari en proie Ă des pulsions irrĂ©pressibles dĂšs quâil vivait le plus petit stress. Lorsquâelle a fini par oser affirmer son ras-le-bol et son dĂ©sir que cela sâarrĂȘte, en prononçant le mot âdivorceâ, il est devenu fou de rage et a voulu en venir aux mains. Jâai dĂ» mâinterposer entre eux⊠Dans chacune de ces trois situations, les Ă©poux se disaient chrĂ©tiens, frĂ©quentaient assidĂ»ment les communautĂ©s et justifiaientâ leurs comportements par la doctrine soumission/autoritĂ©â. La violence physique Ă©tait justifiĂ©e par le fait que les Ă©pouses nâĂ©tant pas assez conformes aux dĂ©sirs exprimĂ©s par leurs Ă©poux, elles devaient ĂȘtre corrigĂ©esâ⊠La responsabilitĂ© de lâĂ©poux nâest-elle pas de tout faire pour que lâĂ©pouse apparaisse devant son Dieu sans tache ? La liste des abus pourrait ĂȘtre longue encore ! Je mâarrĂȘte lĂ . Il est temps que lâĂglise comprenne quâil nây a pas dâun cĂŽtĂ©, ceux qui commandent et dirigent, et de lâautre, celles qui se soumettent et obĂ©issent. Si le vĂ©ritable paradigme biblique est soumission et respect de lâĂ©pouse envers son mari ; Sacrifice et amour de lâĂ©poux envers sa femme », alors cela signifie quâhommes et femmes sont invitĂ©s Ă porter une croix identique dans la vie conjugale celle de considĂ©rer les besoins et dĂ©sirs de lâautre en premier et les siens propres en second seulement. Ce nâest quâalors, quâ il nây a plus ni homme ni femme, mais une nouvelle rĂ©alitĂ© dans laquelle tout reste Ă construire ensemble certes, Ă la suite de celui qui a sacrifiĂ© sa vie par amour pour nous et qui est notre modĂšle premier Ă tous, que nous soyons homme ou femme. JoĂ«lle Sutter-Razanajohary
confirmentla faible incidence de la pauvretĂ© chez les individus dont le chef de mĂ©nage est une femme comparativement Ă celle des individus dont le chef de mĂ©nage est un homme (30.4% contre 41.0%). Cependant, ces rĂ©sultats nâindiquent pas que les femmes sont plus exposĂ©es Ă la pauvretĂ© que les hommes. Ils permettent plutĂŽt de
Dieu, bon architecte et aimant lâordre a instituĂ© dans la famille une hiĂ©rarchie bien dĂ©finie; lâhomme Ă©tant le chef de la famille, le garant de sa paix, de sa sĂ©curitĂ© et de son intĂ©gritĂ©. Cependant, ce rĂŽle de chef de famille est bien souvent incompris, et mĂȘme bafouĂ© afin dâassouvir les dĂ©sirs perfides de la nature humaine. Pour que le mari, pĂšre de famille soit Ă©panoui dans lâexercice de son autoritĂ©, il est nĂ©cessaire de comprendre la pensĂ©e de Dieu Ă propos de ce concept. Lâhomme Ă lâimage de Christ. Pour mieux comprendre le domaine de dĂ©finition de lâautoritĂ© du mari dans le foyer, nous devons retourner Ă lâessence mĂȘme de lâautoritĂ© dans la nouvelle alliance; Ă savoir Christ. ĂphĂ©siens 523 LSG dit car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de lâĂglise, qui est Son corps, et dont Il est le Sauveur. » On voit dĂ©jĂ Ă ce niveau se dĂ©marquer la quintessence de cette autoritĂ©, Ă savoir le fait que JĂ©sus ait donnĂ© Sa vie pour celle dont il Ă©tait responsable. Aussi le mari est-il responsable de la femme et de toute la famille. Si la femme ou les enfants font quelque chose de mal, il a la responsabilitĂ© en tant que chef de plaider leur cause devant Dieu et de les ramener sur le droit chemin. Il a la responsabilitĂ© de veiller Ă ce que ceux-ci ne manquent de rien, de les soulager Matthieu 11 28. Câest pour cela quâĂ la maison, il y a des responsabilitĂ©s et tĂąches qui incombent uniquement au chef de famille leadership spirituel, rĂ©parations, protection, etc. sans bien sĂ»r sous-entendre le fait quâil y ait des tĂąches quâil ne puisse faire comme faire la cuisine ou garder lâenfant ou lui donner son bain. Tout est question de circonstances et il se doit de montrer lâexemple Ă tous les niveaux. De la mĂȘme façon que le berger nourrit, prend soin et nettoie les brebis, câest de cette façon que le mari doit prendre soin et de son Ă©pouse, et de ses enfants. EphĂ©siens 525-26 dĂ©clare Ă cet effet Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimĂ© lâĂglise, et sâest livrĂ© Lui-mĂȘme pour elle, afin de la sanctifier par la Parole, aprĂšs lâavoir purifiĂ©e par le baptĂȘme dâeau » et EphĂ©siens 529 de rajouter Car jamais personne nâa haĂŻ sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour lâĂglise » LSG. Ces sâaccordent pour nous permettre de comprendre que la premiĂšre implication de lâautoritĂ©, câest lâamour. Sans cette derniĂšre, lâautoritĂ© devient tyrannie et il en dĂ©coule naturellement toute sorte dâabus violence verbale, physique, mĂ©pris, maltraitance, etc.. LâautoritĂ© de JĂ©sus sur Ses disciples. Au-delĂ de la portĂ©e de la purification quâimplique le lavement des pieds des disciples par JĂ©sus Jean 13 1-17, dans notre contexte, nous devons nous attarder sur lâaspect de lâhumilitĂ©. En effet, JĂ©sus-Christ Fils de Dieu Ă©tait en Son droit de revendiquer que ce traitement lui soit accordĂ© par Ses disciples. Ă surprise ! Câest Lui qui lave les pieds. Quelle humilitĂ© ! Son autoritĂ© nâĂ©tait pas dominatrice, au contraire, elle poussait constamment les autres vers le meilleur. Il dit dâailleurs Car Je vous ai donnĂ© un exemple, afin que vous fassiez comme Je vous ai fait. » Jean 13 15 LSG. Celui donc qui reconnaĂźt son autoritĂ© sur sa famille comme Christ sur Ses disciples se doit de la servir et non lâasservir. Lorsque les disciples discutent entre eux pour savoir qui est le plus grand, JĂ©sus leur montre que celui qui veut ĂȘtre grand doit ĂȘtre le serviteur de tous. Câest donc lĂ une prĂ©rogative du chef de famille. Le mot service a une connotation nĂ©gative et pourtant ! Marc 935 affirme cependant Alors Il sâassit, appela les douze, et leur dit Si quelquâun veut ĂȘtre le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous. » LSG Fort de tous ce qui est susmentionnĂ©, nous pouvons nous accorder pour dire que lâautoritĂ© est loin dâĂȘtre ce concept de coq dans le poulailler » qui est prĂŽnĂ© Ă tout vent. Câest mĂȘme le contraire ! Avoir de lâautoritĂ© câest aimer, câest prendre soin. Comme ces voyageurs dâantan qui parcouraient de grandes distances Ă pieds, câest marcher au rythme du plus faible et du plus fragile. Câest ĂȘtre une Ă©paule sur laquelle on peut pleurer et sâappuyer. Câest ĂȘtre cette main puissante et vigoureuse, pour protĂ©ger, donner de la tendresse et de lâaffection mais aussi capable de changer une couche.
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Texte Les droits de la femme Homme, es-tu capable dâĂȘtre juste ? Câest une femme qui tâen fait la question ; tu ne lui ĂŽteras pas moins ce droit. Dis-moi ? Qui tâa donnĂ© le souverain empire dâopprimer mon sexe ? Ta force ? Tes talents ? Observe le crĂ©ateur dans sa sagesse ; parcours la nature dans sa grandeur, dont tu sembles vouloir te rapprocher, et donne-moi, si tu lâoses, lâexemple de cet empire tyrannique. Remonte aux animaux, consulte les Ă©lĂ©ments, Ă©tudie les vĂ©gĂ©taux, jette enfin un coup dâĆil sur toutes les modifications de la matiĂšre organisĂ©e ; et rends-toi Ă lâĂ©vidence quand je tâen offre les moyens. Cherche, fouille et distingue, si tu le peux, les sexes dans lâadministration de la nature. Partout, tu les trouveras confondus, partout ils coopĂšrent avec un ensemble harmonieux Ă ce chef dâĆuvre immortel. Lâhomme seul sâest fagotĂ© un principe de cette exception. Bizarre, aveugle, boursouflĂ© de sciences et dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, dans ce siĂšcle de lumiĂšres et de sagacitĂ©, dans lâignorance la plus crasse, il veut commander en despote sur un sexe qui a reçu toutes les facultĂ©s intellectuelles ; il prĂ©tend jouir de la RĂ©volution, et rĂ©clamer ses droits Ă lâĂ©galitĂ©, pour ne rien dire de plus. La dĂ©claration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouge, 1791 Introduction La RĂ©volution française constitue un bouleversement politique fondamental dans la sociĂ©tĂ© française, mettant fin Ă lÊŒ Ancien RĂ©gime et aux privilĂšges de lâaristocratie française sur les autres classes sociales. Cependant dâun point de vue sociĂ©tal, les droits des femmes nâĂ©voluent pas, laissant la femme Ă un statut dâinfĂ©rioritĂ© par rapport Ă lâÊŒhomme. Olympe de Gouge est considĂ©rĂ©e comme lâune des premiĂšres militantes fĂ©ministes. En sÊŒâappuyant sur lâuniversalitĂ© de la dĂ©claration des droits de lÊŒâhomme, elle rĂ©clame une Ă©galitĂ© femme-homme pour libĂ©rer la femme de sa servitude domestique Ă laquelle elle est cantonnĂ©e. Elle se livre Ă un pastiche de la dĂ©claration des droits de lâhomme en Ă©crivant celle de la femme et de la citoyenne. Dans un texte prĂ©faciel pamphlĂ©taire intitulĂ© les droits de la femme», nous verrons comment Olympe de Gouge dĂ©fend la cause des femmes en sÊŒâattaquant Ă lâÊŒhomme. PremiĂšre partie lâauteure exhorte la femme Ă ĂȘtre Ă©clairĂ©e par les principes de la philosophie des LumiĂšres pour se libĂ©rer du joug des hommes Femme, rĂ©veille-toi !⊠injuste envers sa compagne ». Le texte sâouvre sur une apostrophe au destinataire du discours. Ă noter la prĂ©sence de lÊŒâinvocation lyrique λ qui donne un souffle passionnĂ© aux mots de lÊŒâauteure. Le texte repose sur lÊŒâallĂ©gorie de la caverne du philosophe grec Platon. Cette partie du texte invite la femme Ă se rĂ©veiller, Ă sortir des tĂ©nĂšbres dans lesquelles elle vit pour accĂ©der Ă la vĂ©ritĂ© grĂące Ă la mĂ©taphore du flambeau de la vĂ©ritĂ© ». Ă noter lâĂ©numĂ©ration des caractĂ©ristiques de lâintolĂ©rance prĂ©jugĂ©s, fanatisme, superstitions, mensonges. Le paragraphe est constituĂ© de pĂ©riphrases mĂ©taphoriques comme le tocsin de la raison » qui donne au texte une tonalitĂ© Ă©pique et guerriĂšre incitant la femme Ă entrer en guerre. Le combat fĂ©ministe est universel ». Il transcende la notion de pays et a une dimension politique internationale pour Olympe de Gouge qui ne limite pas sa vision du monde Ă la France, comme le montre son combat contre lâesclavagisme. Olympe de Gouge cite dâailleurs lÊŒâexemple de lÊŒâhomme esclave » pour dĂ©signer les citoyens qui se sont arrachĂ©s Ă la domination de lÊŒâabsolutisme royal de lÊŒ Ancien RĂ©gime. Cette partie du paragraphe se clĂŽt sur le vocabulaire de lÊŒâinjustice que subissent les femmes par la faute de lâÊŒhomme. DeuxiĂšme partie lâauteure exhorte les femmes Ă prendre conscience de leur absence de droits dans une sociĂ©tĂ© patriarcale Ă femmes ! ⊠-Tout, auriez-vous Ă rĂ©pondre». Sâengage dans cette deuxiĂšme partie du texte un dialogue imaginaire entre lÊŒâautrice et les femmes Ă qui elle sÊŒadresse. Ă noter que lÊŒâautrice passe du singulier au pluriel dans une nouvelle apostrophe. Ce passage au pluriel donne de lâampleur au texte du point de vue argumentatif. Il est Ă noter Ă©galement que se poursuit lâallĂ©gorie de la caverne avec lÊŒâadjectif aveugles» pour qualifier les femmes qui ne parviennent pas Ă envisager la possibilitĂ© de se rĂ©volter. Il sâen suit une sĂ©rie de questions rhĂ©toriques qui, encore une fois, exhorte les femmes Ă prendre conscience de la diffĂ©renciation femme-homme et de lâinjustice quÊŒâelles subissent. Ă noter particuliĂšrement lâexemple des noces de Cana JĂ©sus prononce, selon Olympe de Gouge, une phrase misogyne Ă lâĂ©gard de Marie. Gouge montre ainsi quÊŒâau commencement de la culture judĂ©o-chrĂ©tienne rĂ©side dĂ©jĂ lÊŒâinĂ©galitĂ© entre homme et femme. TroisiĂšme partie lâÊŒhomme, paradoxalement, se fourvoie en se conduisant en despote dans le siĂšcle des LumiĂšres. Sâils sâobstinaient ⊠vouloir». Le texte continue par une longue phrase complexe qui sâouvre par une proposition subordonnĂ©e hypothĂ©tique. Olympe de Gouge imagine, que si les hommes continuent Ă refuser Ă lâĂ©mancipation des femmes, les femmes doivent sâunir pour combattre. Gouge utilise les outils rhĂ©toriques de la rĂ©pĂ©tition. En effet, le reste de la phrase est constituĂ© dâune sĂ©rie de propositions juxtaposĂ©es qui commencent par des verbes dâaction conjuguĂ©s Ă la deuxiĂšme personne de lÊŒâimpĂ©ratif opposez», rĂ©unissez-vous», dĂ©ployez» et enfin une derniĂšre proposition coordonnĂ©e au futur simple trĂšs importante car le verbe est voir». Les femmes recouvreront enfin la vue grĂące Ă leur action politique. Le texte se clĂŽt par une phrase qui rappelle la phrase de Kant sur les lumiĂšres ose de servir de ton propre entendement». Gouge oppose dans cette phrase antithĂ©tique les barriĂšres» et le vouloir» qui manque aux femmes pour sâaffranchir» du joug des hommes. On remarquera surtout dans cette derniĂšre partie lâhabilitĂ© rhĂ©torique de Gouge Ă user de pĂ©riphrases mĂ©taphoriques trĂšs expressives comme les Ă©tendards de la philosophie» au sens guerrier, et ces orgueilleux , non serviles adorateurs rampants Ă vos pieds» qui dÊŒâune maniĂšre pĂ©jorative jettent les hommes aux pieds des femmes. CONCLUSION Olympe de Gouge dans cette postface sâadresse, non plus aux hommes comme dans son texte liminaire, mais bien aux femmes quÊŒâelle cible comme les rĂ©elles actrices de leur Ă©mancipation du joug patriarcal. LâÊŒauteur dĂ©veloppe en filigrane lâallĂ©gorie de la caverne pour dĂ©fendre lâidĂ©e que les femmes demeurent ignorantes de la domination qui sâexerce sur elles et du pouvoir qui rĂ©side en elles pour se soulever contre cette injustice. Le texte semble destinĂ© Ă ĂȘtre lu devant une assemblĂ©e de femmes, comme il en existait Ă lâĂ©poque. En effet, il a existĂ© pendant la RĂ©volution française des assemblĂ©es de femmes qui se rĂ©unissaient pour lutter pour leurs droits. Olympe de Gouge terminera son parcours guillotinĂ©e sous le rĂ©gime de la Terreur de Robespierre. ThĂ©roigne de MĂ©ricourt, autre figure fĂ©ministe de lâĂ©poque, verra Ă©galement son combat sâinterrompre par un enfermement Ă lâasile psychiatrique oĂč elle finira ses jours.
EnFrance, les hommes sont rĂ©munĂ©rĂ©s en moyenne 28,5 % de plus que les femmes.; En France, 76 % des emplois en temps partiel sont occupĂ©s par des femmes. Les femmes sont surreprĂ©sentĂ©es en France dans le secteur du soin. Par exemple, 91% des aides-soignante·s sont des femmes. 42 % des femmes disent quâelles ne peuvent avoir un travail
ĂphĂ©siens 523 car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Ăglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. 1 Corinthiens 113 Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. 1 Corinthiens 118-9 En effet, l'homme n'a pas Ă©tĂ© tirĂ© de la femme, mais la femme a Ă©tĂ© tirĂ©e de l'homme; et l'homme n'a pas Ă©tĂ© créé Ă cause de la femme, mais la femme a Ă©tĂ© créée Ă cause de l'homme. GenĂšse 220-22 Et l'homme donna des noms Ă tout le bĂ©tail, aux oiseaux du ciel et Ă tous les animaux des champs; mais, pour l'homme, il ne trouva point d'aide semblable Ă lui. Alors l'Ăternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit; il prit une de ses cĂŽtes, et referma la chair Ă sa place. L'Ăternel Dieu forma une femme de la cĂŽte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme. GenĂšse 316 Il dit Ă la femme J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes dĂ©sirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.
LHomme Scorpion : Entier et FidÚle. L'homme Scorpion et un ami présent est sincÚre. Un amant fidÚle et possessif sur qui vous pourrez toujours compter. Un travailleur acharné. Dans tout ce qu'il entreprend, cet homme est juste et intransigeant. Il voit la vie en noir et blanc. Il aime ou il n'aime pas. Les nuances de gris, ce n'est pas
Introd Le Foyer chrĂ©tien donnĂ© par DIEU Ă la crĂ©ation, reflĂšte une vie parfaite avec DIEU. Malheureusement, il existe le pĂ©chĂ© qui met en dĂ©sordre, dĂ©saccord le mariage que DIEU a instituĂ©. 1. Le mariage. Gn ; DIEU les bĂ©nit et leur dit Soyez fĂ©cond, multipliez, dominez sur toutes choses de la terreâŠâŠ Il nâest pas bon que lâhomme soit seul, câest pourquoi lâhomme quittera son pĂšre et sâattachera Ă sa femme et deviendront une seule chair.. ». DIEU mĂȘme a instituĂ© le mariage Ă la crĂ©ation, parce quâil voyait que lâhomme serait malheureux, triste. Il doit rester ensemble afin quâil deviennent un, une seule personne en Christ. Matt Ainsi, ils ne sont plus 2, mais ils sont une seule chair. Que lâhomme donc ne sĂ©pare pas ce que DIEU a joint.. ». De mĂȘme, lâhomme quittera son pĂšre et sâattachera Ă sa femme. DIEU a instituĂ© le mariage et quand un homme Ă©pouse une femme, ils sont unis pour la vie, alors lâhomme ne pourra plus les sĂ©parĂ©, car ils sont pour la vie. Ex Tu ne commettra point dâadultĂšre.. ». En faite dans le mariage, il y a le pĂ©chĂ© qui fait rage. Il dĂ©truit le mariage et lâhomme ou la femme va voir ailleurs ». Pourtant la loi de DIEU est contre ces choses. 2. Des conseils pour avoir un mariage heureux. Eph Femme que chacune soit soumise Ă son mari, comme au Seigneur, car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de lâEglise qui est son corps.. ». Pour avoir un mariage heureux, que homme et femme sont soumis lâun Ă lâautre, comme câest. De mĂȘme ce verset nous dĂ©clare, que lâhomme est le chef du foyer, comme Christ est le chef de LâEglise. Tite Le but dâapprendre aux jeunes femmes Ă aimer leurs maris et leurs enfants, Ă ĂȘtre retenus, occupĂ©s aux soins domestiques, afin que la Parole de DIEU ne soit pas calomniĂ©s.. » La femme doit aimer son mari et ses enfants. De mĂȘme son rĂŽle est de sâoccuper des affaires de la maison afin que la Parole de DIEU ne soit pas calomniĂ©s Prov Mieux vaut habiter Ă lâangle dâun toit, que de partager la demeure dâune femme querelleuse. LâĂąme du mĂ©chant dĂ©sire le mal.. ». De mĂȘme pour que le foyer soit respectĂ©, il faut que la femme ne soit pas querelleuse, il doit avoir une communion intime, afin que lâamour rĂšgne dans le foyer. Eph Câest ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps, car personne nâa pu haĂŻr sa propre chair, mais il lâa nourrit et en prends soin.. ». De mĂȘme le mari doit aimer sa femme, le chĂ©rir comme son propre corps, car il forme un seul corps par le mariage. Il doit en prendre soin, la nourrir et lâaimer de toute son cĆur. Col Mari que chacun aime sa femme et ne sâaigrisse pas contre elle.. ». En faite le principe du mariage doit ĂȘtre lâamour. Il doit ĂȘtre patient, calme. Il ne doit pas sâĂ©nerver pour rien, car on doit supporter tout. 3. LâĂ©ducation des enfants. Prov Instruit lâenfant selon la voie quâil doit suivre, Et il sera vieux il ne sâen dĂ©tournera point ⊠». En tant que parent, nous devons Ă©duquer les enfants dans la vĂ©ritĂ©, les conduire vers Christ, notre Sauveur. LâĂ©ducation spirituelle est trĂšs importante dans sa vie future. Prov Celui qui mĂ©nage sa verge hait son fils, mais celui lâaime chercher Ă le corriger.. ». De mĂȘme, nous voyons que lâenfant doit recevoir la correction afin de le conduire dans la bonne direction. Car DIEU lui-mĂȘme, nous donnera des Ă©preuves et difficultĂ©s Ă surmonter qui correspondront aux corrections de nos parents qui veulent nous corriger. JosuĂ© Si nous ne trouvez pas bon de servir DIEU, choisissez aujourdâhui qui vous voulez servir, soit les dieux que vos pĂšres ont servi, des dieux paĂŻens. Mais Moi et Ma maison nous serviront lâEternel.. ». En tant que parent, nous dĂ©cidons de servir DIEU notre Sauveur. Câest pour cela quâil enseignera Ă leurs enfants lâimportance dâobĂ©ir Ă DIEU. Mais DIEU ne nous oblige pas Ă lui obĂ©ir, il nous laisse le choix de le faire vr Eccl 2 Tim Des ton enfance tu connais les saintes Ă©critures, qui peuvent te rendre sage pour le salut en JC. Tout Ă©criture est inspirĂ©e pour corriger, pour instruire, nous convaincre, nous enseigner. ». Lâenseignement que nous recevons de nos parents, nous permet dâobtenir le salut de JC, sa sagesse.. Conclusion Le foyer doit reprĂ©senter la vie de JC dans toute sa splendeur. Nous devons suivre lâexemple de JC, dans la vie de tout les jours donner le bon exemple de son amour pour nous. APPEL Jâhonorerai DIEU dans mon foyer.
Dansquelle mesure le comportement des hommes visĂ© par Olympe de Gouges est-il inattendu dans le contexte de la RĂ©volution française ? I) Une femme rationnelle Pour commencer, Olympe de Gouges revendique en premier lieu l'Ă©galitĂ© entre les hommes et les femmes. En effet , elle souhaite que les femmes aient les mĂȘmes droits que les hommes
1 Aborder la question du fĂ©minin dans notre sociĂ©tĂ© nous conduit de toute Ă©vidence Ă interroger la Bible puisquâelle est une des bases sur lesquelles sâest construite la civilisation occidentale. 2 Il faut prĂ©alablement dire quelques mots sur le texte lui-mĂȘme. La construction des Ăcritures fut une vĂ©ritable sĂ©crĂ©tion » par un grand nombre dâauteurs dont le travail sâest Ă©tendu sur plusieurs siĂšcles. LâefficacitĂ© et la force du texte biblique ne sont pas Ă dĂ©montrer. Quant aux moyens de cette puissance, il faut avouer que rien nâa Ă©tĂ© nĂ©gligĂ© grand spectacle dont Hollywood nâa su rendre quâune infime partie la violence, le sang, la mort, lâamour, le sexe sont sans cesse prĂ©sents. Et la Loi a Ă©tĂ© soigneusement installĂ©e au milieu de tout cela, dâune maniĂšre qui la rend indissociable de toutes les histoires qui lâintroduisent, lâillustrent et donnent Ă son interprĂ©tation un champ infini. Et, dans ce monde de la Bible, chacun peut trouver sa place, la dĂ©finition de son rĂŽle et des motifs dâespĂ©rer. 3 Mais tout cela serait peut-ĂȘtre restĂ© lâapanage du peuple juif, si ce dernier nâavait Ă©tĂ© rendu permĂ©able par lâexil et la conquĂȘte dont il fut victime. Chaque annĂ©e, le dix TĂ©vet, le judaĂŻsme commĂ©more un Ă©vĂ©nement survenu quelque trois cents ans avant notre Ăšre, la premiĂšre traduction de la Bible de lâhĂ©breu en grec. Ce qui fut dâabord un jour de fĂȘte, car il marquait lâenrichissement du patrimoine culturel de lâhumanitĂ©, la tradition en a fait un jour de deuil et de jeĂ»ne. Ce jour, nous pouvons le considĂ©rer comme le point de dĂ©part dâune civilisation occidentale dont Emmanuel Levinas disait en substance que câĂ©tait la Bible plus les Grecs ». Le visage de lâOccident, christianisme aidant, a commencĂ© Ă se modeler et son histoire Ă prendre un sens nouveau. Il suffirait pour nous de voir la place de la mythologie grecque et de MoĂŻse dans lâĂąme de Freud pour confirmer la profondeur et la vĂ©ritĂ© de cette affirmation. 4 DâoĂč vient la femme et quelle est sa place ? Ouvrons dâabord la GenĂšse pour y lire les rĂ©cits de la crĂ©ation de lâhumain. Ce pluriel est justifiĂ© car le livre contient deux rĂ©cits juxtaposĂ©s, dâorigines probablement distinctes, qui ont Ă©tĂ© rassemblĂ©s sans vĂ©ritable souci de cohĂ©rence apparente. Le premier de ces rĂ©cits Gn 1, 27-28 vient simplement indiquer que Dieu est le crĂ©ateur de lâhumain, quâil lâa créé Ă son image, ce qui nâest pas rien. 5 Cet humain, il lâa créé homme et femme [1] ». Suit le commandement de croĂźtre et de se multiplier et de mettre la terre en valeur, la terre qui leur est donnĂ©e, avec tout ce quâelle contient. Pour complĂ©ter, il fallait un second rĂ©cit, qui rende compte de ce quâil peut y avoir de dynamique dans les rapports entre homme et femme et rĂ©ponde Ă certaines inquiĂ©tudes que la femme peut faire naĂźtre chez lâhomme. Ce rĂ©cit, câest celui du jardin dâĂden. La crĂ©ation de la femme commence par la constatation du manque. Lâhomme ne trouve pas de compagne qui lui soit assortie Gn 1, 20. On rapporte que certains sages disaient quâAdam coucha auprĂšs de chaque crĂ©ature mais quâaucune ne lui plut vraiment... 6 Il faudra pour lui une vraie compagne, une crĂ©ature de dĂ©sir qui rĂ©ponde Ă son manque. Il faut quâelle soit humaine, de la mĂȘme nature que lui, mais, nĂ©e dans son sommeil, elle comportera toujours une part de mystĂšre. Celle-ci, pour le coup est un membre extrait de mes membres et une chair de ma chair ; celle-ci sera nommĂ©e icha [2], parce quâelle a Ă©tĂ© prise de ich [3]. Câest pourquoi lâhomme abandonne son pĂšre et sa mĂšre ; il sâunit Ă sa femme, et ils deviennent une seule chair. »Gn 2,23 7 Le rĂ©cit devient ainsi, non plus seulement celui de la crĂ©ation de lâhomme et de la femme, mais celui de la crĂ©ation du premier couple. Et effectivement, cette mystĂ©rieuse crĂ©ature dĂ©borde de vie, comme elle dĂ©borde de dĂ©sir et sâen va tout droit vers la faute. Lâhomme et la femme encourront les reproches de lâĂternel. Mais il faut noter que les reproches de ce dernier sont diffĂ©renciĂ©s. 8 Ă la femme, lâĂternel reproche dâavoir dĂ©sobĂ©i. Ă la femme, il dit Jâaggraverai tes labeurs et ta grossesse ; tu enfanteras avec douleur ; la passion tâattirera vers ton Ă©poux, et lui, te dominera » Gn 3, 16. 9 Toute cette puissance de vie et de dĂ©sir, la femme doit la mettre au service de lâenfantement, oĂč elle doit voir sa misĂšre, tout comme sa grandeur. 10 La seconde partie du verset nâest pas moins importante pour la dĂ©finition de la condition de la femme. Elle vient rappeler que la puissance du dĂ©sir est du cĂŽtĂ© fĂ©minin, quâelle nây peut rĂ©sister et que ce doit ĂȘtre Ă lâhomme de lui mettre des bornes. 11 Car, Ă Adam, lâĂternel-Dieu reproche dâavoir cĂ©dĂ© Ă la voix de son Ă©pouse Gn 3, 17. Dieu commande Ă la femme dâĂȘtre soumise Ă son mari et le premier moyen de domination qui est donnĂ© Ă lâhomme sur la femme, câest le pouvoir de la nommer. Le nom dâĂve paraĂźt seulement Ă ce moment du rĂ©cit Gn 3, 20. Il peut ĂȘtre traduit par vie » ou vivante ». Lâhomme est nommĂ© par Dieu et la femme obtient son nom de lâhomme qui la domine. Dieu, quant Ă lui, ne rĂ©vĂšle pas son nom, il nâa que des appellations. 12 Lâaccomplissement de la femme se fera dans lâenfantement. Ăve devient la mĂšre de tous les vivants » Gn 3, 1. Or, lâhomme sâĂ©tait uni Ă Ăve, sa femme. Elle conçut et enfanta CaĂŻn en disant âJâai fait naĂźtre un homme, conjointement avec lâĂternel !â », Gn 4, 1. La femme est la coopĂ©ratrice de lâĂternel et le pĂšre nâa quâun rĂŽle de procrĂ©ateur. Il en sera de mĂȘme pour Abel Elle enfanta ensuite son frĂšre Abel » Gn 3, 2. On sait ce quâil adviendra des deux frĂšres... 13 Le premier homme, nĂ© dâĂve par la volontĂ© de son pĂšre Adam, sera Seth. Câest de lui que descendront NoĂ© et par lui tous les hommes de la suite de lâhistoire Adam, ayant vĂ©cu cent trente ans produisit un ĂȘtre Ă son image et selon sa forme, et lui donna pour nom Seth » Gn 4, 25. On peut remarquer dans le texte hĂ©breu quâAdam qui signifie humain » Ă©tait jusquâĂ la naissance de Seth Ă©crit avec un article quâil perd dans la suite, devenant un nom propre. Câest en quelque sorte la naissance de Seth qui fait dâAdam un pĂšre vĂ©ritable et achĂšve son humanitĂ©. 14 Et Ăve, la mĂšre, que devient-elle ? Vous remarquerez quâon nâen parle plus. La transmission du pĂšre vers le fils est devenue la seule prise en compte. Câest ainsi que, quand les Ăvangiles rapporteront la gĂ©nĂ©alogie de JĂ©sus, ils ne mentionneront que lâascendance de Joseph ! 15 On voit avec quel soin sont dĂ©crits lâenfantement des garçons et les Ă©checs possibles de cette entreprise si le pĂšre nâest pas solidement en place. En revanche, nous constatons avec surprise que le livre ne nous rapporte pas les circonstances de la naissance des premiĂšres gĂ©nĂ©rations de filles. On sait quâelles sont lĂ , mais elles voient le jour hors du rĂ©cit. Nous ne les voyons pas plus naĂźtre quâAdam nâavait vu la crĂ©ation dâĂve pendant son sommeil. Toutefois, on ne manque pas de nous rappeler quâelles sont remarquablement belles, ces filles des hommes, et que leur beautĂ© va attirer les anges, dĂ©chus ou non. De cette union naĂźtront des gĂ©ants [4]. Ce passage un peu surprenant du sixiĂšme chapitre de la GenĂšse, nous pouvons penser quâil a Ă©tĂ© placĂ© lĂ pour indiquer que la beautĂ© des femmes recĂšle une force et un danger qui peut aller au-delĂ de lâhumain. Cette beautĂ© sâexerçant sur la vue, il y a donc lieu de voiler les corps. Câest si important que lâĂternel-Dieu lui-mĂȘme confectionne les tuniques de peau dont il vĂȘt Adam et Ăve Gn 3, 21. 16 Le corps de la femme est un trĂ©sor extraordinaire, mais il est potentiellement dangereux. La vue du corps fĂ©minin dĂ©nudĂ© provoque de maniĂšre irrĂ©pressible le dĂ©sir de lâhomme. Ainsi en est-il de BethsabĂ©e que David voit nue, un soir, depuis la terrasse de son palais 2S 11, 1 ou de Susanne au bain dans le livre grec de Daniel. Au demeurant, lâimage de la femme nue est Ă©galement utilisĂ©e par lâauteur du livre de Judith qui prend bien soin de nous dire quâelle Ă©tait fort belle et nous dĂ©crit avec complaisance ses quotidiennes ablutions nocturnes. Car la beautĂ© fĂ©minine peut ĂȘtre une arme, pour tuer, dans le cas de Judith, ou une arme politique, dans le cas dâEsther. Si la femme doit ĂȘtre cachĂ©e, la jeune fille doit, jusquâau mariage, garder sa virginitĂ©. Câest une vĂ©ritable obsession qui va conduire au meurtre deux des fils de Jacob, SimĂ©on et LĂ©vi, Ă la suite du viol de leur sĆur Dina Gn 34, 1s. Leur pĂšre dĂ©sapprouvera une violence aussi disproportionnĂ©e quâinutile, mais dont il nâa pu empĂȘcher lâaccomplissement. On pourrait rapprocher de cela lâĂ©pisode de Tamar, violĂ©e par son demi-frĂšre Amnon et vengĂ©e par son frĂšre Absalom 2S 13. 17 Le dĂ©sir sexuel de la femme peut dĂ©passer toute limite. Ainsi la femme de Putiphar se prĂ©cipite-t-elle sur Joseph Gn 39, 7 Ă 20. Et, dans son plus creux, le corps fĂ©minin est aussi habitĂ© par le dĂ©sir dâenfants. LâĂ©pisode des filles de Loth Gn 19, 31-32 vient montrer jusquâoĂč il peut aller. Et la leçon est une nouvelle fois donnĂ©e avec Jacob, qui, sans lâavoir vraiment voulu, est mariĂ© avec deux sĆurs. Et celle quâil aime nâest pas celle qui lui donne des enfants. Rachel, voyant quâelle ne donnait pas dâenfant Ă Jacob, conçut de lâenvie contre sa sĆur, et elle dit Ă Jacob âRends-moi mĂšre, autrement, jâen mourrai !â » Gn 30, 1. Et Jacob de se fĂącher contre Rachel, câest Dieu qui accorde la fĂ©conditĂ© et lui seul ! La stĂ©rilitĂ© apparaĂźt comme une malĂ©diction, ce qui ne rend pas enviable le sort de la femme stĂ©rile. 18 Que dit la loi mosaĂŻque dont nous avons dĂ©crit les liens si Ă©troits avec les rĂ©cits bibliques ? La Loi, particuliĂšrement dans le livre du DeutĂ©ronome, va prĂ©voir des dispositions sĂ©vĂšres pour garantir la virginitĂ© des jeunes filles Dn 22, 28-29. Elle garantira Ă©galement la fidĂ©litĂ© des femmes Dn 22, 22. Le divorce nâexiste quâĂ lâinitiative du mari. Câest en fait une rĂ©pudiation. La femme est alors libre de se remarier, mais son premier mari perd alors le droit de la reprendre Dn 22, 28-29. 19 Mais aussi, prudemment, la Loi prĂ©voit comme une nĂ©cessitĂ© que la jeune mariĂ©e soit satisfaite Si quelquâun a pris nouvellement femme, il sera dispensĂ© de se rendre Ă lâarmĂ©e et on ne lui imposera aucune corvĂ©e il pourra vaquer librement Ă son intĂ©rieur pendant un an, et rendre heureuse la femme quâil a Ă©pousĂ©e » Dn 24, 5. 20 Si la femme donne la vie, il faut rappeler que le principe vital de toute crĂ©ature, câest son sang qui est dans son corps » Lv 17, 14. Et le sang rend impur qui le touche. Lorsquâune femme Ă©prouvera le flux, son flux, câest le sang qui sâĂ©chappe de son corps, elle restera sept jours dans son isolement ; et quiconque la touchera sera souillĂ© jusquâau soir » Lv 15, 19. AprĂšs un accouchement, il existe Ă©galement une prescription dâimpuretĂ©, mais sa durĂ©e est augmentĂ©e si câest une fille... FrĂ©quemment impure, la femme y gagne un sentiment dâinfĂ©rioritĂ© qui facilite son assujettissement. Mais Ă©galement, cela a pour effet de sĂ©parer pĂ©riodiquement le monde de lâhomme de celui de la femme, de maintenir une distance, un mystĂšre propre Ă entretenir le dĂ©sir. Adam aurait-il tant dĂ©sirĂ© Ăve si elle nâavait Ă©tĂ© créée pendant son sommeil ? 21 Mais la Bible nâa pas rĂ©servĂ© aux femmes uniquement le rĂŽle de mĂšre, elle garde la mĂ©moire de prophĂ©tesses, de reines vertueuses comme Esther ou abominables comme Jezabel ou Athalie et dâhĂ©roĂŻnes meurtriĂšres comme la belle Judith. De lâhistoire de cette derniĂšre, il faut rapprocher celle de la prophĂ©tesse DĂ©bora et de YaĂ«l. Barak avait peur de sâavancer au combat sans la prĂ©sence de DĂ©bora, et la prophĂ©tesse lui rĂ©pliqua Certes, jâirai avec toi ; seulement, ce nâest pas Ă toi que reviendra lâhonneur de ton entreprise, puisque câest Ă une femme que lâĂternel aura livrĂ© Sisara » Jg 4, 9. Et Sisara, le chef cananĂ©en, mourut de la main de YaĂ«l, clouĂ© dâune tempe Ă lâautre par un piquet de tente. Si lâhomme est dĂ©faillant, la femme peut se montrer plus terrible que lui. 22 Ces femmes fortes, que savons-nous de leur enfance ? Rien. 23 En revanche, les rĂ©cits dâenfance concernant les personnages masculins sont nombreux dans la Bible. Ces garçons dont la naissance a Ă©tĂ© trĂšs fortement dĂ©sirĂ©e ont comblĂ© leurs mĂšres. Lâhistoire dâIsaac nous est ainsi contĂ©e dĂšs avant sa conception. Le rĂ©cit de lâenfance de Samuel est Ă©galement trĂšs instructif et nous savons quâil fut un pĂšre malheureux, ses fils, JoĂ«l et Abya, ne suivant pas ses voies 1S 8, 1s. Ces rĂ©cits continuent dans les Ăcritures chrĂ©tiennes, il suffit de citer Jean et JĂ©sus. Mais les Ăvangiles ne dĂ©crivent pas lâenfance dâĂlisabeth et de Marie, leurs mĂšres. Parmi les Ă©crits apocryphes, le protĂ©vangile de Jacques repris par lâĂvangile de la nativitĂ© de Marie prĂ©sente un rĂ©cit de la naissance et de lâenfance de Marie peu original puisquâil reprend les traits principaux du rĂ©cit de la naissance et de lâenfance de Samuel. 24 ProphĂ©tesses et autres hĂ©roĂŻnes entrent dans les rĂ©cits bibliques sous la forme de femmes accomplies. Pour aucune dâentre elles on ne nous rapporte que ses parents ont dĂ©sirĂ© avoir une fille. 25 Si les relations pĂšre-fils sont souvent dĂ©crites, les relations entre mĂšre et fille ne le sont guĂšre. Les relations dâune jeune veuve, Ruth, et de sa belle-mĂšre, NoĂ©mi, sont plus en valeur. Toutefois, le but avouĂ© nâest autre que la conquĂȘte de Boaz, le nouveau mari de Ruth. 26 Et les relations entre pĂšre et fille ? 27 On peut en voir un exemple dans la tragĂ©die de la fille de JephtĂ© le Galaadite au livre des Juges. Le nom de la fille de JephtĂ© ne nous est pas prĂ©cisĂ©, mais nous savons quâen dehors dâelle, le terrible chef de guerre nâavait pas dâenfant. Au moment de partir en campagne contre les Ammonites, JephtĂ© avait fait ce vĆu Ă lâĂternel Si tu livres en mon pouvoir les enfants dâAmmon, la premiĂšre crĂ©ature qui sortira de ma maison au-devant de moi, quand je reviendrai vainqueur des enfants dâAmmon, sera vouĂ©e Ă lâĂternel, et je lâoffrirai en holocauste » Jg 11 ; 31. Et, lorsque, vainqueur, JephtĂ© sâen revint chez lui, ce fut cette fille chĂ©rie, qui vint Ă sa rencontre avec des tambourins et des chĆurs de danse ». Quand il la vit, il dĂ©chira ses vĂȘtements et sâĂ©cria âHĂ©las, ma fille, tu mâaccables ! câest toi qui fais mon malheur ! Mais je me suis engagĂ© devant lâĂternel, je ne puis mâen dĂ©dire.â Elle lui rĂ©pondit âMon pĂšre, tu tâes engagĂ© devant Dieu, fais-moi ce quâa promis ta bouche...â » Jg 11 ; 35-36 Abraham nâa pas sacrifiĂ© effectivement son fils, JephtĂ©, lui, a immolĂ© sa fille ! 28 Bien sĂ»r, on peut en extraire lâenseignement quâil ne faut pas sâengager Ă la lĂ©gĂšre devant lâĂternel. Câest Ă©galement un exemple de la soumission que la fille doit avoir pour son pĂšre. Nous croyons aussi y lire une histoire dâamour. Rien ne dit que JephtĂ© aimait moins son unique fille que sâil se fĂ»t agi dâun fils. Et la fille de JephtĂ© aimait son pĂšre au point dâaccepter sans une plainte de mourir de sa main. 29 Tout pĂšre doit renoncer Ă lâamour de sa fille puisque cette derniĂšre doit quitter la maison paternelle. Le Commentaire sur la Torah [5] de Jacob Ben Isaac Achkenazi de Janow rapporte que Dans le Midrach Rabba, il est Ă©crit Rabbi Gamaliel maria sa fille ; au moment de quitter la maison de son pĂšre, elle lui dit âPĂšre, bĂ©nis-moi.â 30 Il la bĂ©nit et ajouta 31 â ChĂšre fille, fasse le Saint, bĂ©ni soit-il, que tu ne reviennes jamais plus dans ma maison. 32 â Cher pĂšre, pourquoi me maudire de la sorte ? 33 â DĂ©trompe-toi, je tâai donnĂ© ma bĂ©nĂ©diction afin que tu sois bien dans ta maison, que tu dĂ©sires y rester et que tu nâaies jamais plus envie de revenir ici. » 34 On devine bien de la passion dans les paroles du sage. On sent la tristesse et la douleur de sa fille. 35 En conclusion, la leçon est dâune dĂ©sarmante simplicitĂ©. La fille doit rester vierge jusquâĂ son mariage, elle doit quitter alors la maison de ses parents et ne rien espĂ©rer que dans son statut dâĂ©pouse fidĂšle et obĂ©issante, puis de mĂšre, dâun fils tout particuliĂšrement. Elle peut y voir son accomplissement, comme Sara, ou comme Marie, mĂšre de JĂ©sus. De plus, elle doit rester un mystĂšre pour lâhomme que sa sexualitĂ© attire et inquiĂšte. Et il y a beaucoup de chance quâelle demeure Ă©galement un mystĂšre Ă ses propres yeux... Mais cette femme, car chacun doit avoir son heure, garde au fond dâelle lâespoir de renouveler lâhistoire dâune des grandes hĂ©roĂŻnes dâIsraĂ«l. 36 Le texte biblique dit beaucoup de choses sur les conditions de la rĂ©ussite de la construction psychique du garçon, et le fait dâavoir une bonne mĂšre » du type que nous venons de dĂ©crire en est une. En revanche il en dit peu sur la construction psychique de la fille. Mais ce silence est Ă©loquent. Il exprime Ă merveille le manque. La fille grandit dans la conviction que sa naissance nâa pas Ă©tĂ© une cause de satisfaction pour sa mĂšre. Elle grandit aussi dans lâamour de son pĂšre, mais cela doit rester un secret. 37 Mais au fond, ce discours, ne faudrait-il pas le mettre en parallĂšle avec le propos traditionnel de la psychanalyse sur la femme, en tout cas de celui de Freud qui a laissĂ© plus de terrae incognitae dans ce domaine que dans dâautres ? Il est dâailleurs remarquable quâil se soit intĂ©ressĂ© Ă la personne de MoĂŻse beaucoup plus quâĂ son enseignement. 38 Et notre Ă©poque, a-t-elle su vraiment construire un discours cohĂ©rent et fĂ©cond sur le fĂ©minin ? Notes [1] La distinction est absolue et ne laisse pas de place pour qui ne serait ni tout Ă fait homme ni tout Ă fait femme. Les cas dâambiguĂŻtĂ© sexuelle tout comme les cas de transsexualisme nous montrent pourtant que les choses sont loin dâĂȘtre aussi simples. [2] Femme, littĂ©ralement hommesse ». [3] Homme. [4] Ce nâest pas la seule irruption dans le texte biblique dâune mythologie Ă©trangĂšre au monde juif. Ainsi, IsaĂŻe 34, 14 mentionne les satyres et Lilith, dĂ©mon femelle babylonien. Il faut dâailleurs rappeler que la Bible ignore la lĂ©gende de Lilith. Il nây a dans la GenĂšse quâune seule premiĂšre femme, Ăve. [5] Recueil populaire composĂ© en yiddish au xvii e siĂšcle.
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l homme est le chef de la femme